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Les recherches qui traitent des conceptions des enseignants en formation et en exercice, plus particulièrement dans le champ de la biologie, sont relativement nombreuses (Barrutia et al., 2019; Urey, 2018). Ces recherches démontrent que leurs conceptions sur différents phénomènes sont erronées comparativement à celles communément acceptées par les scientifiques. La présente recherche s’inscrit dans cette perspective et a pour objet de présenter les conceptions de 30 enseignants en formation initiale à l’égard de la lumière et la formation des couleurs dans trois univers de connaissances : univers vivant, univers matériel et Terre et espace.  Pour ce faire, ils ont rempli un questionnaire papier-crayon d’une durée de soixante minutes et pour le remplir, ils devaient se référer à leurs connaissances antérieures. Par exemple, relativement, une des questions consistait à expliquer le changement de couleur des feuilles des arbres durant la saison automnale (univers vivant) et une question sur la formation de la couleur rouge du ciel pendant le « coucher » de Soleil (Terre et espace). D’abord, on illustrera nos réponses au questionnaire. Cette étape est importante, car elles constitueront notre grille d’analyse des réponses avancées. Ensuite, on présentera les conceptions qui en résultent à la suite de l’analyse des données. Finalement, nous suggèrerons quelques expérimentations rendant compte des difficultés conceptuelles des étudiants identifiées dans cette recherche. 

L’évaluation est parfois un obstacle nuisant à l’atteinte de l’éducation inclusive. En effet, l’évaluation mène à une marginalisation de certains élèves (McArthur, 2016) et encourage un monde scolaire compétitif et sélectif (Birenbaum, 2016). Il demeure qu’elle peut également être un levier à l’éducation inclusive. En effet, l’évaluation au service des apprentissages, par ses caractéristiques et sa fonction de régulation, s’avère cohérente avec les principes de l’éducation inclusive (Allal et Mottier Lopez, 2005; O’Neill et Maguire, 2019). Or, plusieurs enseignants restent méfiants quant à ce type d’évaluation, ne la mobilisent pas adéquatement et vivent un inconfort à l’égard de son utilisation en classe (Baribeau, 2021; Tai et al., 2021). Le projet vise à comprendre les besoins d’enseignants afin que leurs pratiques évaluatives s’inscrivent en cohérence avec l’éducation inclusive. La collecte de données s’est réalisée autour d’entretiens semi-dirigés et d’un entretien de groupe auprès d’enseignants du secondaire et de conseillers pédagogiques spécialisés en évaluation des apprentissages. L’originalité de ce projet repose en partie sur le choix de s’intéresser à l’évaluation sous la lentille de l’inclusion scolaire. Ultimement, en nous intéressant à de telles pratiques évaluatives, nous contribuerons à la mise en place d’un système scolaire qui soutient le plein potentiel de nos élèves. Cette communication permettra de présenter les résultats préliminaires.

L’intégration des élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA) dans les classes ordinaires pose des défis persistants en lien avec la formation initiale et continue des enseignant·es. À cet effet, les spécialistes de l’éducation musicale déplorent le manque de cours spécialisés en adaptation scolaire offerts à la formation initiale ainsi que la rareté des dispositifs de développement professionnel (DP) en lien avec les EHDAA . Il en résulte des sentiments négatifs vécus par des enseignant·es de musique tels que l’inefficacité et l’inéquation. Toutefois, très peu d’études se sont penchées sur les savoirs des enseignant·es de musique à l’égard des EHDAA. Cette étude propose de répondre à la question suivante : « quels sont les savoirs à développer chez les enseignant.es de musique québécois au primaire à l’égard des EHDAA? »



Cette étude de cas multiples comprendra un échantillon d’une douzaine d’enseignant·es de musique du primaire de différentes régions du Québec et des conseillers pédagogiques. Les données seront collectées au moyen d’un questionnaire à questions fermées, d’entretiens semi-dirigés et de groupes focalisés. Cette recherche permettra d’identifier et de catégoriser les savoirs des enseignant·es de musique à l’égard des EHDAA, et, ultérieurement, de créer des outils de DP qui correspondent aux besoins des enseignant·es. Au plan social, cette étude permettra de soutenir les réflexions des décideurs en ce qui a trait à la formation initiale des enseignant·es de musique.

Au Québec, différents écrits professionnels et scientifiques concluent que l’évaluation des enseignants permanents du secondaire est peu pratiquée et qu’elle est généralement rejetée par les enseignants ainsi que par leurs syndicats. Toutefois, l’opinion des principales personnes concernées par cette pratique demeure largement sous-documentée. Dans le cadre de cette communication, nous proposons de restituer les résultats d’une étude descriptive menée auprès d’enseignants permanents et de directions d’écoles secondaires (n=8) qui visait à documenter leur opinion au regard des visées, des modalités, des critères ainsi que de la personne devant être responsable de mener l’évaluation. Le discours des participants recueilli à l’aide d’entrevues individuelles semi-dirigées permet de suggérer une démarche d’évaluation formative, axée sur le développement professionnel et supervisée par la direction adjointe ou la direction de l’école, mais intégrant aussi la participation d’autres professionnels clés, comme des pairs d’expérience et des conseillers pédagogiques. Les pratiques de supervision pédagogique actuelles y occupent une place privilégiée.

Cette affiche présente le développement d’un dispositif de formation d’enseignants en Belgique francophone selon une démarche de « chaîne sur prototype initial » (Van der Maren, 2005, p. 119). Cette méthodologie implique de développer un dispositif de formation, le mettre en œuvre, l’évaluer, le modifier sur la base des résultats obtenus, et ainsi de suite. La première version du dispositif a été mise en œuvre et évaluée par Derobertmasure (2012). À partir de résultats ayant mis en évidence que les futurs enseignants éprouvent des difficultés à décrire objectivement leur pratique (même lorsqu’ils ont à leur disposition une vidéo de celle-ci), une nouvelle version du dispositif a été mise en place par Bocquillon (2020). Elle consiste à créer et utiliser une grille d’observation insérée dans un logiciel permettant de relever en direct les gestes professionnels posés par chaque futur enseignant, et ce, afin que celui-ci se serve des résultats pour enrichir son analyse réflexive. Les résultats indiquent qu’il est nécessaire de renforcer la formation des futurs enseignants à la gestion de classe, qui est fondamentale pour permettre aux élèves d’apprendre (p. ex. Dufour, 2010) et favoriser le maintien des enseignants dans la profession (p. ex. OCDE, 2018). Delbart (en cours) s’attelle à cette question en mettant en place et en évaluant des activités de formation à la gestion de classe ainsi qu’en adaptant la grille d’observation de Bocquillon (2020) pour observer la gestion de classe.

L’insertion professionnelle en enseignement est un processus dynamique non linéaire d’environ 5 ans qui s’inscrit comme une phase du processus de socialisation professionnelle et permet à l’individu d’opérer une transition d’un statut à un autre, participant à sa construction identitaire (Dubar, 2011; Mukamurera, 1999 ; Martineau et Mukamurera, 2012; Nault, 1999). C’est un espace transitionnel d’apprentissage, de construction et de consolidation de compétences et de savoirs, où les responsabilités sont partagées entre l’individu et l’institution (Gonthier, 2020).

Dans le milieu collégial, il existe peu de documentation et d’outil pour comprendre ce processus important qui pourrait pourtant aider à la prise de décision. La communication vise à présenter un modèle intégrateur du processus d’insertion professionnelle du nouveau personnel enseignant au collégial sur la base d’une recension et d’une interprétation des écrits mettant en relation l’approche écologique du développement humain (Bronfenbrenner, 1979) et les dimensions de l’insertion professionnelle en enseignement. Soumis pour validation aux enseignants et aux professionnels d’un cégep, ce modèle élaboré en coconstruction propose une interprétation systémique des besoins, des responsabilités, des rôles et des tâches de tous les acteurs de l’insertion professionnelle du nouveau personnel enseignant.

En éducation médicale, les jalons de compétence explicitent le niveau de développement attendu pour les diverses compétences en fonction du niveau de formation des apprenants. Ils sont souvent établis par les facultés de médecine par des groupes d’experts de taille variable. BUT : Estimer le nombre d’experts nécessaires pour établir de manière fiable des jalons de compétence en éducation médicale. MÉTHODOLOGIE : Nous avons utilisé les données du processus d’élaboration des jalons de compétences de la résidence en médecine familiale de l’U. Laval. Vingt-sept experts devaient situer 91 jalons de compétences sur les 26 périodes de formation du programme. Nous avons utilisé l’analyse de généralisabilité (G) pour estimer la fiabilité avec laquelle ces jalons ont été situés, puis l’analyse de décision (D) pour estimer la fiabilité attendue dans l’établissement de ces jalons de compétences selon la taille du groupe d’experts. RÉSULTATS : L’analyse G a établi que les 27 experts ont pu situer les jalons de compétences de la résidence en médecine familiale de manière fiable (coefficients de fidélité relative de 0,94 et absolue de 0,92). L’analyse D a estimé qu’au moins 10 experts sont nécessaires pour atteindre des coefficients de fidélité relative et absolue d’au moins 0,80 et qu’environ 20 experts sont nécessaires pour atteindre des coefficients de 0,90. CONCLUSION : Une dizaine d’experts est nécessaire pour établir de manière fiable des jalons de compétence en éducation médicale.

À la fin de chaque session universitaire, les étudiants procèdent à l'évaluation de l'enseignement. Ces données sont ensuite communiquées aux enseignants concernés. Ceux-ci peuvent alors être tentés soit d'ignorer, soit d'effectuer plutôt un survol des commentaires étudiants et de ne retenir que certaines informations qu'ils jugent pertinentes. Ces deux attitudes peuvent toutefois entraîner des biais systématiques d'analyse liés à la subjectivité des enseignants. En conséquence, il peut arriver que seule une minorité des suggestions étudiantes soient réinvesties sous la forme d'améliorations pédagogiques ou didactiques réelles. Dans les classes nombreuses notamment, l'une des barrières au réinvestissement consiste en la difficulté à identifier parmi les points de vue étudiants souvent tous azimuts des pistes directrices sur lesquelles concentrer ses efforts d'améliorations pédagogiques. La présente communication propose l'application systématique de la codification provenant des méthodes qualitatives au moyen du logiciel MAXQDA comme outil réduisant les biais. L'approche a été appliquée avec succès pour analyser l'efficacité de stratégies d'apprentissage actif dans deux cours universitaires de sciences biomédicales. Ainsi, notre approche systématique permet l'identification logique des lignes directrices sur lesquelles les enseignants et/ou administrateurs de programmes peuvent s'appuyer pour prendre des décisions stratégiques visant l'amélioration de l'enseignement.

Depuis les trente dernières années, l’intervention par la nature et l’aventure (IPNA) a intéressé les cliniciens afin de soutenir l’adaptation des membres de la famille (Gillis & Gass, 1993). Depuis 2017, Rojo et Boudreault envisagent l’IPNA sous l’angle du psychosocial. L’objectif de la recension est de faire un bilan des effets de cette intervention sur les familles et d’orienter les futures recherches. Une recension systématique a été effectuée en utilisant les mots-clés des concepts suivants : intervention familiale, relation familiale et intervention par la nature et l’aventure. Les bases de données utilisées sont APA PsycInfo, ERIC, CINAHL, Medline et SPORTDiscus. Sept cent neuf articles ont été trouvés et onze sélectionnés pour aborder les effets de l’IPNA sur l’adaptation et les relations familiales. Il en ressort que plus de la moitié des parents et des chercheurs ont rapporté une amélioration des relations familiales et de la communication. De plus, le quart des parents et des chercheurs s’accordent sur la transformation positive du style parental. En revanche, les recherches ne font pas consensus quant à l’amélioration de l’adaptation et de la cohésion familiale. L’IPNA semble être soutenante à certains niveaux pour les familles, mais pas à tous. Il serait intéressant de poursuivre les efforts de recherche à la lumière de ces constats en proposant entre autres des devis quantitatifs afin d’objectiver ces résultats.

Lancée en 2021, la plateforme Web TrEnsForma vise à soutenir les personnes nouvellement enseignantes ou en cours de formation dans leurs défis du quotidien, par des ressources didactiques, pédagogiques et humaines. Durant cette deuxième année de mise à l’essai, certains défis liés à la participation se présentent : maintenir ses activités d’accompagnement (mentorat, bibliothèque, coformation, évènements); alimenter la plateforme; motiver les troupes (maintenir les services, coordonner les équipes intra et interuniversitaires); rejoindre les publics cibles. En cohérence avec les étapes de la recherche-développement, le projet se situe actuellement à l'étape de mise au point, permettant notamment de « justifier des décisions prises quant à l’amélioration du produit ou encore pour modifier des décisions prises antérieurement (Parker, Valencia et Lo, 2017; Van der Maren, 2003) » (Bergeron et al., 2021, p. 38). Cette communication propose une synthèse des réflexions sur les limites (structurelles, organisationnelles, participatives, etc.) relevées à la suite d’un processus d’évaluation du projet TrEnsForma. Considérant les écueils, notamment sur le plan de la collaboration, tels que documentés dans un récit d’expérience (Collard-Fortin et al., 2021), nous croyons que cette communication pourra contribuer à faciliter l’orchestration et la planification d’un processus de développement d’un outil d'accompagnement de la relève, où les défis pourront être envisagés, prévus et prévenus.

Les médias sociaux sont devenus les principaux vecteurs de propagation de la désinformation et des théories du complot. Ils ont modifié en profondeur et durablement le paysage informationnel et la relation individuelle à l’information (Dumouchel, 2017) et sont devenus une source d’information prioritaire pour le public jeune au Québec (NETendances, 2021). Cette transition présente des défis de taille en termes de filtrage de la désinformation et d’évaluation de l’information sur les médias sociaux. Dans cette étude, nous avons cherché à comprendre comment les étudiant·es du collégial s’informent et évaluent l’information sur les médias sociaux à l’ère de la désinformation et des théories du complot. Cette étude s'appuie, d’une part, sur Wardle et Derakhshan (2017) avec le modèle du désordre de l’information et d'autre part, sur celui des compétences informationnelles de Dumouchel (2017), plus précisément sur la compétence d’évaluation de l’information. Pour cela nous avons mené une enquête qualitative à distance auprès de douze étudiant·es de trois Cégeps de la région de Montérégie. Des entretiens semi-dirigés ont recueilli la parole et des pratiques déclarées des étudiant·es concernant leur relation à l’information et à son évaluation sur les médias sociaux ainsi que leurs perceptions des impacts de la désinformation. L’étude constate notamment que les étudiant·es connaissent les enjeux dus à l’évaluation de l’information sur les médias sociaux en lien avec les impacts de la désinformation.

Ce projet s'intéresse aux représentations sociales des éducatrices de service de garde en milieu scolaire (SGMS) concernant le trouble du spectre de l'autisme (TSA). Nous considérons que les SGMS sont des acteurs importants de la communauté éducative. En ce sens, des études états-uniennes relèvent des bienfaits à la fréquentation des services de garde pour enfants d’âge scolaire par les enfants ayant des besoins particuliers, ainsi que des obstacles.

Nous avons utilisé l'angle des représentations sociales, une théorie à la croisée de la psychologie et de la sociologie, pour interroger les éducatrices de SGMS. Ceci nous permettra de décrire une partie de leurs croyances, attitudes, opinions, etc. concernant le TSA. Pour ce faire, nous utilisons des concepts qui se rapportent à la communauté éducative inclusive et ses trois axes.

Nous avons créé un questionnaire en ligne qui a été partagé aux éducatrices de SGMS par l'entremise d'un organisme partenaire. Le questionnaire comporte 31 questions s'intéressant à des données sociodémographiques des répondantes, mais surtout à leurs expériences, attitudes et croyances face aux enfants qui ont un TSA.

Notre projet s'arrime avec la volonté d’associations d'améliorer la qualité des SGMS et de faire valoir leur rôle important. À notre connaissance, ces milieux et ces acteurs sont très peu étudiés par la recherche et nous désirons en apprendre plus, mais aussi attiser le désir de la communauté scientifique d'en apprendre plus sur le sujet.

Problématique

Dans un contexte d'automatisation d'activités et de développement de l’I.A., des robots sociaux commencent à être déployés dans le secteur tertiaire marchand. Se pose la question de l'acceptation et de l'usage effectif (adoption) dans le temps de ces objets technologiques à forme humanoïde par les employés. La recherche répond à la question: De quelles façons les facteurs d’acceptation technologique influencent-ils le processus d’adoption de robots, dans le cadre d’une activité professionnelle et sont-ils complétés par d’autres facteurs?

 

Objectifs

Décrire le processus d’adoption de robots sociaux par des chefs de projets:

A) Décrire l’influence de facteurs psychologiques positifs (inspirés du T.A.M. [Technological Acceptance Model] sur les intentions d’utiliser le robot social au travail.

B) Décrire l’influence de l’anxiété technologique de l’utilisateur sur ces intentions.

C) Décrire l’influence des caractéristiques de l’utilisateur potentiel (âge, sexe, catégorie socio-professionnelle [CSP], expérience préalable de robots) sur les facteurs psychologiques.

 

Méthodologie

Etude de type exploratoire à visée descriptive par questionnaire adapté du T.A.M. et de l’échelle d’attitudes N.A.R.S. (Negative Attitude regarding Robots) et validé.

 

Retombées anticipées

Avancement des connaissances scientifiques sur le processus d'adoption (ou rejet) de robots humanoïdes en contexte professionnel, par la validation d’un instrument de mesure de ‘‘readiness for robot adoption’’.