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Entretien avec Olivier Bernard, Pharmacien et vulgarisateur scientifique

Pour Olivier Bernard, être subjectif ne veux pas dire être biaisé ou manquer de rigueur, c’est plutôt s’engager dans une communication. 

Olivier Bernard
Illustration : Marine Le Dantic, Acfas / Crédit de l'image originale : Olivier Bernard - Wikimedia Commons.

[Entretien vidéo réalisé par Barbara Delacourt, corédactrice invitée du dossier Objectivité+Subjectivité du Magazine de l'Acfas.] 

Olivier Bernard pratique la pharmacie clinique où la dimension de communication l'allume particulièrement. Il aime discuter avec les personnes, comprendre ce qui les affecte, poser des questions, creuser. 

Depuis 2012, il pratique aussi la vulgarisation scientifique dans le même esprit. À travers les perceptions, les préconceptions, là aussi, il essaie « de comprendre ce qui interpelle les gens, pourquoi ils ont envie d'essayer tel produit ou de faire telle ou telle diète. » Dans le balado Dérives – qui traite de croyances pouvant mener jusqu'à la mort –, il amène les auditeurs dans sa quête de compréhension « en partie scientifique, en partie humaine ». 

Ainsi, il prend souvent comme point de départ les questions bien concrètes du public. Il y a des études, dit-il, qui soulignent que « les témoignages personnels ont un poids immense en matière de communication, qui dépasse souvent celui des données et des faits ». On aurait donc avantage à puiser dans cette matière qui est de l'ordre de l'expérience, du témoignage, de l'anecdote; tout en ne compromettant pas la rigueur, évidemment.

 


  • Entretien avec Olivier Bernard
    Pharmacien et vulgarisateur scientifique

     

    Entretien réalisé par Barbara Delacourt, corédactrice invitée du dossier Objectivité+Subjectivité
    Barbara Delacourt est doctorante en sciences de l’orthophonie à l’Université de Montréal. Réalisée sous la supervision de la professeure Ana Inés Ansaldo, ses recherches doctorales portent sur le maintien de la communication entre les personnes vivant avec une démence et leurs aidant·es, grâce au covisionnement de vidéos suscitant des émotions positives, dans le contexte des CHSLD. Passionnée par la vulgarisation scientifique, elle a participé à plusieurs concours, dont le concours de vulgarisation de la recherche de l’Acfas et Ma thèse en 180 secondes édition 2025, où elle a remporté le prix de Coup de cœur du public de son université.

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