OBJECTIFS : Étudier, dans le cerveau et le plexus myentérique (PM) de souris, la chronologie des évènements immunitaires en présence de MPTP ou de LPS. Étudier les effets du MPTP et de sa forme active, le MPP+, sur les cellules immunitaires.
MÉTHODES : Utilisation de lignées de souris transgéniques : CX3CR1-GFP, NFĸB-GFP et lysM-GFP. Injections par voie intra-péritonéale puis sacrifices à 6h, 24h, 48h, 72h, 96h et 120h. L’activité des cellules immunitaires a été observée ex vivo, in vivo et sur tissus fixés par microscopie. Études in vitro de cellules immunitaires en présence de différents marqueurs fluorescents.
RÉSULTATS : Les traitements induisaient une apparition rapide de cellules NFĸB-GFP+ dans le tissu, soit 24h et 48h après les injections respectivement. Les macrophages ramifiés monitoraient le milieu extracellulaire de manière active, que ce soit en présence de saline, de MPTP ou de LPS. Les cellules lysM positives patrouillaient dynamiquement le PM dès 24h après le traitement au MPTP pour perdre leur phénotype pro-inflammatoire après 72h. De plus, des changements de phénotype étaient observés chez les CX3CR1-GFP. In vitro, les cellules immunitaires étaient capable de transporter le APP+, un analogue fluorescent du MPP+.
CONCLUSION: Les cellules infiltrantes pourraient être celles impliquées dans les dommages neuronaux liés à la neurotoxine, et leur capacité in vitro à transporter le APP+ pourrait indiquer une activation directe de celles-ci suite aux injections de MPTP.