Depuis 1990, les élections occupent une place dans les politiques de démocratisation des pays africains.
Ces processus sont accompagnés par des partenaires extérieurs, qu’ils soient des Organisation non gouvernementales (ONG), ou encore des Organisations internationales (OI), afin qu’ils se fassent selon des standards internationaux et permettent à ces États de se doter de régimes jouissant d’une légitimité respectable sur le plan international.
Aujourd’hui, cette assistance extérieure suscite des questionnements sur son rôle dans ces processus.
La présente contribution se focalisera particulièrement sur les vraies causes de l’échec de la plupart de ces scrutins, à travers les questions suivantes autour desquelles s’articulera cette communication :
Quels rôles jouent ces partenaires extérieurs aussi expérimentés et outillés en la matière ? Pourquoi les pays africains n’arrivent-ils pas à se doter de systèmes électoraux fiables ?
Comment éviter ce phénomène qui entraîne des annulations des résultats et des fois la suspension ou des menaces de suspension de ces États au sein des organisations internationales ?
Comment lier les principes de l’ingérence et de la non-ingérence dans la souveraineté d’un État dans le cas de l’assistance électorale internationale en Afrique ?
Nous avions opté l’approche réaliste des relations internationales pour analyser cette situation qui ne permet pas aux États africains de jouir pleinement de leur souveraineté sur le plan international.