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Rania Ikram Djermane, Bertrand Espougne, Juliette Chevet, Romane Villemin et Lucie Lenglin, Université du Québec à Montréal, Université Laval et Université de Montréal

La science des liens, c’est un balado diffusé sur les ondes de CHOQ.ca vous proposant de plonger dans l’univers passionnant des sciences humaines et de l'interdisciplinarité. Derrière la création de celui-ci, il y a nous, cinq étudiant·es issu·es de disciplines différentes. Au fil des cinq épisodes, nous scrutons la science derrière les expériences du quotidien, et les liens que nous tissons avec celles et ceux qui nous entourent.

Logo[Ce texte présente un projet de vulgarisation au format audio
réalisé lors de la 3e édition du Vulgarisathon de l'Acfas.]

Ce balado souhaite agir comme passerelle entre le grand public et le monde universitaire, et ce, à la lumière des disciplines de notre équipe. À chaque épisode, nos intérêts de recherche se rassemblent autour d’un thème central. D’ailleurs, il a été fascinant de constater à quel point tous nos domaines sont interreliés! Grâce à des chroniques, des entrevues et des discussions, nous souhaitons rendre accessible et passionnant le monde de la recherche en sciences humaines. Rejoignez-nous pour une immersion captivante dans les fondements scientifiques de notre existence! 

Place à l’interdisciplinarité!

Dans La science des liens, nous avons misé sur l’interdisciplinarité. Chaque membre de notre équipe évolue dans une discipline différente, et possède ainsi des intérêts de recherche distincts. Ces différences ouvrent aussi à la complémentarité : la multiplicité des regards permet de comprendre chaque thématique de manière multidimensionnelle. Nous avons voulu mettre en pratique cette multidisciplinarité lors de la création de ce balado, afin d’en extraire toute sa richesse.

Pour ce faire, chaque épisode se centre sur une thématique précise (la nourriture, l’amitié, le corps et la sexualité, la santé, le milieu de la recherche). Chaque chroniqueur·euse aborde par la suite une sous-thématique sous l’angle de sa propre discipline. Par exemple, l’émission sur l’amitié explore les représentations culturelles de l’amitié, les nuances de l’amitié suivant les différentes cultures dans le monde, les rôles des ami·es dans le bon développement des adolescent·es, l’impact de l’amitié sur l’économie ou encore le rôle des accompagnant·es dans une maladie chronique. Ainsi, nous examinons un sujet rassembleur par la lorgnette de la psychologie, de la sexologie, des sciences infirmières et de l’économie. Ces regards se complètent! 


Découvrez nos épisodes
Équipe de LSDL
L'équipe derrière le balado La science des liens, diffusé sur les ondes de CHOQ.ca / Crédit photo : Gracieuseté

#1 La nourriture : Dans ce premier épisode, on explore l'univers complexe de la nourriture, omniprésente dans notre quotidien. On y aborde les répercussions environnementales de nos choix alimentaires, les inégalités de genre dans la haute gastronomie, la psychologie du plaisir de manger et l'expérience des personnes LGBTQ+ lors des repas de familles et lors des repas dans la sphère professionnelle.

Écoutez l'épisode 1

#2 Corps et sexualité : Pour ce deuxième épisode, on aborde le corps et la sexualité. On parle du fait qu’Einstein n’est pas au goût de tout le monde, on défriche ce qu’est le polyamour et on remet en question les catégories hommes / femmes dans le sport. On parle aussi des violences dans les relations intimes, alors prenez soin de vous lors de l’écoute!

Écoutez l'épisode 2

#3 L’amitié : Dans ce troisième épisode, on parle de ces liens précieux que nous tissons : l'amitié. On y explore comment l’amitié peut devenir un mode de vie, on découvre les nuances de l'amitié à travers le prisme des différentes cultures du monde, on réfléchit à l’importance du capital social de l’amitié et on parle du rôle de l'amitié dans le bon développement des adolescent·es. Finalement, on parle du soutien des ami·es pour faire face à la maladie chronique!

Écoutez l'épisode 3

#4 Santé : Dans ce quatrième épisode, on parle de santé! On le sait aujourd’hui : notre santé physique est intimement liée à ce qui se passe dans notre tête et dans nos émotions. Cet épisode abordera la santé mentale avant d’explorer les particularités des soins transaffirmatifs et de l’inclusion des familles LGBTQ+ dans le système de santé. On tisse aussi des liens entre la santé et l’économie comportementale en parlant des nudges!

Écoutez l'épisode 4

#5 La recherche aux cycles supérieurs : Dans cet épisode, on parle du milieu de la recherche et de nos recherches. Romane, Rania et Bertrand présentent leur sujet de recherche. Nous recevons aussi Lydia Risi, candidate au doctorat en santé des populations à l'INRS, pour parler du Coeur à l'Ouvrage, une initiative financée par le RéQEF par et pour les étudiant·es en recherche qualitative sur des enjeux de violence basée sur le genre. On finit par aborder des sujets généraux sur la recherche, le besoin de financement et les défis de combiner études et parentalité.

Écoutez l'épisode 5


La vulgarisation : un choix et une mission

Les sciences humaines se penchent sur des sujets proches du quotidien des gens. Vulgariser les travaux sur des questions qui nous interpellent tous∙tes est essentiel pour que la recherche trouve son sens : les recherches ne sont pas faites pour les chercheur·euses mais pour différents publics. Il est alors nécessaire de s’assurer que ces derniers puissent y avoir accès. Diffuser les connaissances permet aussi de promouvoir une société plus juste et équitable.

Collectivement, nous sommes convaincu·es de la nécessité de la vulgarisation dans un parcours de recherche. La diffusion des connaissances est une responsabilité qui incombe à chaque chercheur·euse. Participer au Vulgarisathon nous a permis de sortir des sentiers battus en explorant de nouvelles façons de traiter, de partager et de redécouvrir la science. Les compétences qu’on y a acquises et les liens qu’on y a tissés nous accompagneront dans la suite de nos carrières, qu’elles soient dans le milieu académique ou non.

Vulgariser les travaux sur des questions qui nous interpellent tous∙tes est essentiel pour que la recherche trouve son sens : les recherches ne sont pas faites pour les chercheur·euses mais pour différents publics.

La vulgarisation au format audio présente ses spécificités : sans image, nous n’avons que la voix pour nous faire comprendre. L’audio oblige à une grande clarté et une capacité de synthèse efficace, tout en gardant l’auditoire captivé. Donnez trop d’informations et le public sera perdu! Le Vulgarisathon nous a permis d’apprendre à faire le deuil de l’exhaustivité, tout en s’assurant de la rigueur et de la scientificité de nos propos.


  • Rania Ikram Djermane, Bertrand Espougne, Juliette Chevet, Romane Villemin et Lucie Lenglin
    Université du Québec à Montréal, Université Laval et Université de Montréal

    Rania Ikram Djermane, Université du Québec à Montréal

    Rania Ikram Djermane est doctorante en psychologie, profil recherche et intervention, à l’UQAM.  Elle est passionnée par l'avancement des connaissances et le service des communautés marginalisées. Après un baccalauréat en psychologie de l'Université de Montréal, Rania se consacre aujourd’hui à une thèse explorant le vécu des Canadiennes et Canadiens musulmans exposés à la violence conjugale durant l'enfance, comblant ainsi d'importantes lacunes de recherche sur cette question. Fascinée par la complexité humaine, elle cumule une expérience variée de recherche et d’intervention clinique auprès de diverses populations. Rania s'engage à démocratiser les savoirs et à mettre nos connaissances au service de tous. Elle aspire à explorer de nouveaux moyens de diffusion du savoir et à porter, par sa voix, les projets qui lui tiennent à cœur.

    Bertrand Espougne, Université Laval

    Bertrand Espougne est candidat à la maîtrise de recherche en agroéconomie à l’Université Laval. Il a décidé de reprendre ses études depuis le cégep à l'âge de 34 ans, faisant de lui le « vétéran » de l’équipe. Depuis, il ne s'arrête plus. Bertrand est tombé dans la marmite de la vulgarisation dès son plus jeune âge : des émissions telles que Il était une fois ou C'est pas sorcier ont bercé son enfance, et depuis, c'est devenu une véritable addiction. C'est pourquoi il souhaite aujourd'hui reprendre le flambeau afin d'expliquer et de transmettre les recherches au plus grand nombre, avec une préférence pour les sujets touchant à l'économie, nos biais de comportement, ainsi que l'alimentation. D’ailleurs, il travaille actuellement sur un projet de balado qui permettrait aux étudiants et aux chercheurs dans le domaine de l’alimentation de vulgariser leurs travaux.

    Juliette Chevet, Université du Québec à Montréal

    Juliette Chevet est candidate à la maîtrise recherche-intervention en sexologie à l’UQAM, avec une concentration en études féministes. Son mémoire de maîtrise porte sur les processus d’appropriation des scripts culturels lors de la réception des films et des séries romantiques par les femmes qui les regardent. Ses activités professionnelles se divisent entre la recherche académique et la communication de connaissances scientifiques. Portée par la nécessité de diffuser les savoirs pour créer une société plus juste, elle s’applique à expliquer les choses simplement, le plus souvent au micro. Elle est actuellement chroniqueuse dans l’émission C’est pas notre genre, disponible sur Spotify.

    Romane Villemin, Université du Québec à Montréal

    Après des études en droit et en sociologie, Romane Villemin a choisi de se consacrer à la psychologie pour approfondir sa compréhension du développement humain et des interactions sociales, tout en y acquérant des compétences cliniques en relation d'aide. En 2019, elle réalise un échange étudiant à l’UQAM, ce qui lui ouvre les portes d’une maîtrise en psychologie à l’UdeM. Ces années lui ont permis de développer des compétences et de préciser ses intérêts de recherche. Actuellement doctorante en psychologie du développement à l'UQAM, elle s’intéresse à la grand-parentalité au sein des familles LGBTQ+. En tant qu'étudiante-chercheuse, elle est convaincue de l'importance du transfert de connaissances. Elle s'engage à promouvoir son utilisation dans sa thèse et au courant de sa carrière professionnelle. C’est pourquoi elle a décidé de participer au Vulgarisathon de l’Acfas.

    Lucie Lenglin, Université de Montréal

    Ayant à cœur son rôle d’infirmière clinicienne, Lucie est maintenant candidate à la maîtrise en sciences infirmières avec option gestion de proximité à l’Université de Montréal. Son mémoire de recherche porte sur l’accessibilité aux soins palliatifs pour des personnes vivant en résidence privée pour aîné·es, un sujet encore inexploré dans la littérature scientifique au Québec. Avec passion, elle se penche sur ce projet d’étude à la suite de plusieurs mandats de gestion en milieux d’hébergement pour aîné·es, dont en tant que directrice des soins infirmiers en résidence privée pour aînés en temps de pandémie de COVID-19. Selon elle, cette période de pandémie aura placé l’infirmier et l’infirmière du Québec au cœur de l’activité politique et médiatique. L’étudiante-chercheuse affirme que vulgariser les sciences est une opportunité de faire rayonner les sciences infirmières et l’approche de soins centrés sur la personne!

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