Pour le no 111 d'À rayons ouverts, placé sous le thème Sciences et savoirs, la publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec présente ici un fort bel aperçu de ses collections traitant de l'évolution des connaissances, tout en soulignant l'apport du patrimoine scientifique de l'Acfas à ce riche héritage.
![Je suis honorée de participer à ce numéro qui rend hommage aux 100 ans de notre organisation, lâAcfas. Fondée en juin 1923 par un groupe de scientifiques francophones, dont lâéminent botaniste Frère Marie-Victorin et le radiologiste Léo Pariseau, lâAcfas contribue de façon exceptionnelle à la transmission des savoirs en français et à lâavancement de la communauté de la recherche depuis 1923. Au-delà de nous faire une place dans une publication qui mâest chère et de permettre la poursuite dâun fructueux partenariat, BAnQ offre à son lectorat un numéro qui éclaire la notion de patrimoine documentaire scientifique. Comment sâest constitué ce patrimoine et que contient-il? Quelles sont les traces de lâavancement des savoirs dans les fonds et les collections de BAnQ? Le portrait ne saurait être exhaustif, mais il suscite dâemblée lâintérêt par les scientifiques quâil nous fait découvrir et par les documents qui attestent le travail réalisé par ceux-ci sur le territoire québécois depuis le XVIIe siècle. Plusieurs des documents qui sont commentés au fil des pages ont obtenu un classement unique et important le 16 juin 2022, alors que le patrimoine documentaire de lâAcfas devenait partie intégrante du Registre de la mémoire du monde du Canada de la Commission canadienne pour lâUNESCO. En plus des publications imprimées et numériques produites par lâAcfas au cours de son histoire et détenues par BAnQ, lâinscription au Registre comprend les archives de notre organisation, conservées par le Service des archives et de gestion des documents de lâUniversité du Québec à Montréal (UQAM). Cette inscription est une grande source de fierté pour lâAcfas, qui voit ainsi reconnaître le rôle crucial quâelle a joué dans lâémergence du milieu scientifique francophone à lâéchelle de la province et du pays. Lâobtention de cette reconnaissance nâaurait pas été possible sans le concours de BAnQ et de lâUQAM, que je remercie et dont je salue lâengagement à notre égard.](/sites/default/files/inline-images/2024-02_sophiemontreuil_aro-111_couverture.jpg)
Je suis honorée de participer à ce numéro qui rend hommage aux 100 ans de notre organisation, l’Acfas. Fondée en juin 1923 par un groupe de scientifiques francophones, dont l’éminent botaniste Frère Marie-Victorin et le radiologiste Léo Pariseau, l’Acfas contribue de façon exceptionnelle à la transmission des savoirs en français et à l’avancement de la communauté de la recherche depuis 1923.
Au-delà de nous faire une place dans une publication qui m’est chère1 et de permettre la poursuite d’un fructueux partenariat, BAnQ offre à son lectorat un numéro qui éclaire la notion de patrimoine documentaire scientifique. Comment s’est constitué ce patrimoine et que contient-il? Quelles sont les traces de l’avancement des savoirs dans les fonds et les collections de BAnQ? Le portrait ne saurait être exhaustif, mais il suscite d’emblée l’intérêt par les scientifiques qu’il nous fait découvrir et par les documents qui attestent le travail réalisé par ceux-ci sur le territoire québécois depuis le xviie siècle.
Plusieurs des documents qui sont commentés au fil des pages ont obtenu un classement unique et important le 16 juin 2022, alors que le patrimoine documentaire de l’Acfas devenait partie intégrante du Registre de la mémoire du monde du Canada de la Commission canadienne pour l’UNESCO.
En plus des publications imprimées et numériques produites par l’Acfas au cours de son histoire et détenues par BAnQ, l’inscription au Registre comprend les archives de notre organisation, conservées par le Service des archives et de gestion des documents de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Cette inscription est une grande source de fierté pour l’Acfas, qui voit ainsi reconnaître le rôle crucial qu’elle a joué dans l’émergence du milieu scientifique francophone à l’échelle de la province et du pays. L’obtention de cette reconnaissance n’aurait pas été possible sans le concours de BAnQ et de l’UQAM, que je remercie et dont je salue l’engagement à notre égard.
Articles du numéro traitant du patrimoine scientifique de l'Acfas :
- Le fonds de l’Acfas : 100 ans de recherche se racontent
- Jacques Rousseau : botaniste, ethnologue et bâtisseur de l’Acfas
- Jacques Goldstyn : dessiner la science
- Recherche dans une canopée de savoirs
- 1Sophie Montreuil a été rédactrice en chef d’À rayons ouverts de 2006 à 2017 (NDLR).
- Sophie Montreuil
Acfas
Une riche collaboration entre l’Acfas, BAnQ et l’UQAM
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