Les enseignantes et enseignants contractuels dans l’université du XXIe siècle

Collectif sous la direction de : Michaël Séguin, Françoise Guay, Marie-Pierre Boucher, David Lionel Lewis et Barah Héon-Morissette,

Le cahier en résumé

Ces actes sont le fruit d’une réflexion entreprise il y a plus de trois ans par un collectif de chargées et chargés de cours de Montréal et de l’Outaouais, réflexion qui s’est soldée par un colloque intitulé Subalternité et agentivité : les enseignantes et enseignants contractuels au sein des universités du XXI^e siècle. L’intention des initiatrices et initiateurs était d’aborder la situation des personnes chargées de cours de l’intérieur, et bien que nous soyons arrivés à la conclusion que le concept de subalternité rendait difficilement compte de l’agentivité de celles-ci, nous n’en appelons pas moins à un renouveau du cadre et des outils d’analyse.

Nos actes sont le reflet d’une réflexion en cours, à la fois foisonnante, complexe et critique, sur la place grandissante, mais toujours marginale, des personnes chargées de cours dans nos universités.

Après une première partie dressant un portrait général des emplois contractuels dans l’économie du savoir, notamment dans le monde universitaire, la deuxième aborde plus spécifiquement le quotidien des chargées et chargés de cours. Une troisième traite des concepts servant à décrire cette réalité, alors que la dernière offre une synthèse du panel de clôture, une conclusion en forme de manifeste, ainsi qu’un hommage au collègue Michel Sarra-Bournet, à qui est dédié ce cahier.

C’est là, à notre connaissance, le premier ouvrage collectif et scientifique traitant de la réalité des chargées et chargés de cours au Québec et au Canada – et qui plus est, il le fait à partir du point de vue des actrices et acteurs concernés.

Accès à la publication :

Version PDF : Cahier scientifique no 120 : Les enseignantes et enseignants contractuels dans l’université du XXI^e siècle

Version imprimée disponible sur demande au coût de 25.00 $, avant taxes - johanne.lebel@acfas.ca

Collectif sous la direction de : Michaël Séguin, Françoise Guay, Marie-Pierre Boucher, David Lionel Lewis et Barah Héon-Morissette

Michaël Séguin, professeur adjoint, Université Saint-Paul
Michaël Séguin est professeur adjoint à l’École Providence de leadership transformatif et spiritualité de l’Université Saint-Paul, à Ottawa. Titulaire d’un doctorat en sociologie de l’Université de Montréal, ses recherches et son enseignement portent sur la gestion de la diversité dans les OBNL, la formation à la diversité et à l’inclusion, le leadership inclusif et l’apprentissage transformatif. Militant au Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal de 2015 à 2021, il a notamment occupé la fonction de vice-président aux relations intersyndicales. Il se questionne désormais sur le rôle d’alliés que peuvent jouer les membres du corps professoral dans la création d’universités plus équitables pour tous les corps d’emploi

Françoise Guay, chargée de cours, Université de Montréal
Sociologue et chargée de cours, Françoise Guay enseigne les méthodes qualitatives et l’analyse de discours depuis 2009 au Département de sociologie de l’Université de Montréal. Elle représente les chargées et chargés de cours au Conseil de la Faculté des arts et des sciences, à l’Assemblée universitaire ainsi qu’à la Commission des études de l’Université de Montréal. Elle a été vice-présidente à la Vie universitaire au syndicat des chargées et chargés de cours de l’UdeM de 2015 à 2022 et a eu ainsi le plaisir de travailler avec les représentantes et représentants des chargées et chargés de cours des différentes facultés de l’Université.

Marie-Pierre Boucher, professeure, Université du Québec en Outaouais
Sociologue critique, Marie-Pierre Boucher est professeure au Département de relations industrielles à l’Université du Québec en Outaouais. Ses travaux portent sur la segmentation et les statuts d’emploi, la division sexuelle du travail, la marchandisation des activités sociales, et sur les politiques sociales, en particulier leur fiscalisation et l’aide sociale.

David Lewis, chargé de cours, Université de Montréal
David Lewis détient un baccalauréat en mathématiques, une maîtrise en physique, un doctorat en anthropologie, ainsi que quelques certificats. Il enseigne l’histoire et l’anthropologie du Japon depuis une vingtaine d’années, principalement à l’UdM, mais aussi, à l’occasion, dans les trois autres grandes universités de Montréal. Il a siégé à des instances universitaires ou syndicales des quatre mêmes universités – et a notamment été vice-président aux relations intersyndicales du SCCCUM de 2010 à 2015. Il est représentant des chargées et des chargés de cours dans diverses instances universitaires et facultaires à l’UdM et dans des instances départementales à Concordia.

Barah Héon-Morissette, chargée de cours, Université de Montréal
Percussionniste et artiste transdisciplinaire, Barah Héon-Morissette œuvre à la fois sur la scène des musiques nouvelles et dans les milieux de diffusion en arts visuels. Elle est titulaire d’un doctorat en Composition et création sonore de l’Université de Montréal. Dans ce cadre, elle a développé un langage gestuel avec le Système interactif de captation du mouvement en art performatif, le SICMAP. Barah Héon-Morissette a été chargée de cours à l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle enseigne à l’Université de Montréal et au cégep de Trois-Rivières.