MONDIALISATION
ET CITOYENNETÉ
Dans cette communication, je
traiterai de la répercussion de la mondialisation sur la citoyenneté, de
l’État-providence et de la croissance des inégalités soit l’enrichissement
des uns et l’appauvrissement des autres.
La mondialisation se traduit pas le rétrécissement
du globe ou la réduction des distances
favorable à l’immigration, à la citoyenneté et à l’économie. Certains analystes
utilisent ce terme pour montrer comment les forces internationales,
économiques, sociales, culturelles et techniques affectent la conjoncture intérieure
d’un pays. Citons comme exemple le
cas des entreprises locales et multinationales qui exportent certains secteurs
de leur industrie, sinon toute l’entreprise, dans les pays en émergence où la
main d’œuvre coûte très peu, où la sécurité et la réglementation sont quasi
inexistantes. Ce qui se traduit par des pertes d’emplois et de gains pour le
pays exportateur.
Enfin, la citoyenneté se définit comme un statut rassemblant et
intégrant une communauté politique dans un projet collectif. Donc, les nouveaux arrivants doivent s’intégrer dans les projets
collectifs de leur pays d’adoption pour être considérés comme citoyens à part
entière, ce qui implique la connaissance du français et des lois régissant le
Québec.
À la lumière de ceci, l’économie et l’identité
en tant que langue et culture demeurent les plus grands risques découlant de la
mondialisation pour le Québec.