Leeya (l'IA) : pas que pour les « geeks »!

Dans cette bande dessinée seront mises en exergue différentes réflexions reflétant un bon coup, une crainte ou une expérience en lien avec l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). L'IA est comprise ici comme un ensemble de procédés informatiques permettant à une machine de résoudre un problème en simulant le fonctionnement du raisonnement humain. Dans le milieu de la santé et ailleurs, elle remplit ainsi différentes fonctions : génération de texte (ChatGPT) ou d’image (Midjourney), robot chirurgical, analyse de grandes quantités de données, création d’applications de santé et de bien-être, renforcement du dépistage précoce, précision des diagnostics, etc.

À la manière des tentacules d’une pieuvre, l’IA se déploie dans différents milieux, avec divers usages possibles. Cette bande dessinée, pensée pour un jeune public, souhaite mettre en lumière les enjeux variés qui touchent ces outils à l’aide de perceptions intergénérationnelles. Vous y découvrirez l’avis de chaque membre d’une famille sur les apports professionnels et les défis éthiques que sous-tend l’emploi de telles technologies dans les milieux de l’éducation et de la santé.

Avec cette bande dessinée, j’ai voulu mettre en lumière différentes réflexions sur ce que pourrait représenter l’intelligence artificielle (IA) en tant qu’outil, afin d'attirer l'attention des expert·es en IA responsable qui œuvrent dans le domaine de la santé en particulier. Mon souhait est ainsi de participer au développement d'une approche humaniste, empathique et inclusive de l’IA dans ce secteur en cette ère de transformation numérique. Vulgariser l’IA est important, à mon avis, afin de réduire les questionnements et le stress professionnel autour de la place qu’occupera cet outil dans nos vies et dans notre système de santé. En somme, je crois que les scientifiques doivent agir avec les professionnel·les de santé, les usager·ères, les patient·es et les populations en général pour trouver les réponses à différentes questions et proposer des solutions.

À cet effet, je me décrirais comme une tête pensante qui s’interroge sur les enjeux et les impacts déjà existants de l’IA dans le secteur de la santé. La vulgarisation scientifique est pour moi un outil pour se faire comprendre de tous et toutes, tout en s’assurant de la rigueur des méthodologies de recherche. En soi, je suis de ceux et celles qui pensent qu’un bel emballage peut augmenter la valeur d’un produit. De la même manière, la vulgarisation crée de la valeur autour des données de recherche en les présentant sous un format original.

Vulgariser l’IA est important, à mon avis, afin de réduire les questionnements et le stress professionnel autour de la place qu’occupera cet outil dans nos vies et dans notre système de santé.

Bref, la création de ma bande dessinée au Vulgarisathon fut une expérience enrichissante, où j’ai fait différents apprentissages, et ce, tout en partageant mes connaissances. Grâce à la diversité de points de vue de mes collègues de la cohorte, j’ai pu obtenir des rétroactions de la part de lecteur·trices extérieur·es et tester leur compréhension de ma bande dessinée. Je conseille donc aux membres de prochaines cohortes de ne pas hésiter à exposer les ébauches du scénarimage en grand groupe! Cela permet dès le départ de valider le découpage des planches par rapport à la quantité d’informations à véhiculer, évitant ainsi de grosses modifications de dernière minute, surtout si la BD n’est pas en format numérique.

Mon aventure en tant que vulgarisatrice ne s’arrêtera certainement pas là! Si vous souhaitez poursuivre votre réflexion sur l’innovation en santé, suivez-moi sur mon profil LinkedIn. J’y partage mes réflexions et des bons coups pour quiconque veut s’informer, se former et s’interroger sur diverses questions autour de tous types d’innovations en santé, dont l’IA fait partie.

Je conseille donc aux membres de prochaines cohortes de ne pas hésiter à exposer les ébauches du scénarimage en grand groupe! Cela permet dès le départ de valider le découpage des planches par rapport à la quantité d’informations à véhiculer, évitant ainsi de grosses modifications de dernière minute, surtout si la BD n’est pas en format numérique.

Cette bande dessinée a été présentée au Festival BD de Montréal, du 24 au 26 mai 2024, dans le cadre de l'exposition Dessine-moi la recherche : carnets pour l'éducation et la santé publique créée par la cohorte bande dessinée du 3^e Vulgarisathon de l'Acfas. 

Découvrez les autres bandes dessinées de l'exposition Dessine-moi la recherche : carnets pour l'éducation et la santé publique, présentée au Festival BD de Montréal, du 24 au 26 mai 2024 :

• Genevieve David pour « C'est moi qui décide (4.0)? Ou comment les expériences et environnements numériques influencent les décisions des gestionnaires en santé »
• Emna Fakhfakh et Mateo Isaac Laguna Muñoz pour « La magie du Théâtre Aphasique » 
• Josélyne Nshimirimana pour « L'électricité, ce n'est pas de la magie! »
• Isabelle Roy pour « Attention au CoCo! »
• Laurence Tchuindibi et Blanche pour « Des pompiers au bord de la noyade dans les écoles »
• Emilie Tremblay pour « Technologiste médical·e : comprendre pour mieux soigner » 

La 3e édition du Vulgarisathon de l'Acfas est rendue possible grâce au soutien du gouvernement du Québec.