Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
Serge Demers, ISMER-UQAR, Ariane Plourde, ISMER-UQAR, Guillaume St-Onge, ISMER-UQAR

L’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) vient de franchir le cap de ses 25 ans. Une marque importante pour le plus grand institut de recherche francophone au Canada dédié à la formation et à l’avancement des connaissances sur les milieux marins et côtiers, dans une perspective de changements climatiques et de développement durable. En 25 ans, l’ISMER-UQAR a formé plus de 500 personnes ayant obtenu une maîtrise, un doctorat ou un diplôme d’études supérieures spécialisées en océanographie.

CoriolisII_Marie Guilpin
Le navire de recherche Corolis II, acquis en 2001 et mis en exploitation l'année suivante. Crédits photographiques : Marie Guilpin.

« L’ISMER a joué un rôle déterminant dans le développement du domaine des sciences de la mer tant au Québec qu’en dehors de nos frontières, observe le recteur de l’UQAR, François Deschênes. On retrouve des personnes diplômées dans des organisations de recherche, dans des ministères et des entreprises aux quatre coins de la planète. »

Les premiers ancrages

L’histoire de l’océanographie à Rimouski commence bien avant la création de l’ISMER. Elle débute avec la mise sur pied de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), au début des années 1970, où la formation et la recherche en océanographie sont inscrites dans les lettres patentes de l’établissement. En 1972, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) crée l’INRS-Océanologie, qui deviendra un partenaire de l’UQAR dans le développement de l’océanographie à Rimouski. À partir de 1973, les travaux de recherche en océanographie s’enclenchent. En peu de temps, la nécessité de se doter d’infrastructures se fait sentir afin de répondre adéquatement aux besoins des nombreuses personnes inscrites à la maîtrise et, à partir de 1982, au doctorat. En 1979, l’INRS-Océanologie installe un laboratoire humide dans l’ancienne gare maritime sur le quai de Pointe-au-Père pour y mener les travaux de culture de phytoplancton et de zooplancton. En 1990, cette installation est remplacée par la Station aquicole de Pointe-au-Père, qui deviendra un important maillon pour les recherches en écotoxicologie et en aquaculture. Les programmes de recherche se diversifiant, le besoin d’un navire de recherche se révèle de plus en plus urgent et, en 1988, l’UQAR fait l’acquisition de l’Alcide C. Horth, long de 27 m et bien équipé pour des travaux dans l’estuaire du fleuve Saint-Laurent et le fjord du Saguenay.

Participant à ce mouvement de développement, le Groupe interuniversitaire de recherche en océanographie du Québec (GIROQ), comprenant l’Université Laval, l’Université de Montréal et l’Université McGill, est créé en 1970 et les chercheur·euses de Rimouski se joignent à cette effervescence. C’est la naissance des premières collaborations en matière de programmation de recherche et de partage des infrastructures. En 1990, les chercheur·euses du Département d’océanographie de l’UQAR et de l’INRS-Océanologie se regroupent au sein du Centre océanographique de Rimouski (COR), ce qui permet d’harmoniser les programmations scientifiques et d’accroître les collaborations.

Au travail dans la serre de la station aquicole, 2023
Johanna Vega Sequeda (à gauche) et Marie-Pomme Poissant (à droite) au travail dans la serre de la Station aquicole de Pointe-au-Père, 2023. Crédits photographies : Alexa Gagnon.

La création

La création du Groupe de recherche en environnement côtier (GREC) en 1994 se révélera décisive. D’abord, parce que ce regroupement repose sur une volonté de collaboration entre les chercheur·euses plutôt que sur des considérations administratives, et ensuite, parce que le GREC sera rapidement reconnu par la communauté scientifique québécoise. Ces deux éléments seront déterminants dans la mise en place de l’ISMER. Les bases pour sa création sont posées.

En 1997, l’Université du Québec met sur pied un groupe de travail qui a pour mission de réaliser la fusion de l’INRS-Océanologie et du Département d’océanographie de l’UQAR, et crée un institut de recherche et de formation universitaire en sciences de la mer à Rimouski. En août 1997, le comité scientifique dépose son rapport, où il est proposé d’implanter un institut de recherche et de formation doté d'une programmation de recherche dans les quatre disciplines de base de l’océanographie : biologie, chimie, physique et géologie.

Ce nouvel institut regroupera les expertises de recherche et de formation de tout le réseau de l’Université du Québec dans le domaine de l'océanographie et des sciences de la mer, et il deviendra un pôle d'attraction pour les étudiant·es en offrant un milieu stimulant de formation. L’ISMER est créé officiellement le 1er mars 1999.

L’Institut des sciences de la mer de l'UQAR est créé officiellement le 1er mars 1999.

L’inscription dans un imposant réseau de recherches

Ajourd’hui, l’ISMER compte près d’une trentaine de professeur·es. En outre, une quarantaine d’autres sont associés à l’Institut, sans oublier ses trois professeurs émérites. Les équipes de recherche de l’Institut mènent leurs travaux tant au Québec et au Canada que partout dans le monde. Que ce soit avec sa station aquicole, son présent navire de recherche Coriolis II (acquis en 2001 et en exploitation en 2002) ou ses laboratoires, l’ISMER-UQAR dispose d’infrastructures de pointe uniques au Canada pour la recherche et la formation en sciences de la mer.

En plus de la création d’une chaire de recherche de Pêches et Océans Canada en acoustique marine appliquée à la recherche sur l’écosystème et les mammifères marins en 2001, l’ISMER compte aujourd’hui la Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins et deux chaires de recherche du Canada, l’une en écologie halieutique et l’autre en géologie marine. L’ISMER a également contribué activement à la création du Réseau Québec maritime (RQM) et de l’Institut France-Québec pour la coopération scientifique en appui au secteur maritime (IFQM), qui sont dirigés par des professeur·es de l’ISMER depuis leur création en 2016. Le RQM fédère aujourd’hui plus de 200 institutions, dont toutes les universités québécoises, plusieurs cégeps et centres collégiaux de transfert de technologie, des ministères provinciaux et fédéraux, des entreprises et des communautés, afin de promouvoir le développement durable et responsable des ressources marines. Ce réseau intersectoriel encourage l'échange de connaissances, la recherche collaborative et la mise en place de solutions innovantes pour les défis maritimes actuels. Quant à l’IFQM, son objectif principal est de renforcer les liens entre la France et le Québec dans le domaine maritime. Il vise à promouvoir la recherche conjointe, le partage d'expertise et la création de partenariats stratégiques pour aborder les enjeux maritimes de part et d’autre de l’Atlantique.

L’ISMER est au cœur de deux initiatives internationales soutenues par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de la France : l’International Research Project BeBest et l’International Research Network RISCDIS (Recovery trajectories of societies to natural disasters). Le premier est un laboratoire franco-québécois codirigé à l’ISMER et centré sur l’étude des écosystèmes marins, alors que le second est un réseau combinant des expertises de la France, du Québec, du Japon et des États-Unis sur les risques naturels. Dans un même esprit, l’ISMER-UQAR fait maintenant partie du programme des universités européennes de la mer (SEA-EU), ouvrant des collaborations avec de nombreux pays européens, alors que le Canada a rejoint Horizon Europe, le plus grand programme de financement de la recherche au monde.

Les équipes de recherche de l’Institut mènent leurs travaux tant au Québec et au Canada que partout dans le monde. Que ce soit avec sa station aquicole, son présent navire de recherche Coriolis II (acquis en 2001 et en exploitation en 2002) ou ses laboratoires, l’ISMER-UQAR dispose d’infrastructures de pointe uniques au Canada pour la recherche et la formation en sciences de la mer.

L’Institut joue également un rôle important dans le réseau pancanadien MEOPAR (Marine Enrivonmental Observation, Prediction and Response Network) alors que la codirection et un centre régional y sont hébergés. Le réseau vient d’être renouvelé grâce à une subvention majeure (38 M$) du Fonds stratégique des sciences (FSS) du Canada, qui l’aidera à mener des travaux pour améliorer la résilience des océans, des écosystèmes et des communautés qui en dépendent.

Par ailleurs, doté d’un budget de 154 M$, le programme de recherche Transformer l’action pour le climat est le plus ambitieux dans l’histoire de l’UQAR. La codirection scientifique du programme a été confiée à un professeur de l’ISMER, et plusieurs des collègues de celui-ci, de l’Institut et de l’UQAR, y sont aussi actifs. Ce programme du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada est réalisé en partenariat avec l’Université Dalhousie de Nouvelle-Écosse, l’Université Memorial de Terre-Neuve et l’Université Laval, et démontre bien la solidité de l’expertise développée par l’ISMER et l’UQAR ainsi que la pertinence des travaux envisagés en vue de trouver des solutions concrètes pour relever les défis qui touchent les océans et le climat.

L’ISMER participe activement à des regroupements stratégiques du Fonds de recherche du Québec secteur Nature et technologies (FRQNT) tels que le Ressources aquatiques Québec (RAQ), Québec Océan, ÉcotoQ et le GEOTOP. Seul regroupement stratégique à l’extérieur des grands centres urbains, le RAQ est le regroupement interinstitutionnel pour le développement durable de l’industrie aquacole et des pêches au Québec. La codirection et le réseau sont hébergés à l’ISMER, ainsi que la codirection et la plus importante cohorte de membres de Québec Océan.

Corriolis 2
Exercice d'enfilage de la combinaison de survie lors d’une évacuation du navire, sur le pont du Coriolis II. Source : ISMER.

Les travaux de recherche

Les travaux de recherche de l’ISMER se sont toujours arrimés aux grands enjeux reliés aux effets des changements climatiques sur les écosystèmes marins et côtiers. Les constats scientifiques relatifs aux changements globaux ont conduit l’Institut à développer une stratégie en deux temps. On a d’abord veillé à l’acquisition de connaissances sur le milieu marin en réponse aux défis que représentent les activités humaines. Puis, une attention particulière a été portée à la conservation des habitats et des ressources par l’étude du fonctionnement des écosystèmes côtiers et marins en fonction des activités anthropiques, de l’évolution du climat et du cycle des gaz à effet de serre. Les chercheur⸱euses de l’ISMER analysent donc les risques naturels, les changements climatiques et leurs impacts sous toutes leurs facettes, en conditions extrêmes ou évolutives en fonction des événements actuels ou passés. Par ailleurs, grâce aux installations de la station aquicole de Pointe-au-Père, des efforts importants sont consentis afin d’optimiser les performances des espèces d’intérêt pour les activités aquacoles. Cela se traduit par des recherches en génétique, en écophysiologie et en nutrition conduisant au développement de nouvelles technologies en aquaculture et en extraction de bioproduits marins.

Plus récemment, dans le cadre du programme Transformer l’action pour le climat, des travaux de recherche, en collaboration avec des partenaires, portent sur l’incertitude entourant le bilan du carbone de l’océan, sur l’atténuation du changement climatique basée sur l’océan, et enfin, sur les mesures à mettre de l’avant pour assurer une transformation juste et équitable. Ces recherches intersectorielles proposées sont des plus importantes sur les plans sociétal et scientifique, car elles permettent de trouver des solutions concrètes aux effets des changements climatiques… Le programme prévoit également l’établissement de collaborations avec des partenaires canadiens, autochtones et internationaux, provenant d’horizons disciplinaires variés.

De plus, d’importantes missions océanographiques ont été réalisées dans les deux hémisphères :

  • sur le Coriolis II dans le Saint-Laurent et même dans l’Atlantique Sud au large des côtes argentines;
  • dans l’Arctique canadien sur les navires de la Garde côtière canadienne Pierre Radisson et Amundsen;
  • en Antarctique sur le Sedna IV et ailleurs dans le monde sur les navires des partenaires de l’ISMER.

Les recherches des professeur.es de l’ISMER sont reconnues à travers le monde et soulèvent de façon régulière l’attention des médias, comme l’illustrent les nombreuses Découvertes de l’année du magazine Québec Science, les reportages aux émissions Découverte, La semaine verte, Les années lumière, etc., en plus des multiples entrevues que réalisent les scientifiques de l’ISMER à la radio, à la télévision ou dans la presse écrite.

Au niveau international, les chercheur⸱euses de l’ISMER ont établi des collaborations durables avec différentes institutions universitaires (Europe, Amérique, Afrique, Asie et l’Océanie) et participent à des programmes de recherche internationaux.

L’Institut a collaboré à la mise en place de la Technopole maritime du Québec (TMQ), du Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM) et du Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO), d’Innovation maritime et de l’Observatoire global du Saint-Laurent (OGSL). L’implantation de ces centres de recherche satellites pour répondre aux besoins de l’industrie et des divers partenaires avait pour but avoué de faire du secteur des sciences de la mer un rouage important d’un développement socioéconomique, basé sur les savoirs de recherche, de la région bas-laurentienne.

Travaux en écologie marine. Des caméras vidéos sous-marines appâtées sont utilisées pour monitorer la biodiversité des eaux de fond du golfe du Saint-Laurent de manière non destructrice. Ces travaux réalisés dans le cadre d’un partenariat entre l’ISMER-UQAR et Pêches et Océans Canada permettent, entre autres, d’étudier les interactions entre les espèces, notamment le homard américain et le crabe des neiges. Source : ISMER-UQAR et Pêches et Océans Canada.

Et vogue les sciences de la mer…

Depuis sa création, l’Institut a mis à la disposition de sa communauté et de ses partenaires du secteur maritime de nombreux outils de recherche à la fine pointe de la technologie. Ainsi, dès la première année d’exploitation de l’ISMER, en 2001, l’UQAR a fait l’acquisition du Coriolis II grâce à une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). Ce navire de 50 m est aujourd’hui le seul navire océanographique universitaire en mesure d’effectuer des recherches dans les eaux côtières de l’est du Canada. Il vient de sortir de sa cale sèche quinquennale avec de nouveaux échosondeurs à l’avant-garde de la technologie et une peinture réduisant le bruit rayonné par le navire. Une nouvelle flotte de carottiers pour l’échantillonnage des fonds marins fait aussi partie des acquisitions récentes grâce à l’appui du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et de Reformar, l’organisme à but non lucratif qui gère le Coriolis II.

D’autres subventions de la FCI, de Développement économique Canada (DEC) ou des organismes subventionnaires des deux paliers de gouvernement ont servi, entre autres :

  • à remplacer le réservoir d’eau et à relocaliser la prise d’eau de la station aquicole de l’ISMER;
  • à construire le laboratoire d’écotoxicologie avec une portion souterraine afin de diminuer le rayonnement cosmique pour la mesure de la radioactivité naturelle;
  • à déployer des radars haute fréquence le long des côtes de l’estuaire du Saint-Laurent;
  • à établir de nombreux laboratoires répondant aux besoins très diversifiés des professeur.es de l’Institut;
  • à agrandir la station et à renouveler son parc d’instruments en chimie et géochimie.

L’Institut a mis sur pied une station de recherche en acoustique marine au large de Rimouski pour comprendre et mesurer le bruit sous-marin rayonné par les navires afin de proposer des méthodes pertinentes pour sa réduction. Ce projet a été réalisé en partenariat avec Innovation maritime ainsi qu’avec plusieurs organisations, dont les entreprises rimouskoises Multi-Électronique et OpDAQ systèmes et des armateurs canadiens.

Au cours des prochaines années, grâce à une programmation scientifique renouvelée, à l’embauche de professeur.es ainsi qu’à la création de nouvelles chaires de recherche, l’ISMER poursuivra son développement en vue de faire de l’UQAR le partenaire incontournable pour la création de nouvelles initiatives d’envergure en sciences de la mer au Québec, au Canada et l’international. De telles initiatives sont déjà en cours et incluent le déploiement du programme Transformer l’action pour le climat, le développement d’une zone d’innovation sur l’économie bleue à Rimouski et à Grande-Rivière, où l’ISMER-UQAR serait au cœur des activités scientifiques, et des démarches pour le remplacement du Coriolis II et la participation maintenant possible du Canada au programme Horizon Europe. Avec des assises bien ancrées grâce à ses 25 dernières années d'activité, combinant des recherches aussi bien fondamentales qu’appliquées et formant une relève de pointe en sciences de la mer, l’ISMER est plus que jamais engagé dans son développement et dans la recherche de solutions concrètes face aux enjeux globaux issus des changements climatiques et pour assurer un développement durable du Saint-Laurent, des milieux marins et côtiers.

Avec des assises bien ancrées grâce à ses 25 dernières années d'activité, combinant des recherches aussi bien fondamentales qu’appliquées et formant une relève de pointe en sciences de la mer, l’ISMER est plus que jamais engagé dans son développement et dans la recherche de solutions concrètes face aux enjeux globaux issus des changements climatiques et pour assurer un développement durable du Saint-Laurent, des milieux marins et côtiers.

Quelques suites photographiques...
La plongée scientifique au service de l’océanographie. Les scientifiques se préparent à se mettre à l’eau sur le site de Pointe-au-Père (Rimouski) pour mesurer la diversité sous-marine et suivre la dynamique temporelle des grandes algues marines. Crédits photographiques : Stéphanie Vézina.
Plongée scientifique sur l’île d’Anticosti. Des suivis sont réalisés sur les grandes algues brunes formant des forêts dans les eaux claires de l’île pour mieux comprendre leur écologie. Source : ISMER.
ifremer
Projet de captage d'huîtres, coréalisé par l'UQAR et l'Ifremer, l'institut français de recherche entièrement dédié à la connaissance de l'océan. Source : ISMER.
​ SimulationCarrotage 1 [Cliquer et glisser pour déplacer] ​
Travaux de géologie marine. Dégel du pergélisol dans une falaise de l’Arctique. Crédits photographiques : Natalya Saprunova.
Laboratoire ISMER
Simon Faye, de l'ISMER-UQAR, observe une lame mince contenant des grains de pollen et des kystes de dinoflagellés. Examinés au microscope, ces échantillons contribueront à reconstituer le climat des derniers millénaires en Patagonie argentine. Source : ISMER.
Géologie marine
Travaux de géologie marine. Échantillonnage de tourbières de l’Arctique pour quantifier les flux de méthane suite au dégel du pergélisol. Crédits photographiques : Natalya Saprunova.
Simulation
11 septembre 2020, au large de Rimouski. Des centaines de litres de rhodamine sont dispersés. Il s’agit d’une expérience qui vise à améliorer les modèles de dérive océanique. Pour suivre la dispersion de ce colorant inoffensif, un drone et des embarcations munies de capteurs de fluorescence ont été utilisés. De plus, des dizaines de bouées dérivantes ont été mises à l’eau pour vérifier si leur trajectoire correspond à la dérive du colorant. Cette recherche pourrait faciliter les sauvetages en mer et la récupération des nappes de contaminants, dont le pétrole. Crédits pour le texte et la photographie Élie Dumas-Lefebvre, ISMER-UQAR.
Carrotage 1
Carottage hivernal de longues carottes sédimentaires au lac Walker (photo de gauche), situé sur la Côte-Nord, tout près de Port-Cartier, et au lac Grand (photo de droite), au Labrador. Crédits photographiques :  Obinna Peter Nzekwe et Juliette Girard.

  • Serge Demers
    ISMER-UQAR

    Serge Demers a été le premier directeur de l’ISMER, de 1999 à 2014. Il a dirigé plusieurs missions océanographiques dans l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent, dans la baie d'Hudson, dans l'Arctique canadien et ailleurs dans le monde. Il a contribué à la mise sur pied ou au fonctionnement d’organisations dans le domaine des sciences de la mer, dont le CRBM, le CIDCO, Innovation Maritime, l’OGSL, Reformar et Technopole maritime du Québec. Il a d'ailleurs présidé les conseils d'administration de la plupart de ces organisations.

  • Ariane Plourde
    ISMER-UQAR

    Ariane Plourde a été directrice de l'ISMER de 2013 à 2019 après une carrière de 25 ans en gestion de la recherche, dont huit ans à titre de directrice de l'Institut Maurice-Lamontagne. Elle a contribué à la création du RQM et de l’IFQM ainsi qu’au financement du programme Odyssée Saint-Laurent. Son appui a facilité la création du laboratoire international associé BeBEST et l'obtention du financement BEC.AR pour la formation d'étudiant.es argentin.es à l’ISMER. Elle a présidé ou joint  les conseils d'administration de plusieurs organismes au niveau provincial et national.

  • Guillaume St-Onge
    ISMER-UQAR

    Guillaume St-Onge est directeur de l’ISMER depuis 2020. Il a été le premier directeur du RQM, de son programme de recherche Odyssée Saint-Laurent et de l’IFQM (de 2016 à 2020). Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en géologie marine et a participé à de nombreuses expéditions en mer ou sur le terrain dans les deux hémisphères. Il préside le conseil d’administration de Reformar, l’organisme qui gère les navires de recherche Coriolis II et Lampsilis, et il siège aux conseils d’administration ou comités aviseurs de plusieurs organismes en sciences de la mer ou en recherche au niveau provincial, national et international.

Vous aimez cet article?

Soutenez l’importance de la recherche en devenant membre de l’Acfas.

Devenir membre Logo de l'Acfas stylisé

Commentaires