La plupart des phrases contiennent plusieurs types de significations: le point principal, ce qu’on présuppose/implicite, divers points secondaires ou « a-partés », la source de l’information, notre engagement par rapport au contenu, comment on se sent vers le sujet, etc. Les participants à une conversation peuvent exprimer leur désaccord avec n’importe quelle signification, mais cela ne se fait pas toujours de la même manière. Par exemple, plusieurs chercheurs, suivant Von Fintel 2004 et Simons et al. 2011, croient qu’il existe un contraste entre (1b) qui réfute l’assertion de (1a), et (1c) qui réfute sa présupposition.
(1) a. Personne 1: John est à nouveau au zoo.
b. Personne 2: Non, il est malade chez lui.
c. Personne 2: # Non, il n'a jamais été au zoo jusqu'à présent.
Cette comminication vise à répondre aux questions suivantes: (i) Quelles sont les significations qui peuvent être directement réfutées, et (ii) quelles sont les propriétés qui déterminent si une signification peut être directement réfutée ou non. Nous présenterons notre étude qui a traité les cas de l'anglais, de l'espagnol et du catalan et dont les résultats ont démontré que ces langues sont plus hétérogènes que ce qui a été prédit dans la littérature. Nous proposerons enfin les révisions nécessaires aux théories de contextes structurés, afin de mieux les adapter aux résultats expérimentaux, en expliquant le rôle que jouent conjointement les propriétés syntaxiques, sémantiques, et pragmatiques.