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Martine Pelletier, Université de Montréal

« Dans le cadre des 100 ans de l'Acfas, un projet de constitution d'un herbier soulignant cet anniversaire a été réalisé en collaboration avec le Jardin botanique d'Espace pour la vie et l'Institut de recherche en biologie végétale (IRBV). Ce dernier a été créé trois ans avant l'Acfas, par l'un de ses fondateurs, Marie-Victorin, sous le nom de l'Institut botanique de l'Université de Montréal. Nous vous invitons ici à parcourir les différentes étapes de sa réalisation sous la plume de Martine Pelletier, un étudiante en sciences biologiques qui a pris part au travail de terrain. » La rédaction.

« Chaque année, l'Herbier Marie-Victorin intègre quelques centaines de spécimens de plantes séchées, récoltées par des scientifiques qui travaillent dans les domaines de l'écologie ou de la botanique. Les plantes qui composent l'Herbier de l'Acfas ont été cueillies et préparées en utilisant exactement les mêmes méthodes, et on peut donc les considérer à la fois comme des objets d'art et comme des spécimens scientifiques. Nous avons récolté des espèces abondantes dans les milieux naturels de Montréal et des environs. Les plantes ont été aplaties entre du papier buvard et des cartons ondulés, séchées à basse température, puis montées sur des cartons sans acide de qualité archivale. Elles ont finalement été encadrées avec une vitre offrant une protection contre les rayons ultraviolets pour assurer une meilleure préservation des couleurs. Chaque spécimen de l'Herbier de l'Acfas a un double qui sera préservé à perpétuité à l'Herbier Marie-Victorin. Ces doubles fourniront aux scientifiques des données sur l'écologie, l'évolution, la morphologie ou même la génétique des plantes. » Étienne Léveillé-Bourret, conservateur de l'Herbier Marie-Victorin et responsable du projet de l'Herbier de l'Acfas.

Herbier à 2
Deux planches de l'Herbier de l'Acfas.

 

Une collection de plantes pressées, séchées et montées

Par Martine Pelletier

Un herbier est une collection de plantes pressées et séchées, puis montées sur un carton muni d'une étiquette d’informations sur la plante elle-même et sur les circonstances entourant sa récolte. Ces spécimens sont idéalement entreposés dans des conditions d’humidité et de température contrôlées pour éviter la prolifération d'insectes indésirables et la détérioration des spécimens. Les personnes qui s’adonnent habituellement à la création d’herbiers sont des biologistes de plusieurs spécialisations pour lesquels l’identification de plantes est essentielle à leurs travaux. 

En recherche scientifique, les herbiers ont différents usages. Les spécimens d’herbiers sont utiles à la création de bases de données, à la connaissance de la répartition géographique des espèces, à la mise en place de mesures de conservation, ainsi qu’à la détection et au suivi des espèces exotiques envahissantes, et ce, en observant l’augmentation ou le changement de la répartition de ces espèces au fil des années. Aussi, des échantillons peuvent être utilisés pour des analyses de toutes sortes. Les herbiers servent également à l’apprentissage et à la curiosité de tous, les spécimens d’herbier étant consultables et les données floristiques accessibles sur le web ou sur demande.

Étape 1 : Préparation

Lors de la conception d’un herbier, il faut tout d’abord dresser une liste contenant les espèces de plantes que l’on désire récolter, pour ensuite planifier la récolte selon le moment où les espèces d’intérêt possèderont leurs parties reproductrices. Les livres dédiés à la flore québécoise, ainsi que les sites Internet présentant des bases de données d’observation d’espèces telles que iNaturalist.org, permettent d’avoir une très bonne idée des périodes de floraison et des milieux dans lesquels on peut retrouver ces espèces. 

Des cartes satellites sont aussi utilisées pour sélectionner des sites qui ont le potentiel de contenir ces espèces (figure 1). Généralement, les milieux visés pour la récolte vont différés tout au long de la saison. Au printemps, les plantes de sous-bois sont très nombreuses à fleurir, alors qu’au milieu de l’été ce sont plutôt les plantes provenant de champs et de terrains vagues qui seront en fleurs. Lors de la sélection, il faut également vérifier que ces milieux sont accessibles, et si une autorisation des propriétaires du terrain est nécessaire.

Après la planification des excursions, on prépare le matériel de terrain (figure 2). Pour la récolte de plantes, les outils incontournables sont :

  • une pelle pour déraciner les plantes herbacées;
  • un sécateur pour tailler les branches des arbres et des arbustes;
  • un cartable avec des pochettes transparentes permettant de conserver les plantes en bon état avant de les presser;
  • une presse de terrain pour les plantes fragiles qui risquent de flétrir.

Pour la prise de données scientifiques, les pièces indispensables sont :

  • une boussole pour vérifier les directions à noter;
  • des guides de terrain ou des clés d’identifications pour identifier au besoin des espèces sur place;
  • puis finalement un cahier préférablement hydrofuge, pour noter les informations sans risquer la détérioration des pages par la pluie.
milieux et matériel
Figure 1 (à gauche) : Sélection de milieux dans la région de Montréal ayant le potentiel d’héberger des espèces d’aubépines ( genre Crataegus), à l’aide du logiciel satellite Google Maps (07/07/2022).
Figure 2 (à droite) : Matériel de terrain utilisé pour la récolte : cartable à pochettes transparentes, pelle, sécateur, cahier de notes hydrofuge, boussole et presse de terrain préassemblée (25/07/2022).

Les préparatifs terminés, on se rend dans les milieux sélectionnés et on part à la recherche des plantes (figures 3 et 4). Une fois sur place, il est suggéré d’explorer le terrain de fond en comble, puisqu’il est possible que certaines espèces soient plus localisées ou plus rares, ou qu’il y ait de petites zones ayant des conditions environnementales particulières (lumière, humidité) et très variables, et ce dans un même habitat. Ce repérage attentif permet parfois de découvrir des espèces surprenantes.

plaine et boisé
Figure 3 (à gauche) : Recherche de plantes sauvages des villes et des champs, dans une plaine urbaine aux abords d’un chemin de fer abandonné de Montréal (03/06/2022).
Figure 4 (à droite) : Recherche de plantes de sous-bois printanières et de plantes de milieux humides, dans un boisé accessible à partir du boulevard Sainte-Marie, au nord de la Ville de Laval. (08/06/2022).

Étape 2 : Prise de données de la plante et de son milieu

Une fois que l’on a trouvé une plante répondant aux critères déterminés, on note les caractéristiques écologiques du milieu, et les caractéristiques observables de l’espèce qui n’apparaissent pas sur le spécimen ou qui sont susceptibles de disparaître avec le temps. Ces notes permettent aux scientifiques de mieux comprendre les facteurs écologiques qui influencent la répartition géographique et l’écologie des espèces. Elles sont aussi utiles à l’identification de l’espèce (figure 5).

Par exemple, les caractéristiques pertinentes à noter sont celles qui pourraient ne plus être observables une fois que le spécimen d’herbier sera sec. Il est par exemple utile de mentionner la couleur des fleurs puisque celle-ci peut ternir. L’odeur est également utile à noter lorsqu’elle est bien perceptible, puisqu’elle se perd souvent au séchage (figure 6). 

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Figure 5 (à gauche) : Prise de notes sur l’environnement et sur un individu de l’espèce Anthriscus sylvestris (anthrisque des bois), dans une plaine arbustive de Montréal, dans un cahier aux pages hydrofuges (03/06/2022).
Figure 6 (à droite) : Prise de notes des informations qui disparaitront une fois que le spécimen de l’espèce Fragaria virginiana (fraisiers des champs) aura séché, comme la couleur des fleurs ou les odeurs particulières. Specimen pris aux abords d’un chemin de fer abandonné à Montréal (03/06/2022).

Les caractéristiques du milieu sont également à noter. Il faut avant tout prendre en note la localisation de l’espèce pour ajouter cette observation à la base de données. Ensuite, on notera les caractéristiques propres à l'espèce, tels que le type de sol favorable à la croissance, l’exposition et l’intensité de lumière obtenue selon la présence des arbres, l’abondance d’individus de cette espèce par rapport à la proximité entre ceux-ci, ainsi que leur répartition, la présence d’une pente au sol, et toutes autres informations pertinentes selon l’individu récolté (Figures 7 et 8).

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Figure 7 (à gauche) : Prise de notes sur l’environnement de l’espèce Crataegus chrysocarpa, var. chrysocarpa (aubépine dorée) tel que les espèces d’arbres compétitrices dans un rayon de 10 m. Plaine arbustive à Montréal (26/05/2022).
Figure 8 (à droite) : Observation du milieu et des espèces voisines de l’espèce récoltée Galium album (gaillet blanc) au bord d’un boisé à Boucherville, que l'on peut caractériser comme une plaine herbacée possédant majoritairement l’espèce Anthriscus sylvestris (anthrisque des bois), ainsi que plusieurs graminées (07/06/2022).

Étape 3 : Récolte des spécimens

Après avoir noté toutes les informations pertinentes, vient le temps de récolter les individus ciblés. Avant tout, il faut être certain que l'impact de la récolte soit négligeable sur la population de cette espèce (figure 9). La récolte d’individus ayant une faible aire de répartition, ou dont la quantité est réduite, pourrait contribuer à la disparition de cette espèce dans l’habitat visité. Il faut donc récolter très parcimonieusement et éviter les espèces globalement ou localement rares.

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Figure 9 (à gauche) : Abondance observable de l’arbuste Spiraea alba (spirée blanche) dans une plaine herbacée à Stanstead. La récolte de quelques échantillons aura un impact négligeable sur la population présente. Il est donc acceptable d’en récolter quelques-uns (24/07/2022).
Figure 10 (à droite) : Récolte d’un individu de l’espèce Galium palustre (gaillet palustre) dans un boisé à Longueuil. L'usage d’une pelle appropriée permet de récolter l’ensemble de l’individu, tout en manipulant la plante parcimonieusement afin de ne pas abîmer celle-ci (02/06/2022).

Lorsqu’on récolte un spécimen d’herbier, on s’assure d’obtenir un spécimen de qualité et le plus complet possible pour que celui-ci puisse être identifié sans ambiguïté. Ainsi, les individus en bon état et qui possèdent un maximum de caractères représentatifs de cette espèce sont favorables à la récolte, tel qu’un individu comportant des fleurs non fanées et des feuilles complètes (figure 10). Il est également pertinent de récolter les racines afin que le spécimen d’herbier soit complet (figure 11). Cependant, lorsque l’individu est arborescent, arbustif ou qu’il a une croissance sur plusieurs années, il est parfois préférable de ne prendre qu’un échantillon sans retirer les racines, pour que l’individu puisse survivre et continuer à croître.

Une fois les individus récoltés sur le terrain, on peut les entreposer dans un cartable contenant des pochettes transparentes, permettant une bonne conservation jusqu’au pressage (figure 12). Les individus peuvent également être directement pressés sur place, lorsque le spécimen est plus fragile et qu'on risque de l’abîmer lors du transport.

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Figure 11 (à gauche) : Individu de l’espèce Lycopus americanus (lycope d’Amérique) récolté en entier, du bout de la tige jusqu’à la racine, au bord d’un fossé à Stanstead (24/07/2022).
Figure 12 (à droite) : Entreposage d’individus de plantes fraîchement récoltées (dans un boisé à Laval) à l’intérieur d’un cartable contenant des pochettes transparentes. Cette méthode peu encombrante permet d’éviter le dessèchement des plantes et offre un transport minimisant les dommages sur celles-ci, mais cette pratique est à éviter lors des récoltes de plantes fragiles (08/06/2022).

Étape 4 : Presse et séchage

Une fois les individus collectés, il est temps de les faire sécher. On prépare d’abord les individus en retirant tout le surplus de terre. Ensuite, les spécimens sont pressés, ce qui permettra de retirer l’humidité, de diminuer l’espace nécessaire pour leur entreposage, puis de conserver la forme des feuilles et des autres parties planes.

Pour presser les spécimens, il faut d’abord les positionner à l’intérieur d’une paire de journaux de la taille équivalente à la planche de l’herbier. Comme l'objectif est de maintenir un maximum de caractères de la plante, il est souhaitable de voir les deux côtés des feuilles et les fleurs sous plusieurs faces, puis de choisir un positionnement permettant de disposer le spécimen entier dans l’espace du journal, généralement en pliant ou en coupant les spécimens (figures 13 et 14).

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Figure 13 (à gauche) : Pressage sur le terrain du spécimen d’herbier de l’espèce Crataegus chrysocarpa (var. chrysocarpa), récolté dans une plaine arbustive à Montréal. Cette méthode permet de conserver dans le meilleur état possible des spécimens fragiles ou possèdant de grandes fleurs pouvant tomber ou faner. Une fois la récolte de la journée terminée, il est préférable de vérifier si les spécimens ont été bien disposés, afin de s’assurer d'un séchage de qualité (26/05/2022).
Figure 14 (à droite) : Les spécimens récoltés lors de l’excursion sur le terrain sont placés et pressés l’après-midi même, tel qu'on le voit ici avec la préparation du spécimen de l’espèce Anthriscus sylvestris (anthrisque des bois). Lorsque le spécimen est trop volumineux, certaines parties seront retirées, mais en s’assurant de conserver un vestige de leur présence sur le spécimen d’herbier (03/06/2022).

Lorsque les spécimens d’herbiers sont positionnés, il faut les écraser à l’aide d’une presse à herbier. Cet instrument de forme rectangulaire est composé de mousses et de buvards permettant l’absorption de l'humidité, puis de cartons permettant la circulation de l’air entre deux planches de bois qui servent d’étau afin d'aplanir les spécimens. Des sangles sont utilisées pour imposer une forte pression afin que les feuilles ne deviennent pas ondulées lors du séchage (figure 15).

Une fois ces étapes terminées, il ne reste plus qu'à placer la presse contenant les spécimens dans un séchoir. Cet appareil isolant propulse de l'air à grande vitesse à l’intérieur de la presse (figure 16). Cette stratégie permet d’obtenir un séchage rapide, soit entre 24 h et une semaine selon l’humidité initiale de la plante, son épaisseur et l’environnement au moment du séchage.

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Figure 15 (à gauche) : Préparation d’une presse à herbier pour le séchage. Celle-ci est composée de cartons pour la rigidité, de buvards pour l’absorption de l’humidité et de journaux pour protéger les plantes. Des mousses sont également utilisées lors des premières journées de séchage dans le but d’absorber le trop plein d'humidité des plantes fraîchement récoltées. Une paire de planches de bois et des sangles sont utilisées pour soutenir le tout (03/06/2022).
Figure 16 (à droite) : Les spécimens pressés sont ensuite entreposés dans un séchoir, un appareil offrant une forte ventilation et une source de chaleur. L’appareil représenté est composé d’un ventilateur industriel, d’un sac de plastique et de sangles. De taille modeste, il peut être transporté lors de récoltes éloignées (15/07/2022).

Étape 5 : Identification des spécimens d’herbiers

Vient ensuite l’étape d’identification des spécimens d’herbiers collectés. L’identification peut se faire sur le terrain lors des récoltes à l’aide de clés d’identification ou de guides de terrain (figure 17), mais dans certains cas, il est plus facile ou même nécessaire d’identifier les plantes après le séchage en utilisant une bonne loupe ou un microscope. Plusieurs références sont disponibles pour l’identification (figure 19). Il y a les ouvrages imprimés, comme la Flore laurentienne. D’autres sont disponibles gratuitement sur le web, comme Go Botany ou les clés de FloraQuebeca. Ces dernières permettent d’identifier un grand nombre d’espèces de plantes présentes au Québec. Quelques guides comme ceux de Fleurbec peuvent également être utilisés.

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Figure 17 (à gauche) : L’identification de l’espèce Crataegus chrysocarpa, var. chrysocarpa (aubépine dorée) a été faite sur le terrain à l’aide d’une clé d’identification, dans une plaine arbustive à Montréal. Il est plus efficace d’identifier les espèces au moment où elles possèdent le plus de caractères morphologiques, tel que la présence de fleurs dans ce cas-ci (26/05/2022). 
Figure 18 (à droite) : (07/06/2022): L’utilisation de photos des plantes récoltées sur le terrain – ici l’espèce Rubus allegheniensis (ronce des Alléghanys) récoltée dans un boisé à Boucherville – facilite l’identification des espèces une fois que celles-ci ont séchées et perdues certains caractères, telle la couleur et l'apparence générale (07/06/2022).

Lorsqu'on identifie un spécimen d’herbier, certains outils sont indispensables. Une loupe possédant idéalement un grossissement de 15x à 20x, ainsi qu’une bonne règle à mesurer pour comparer les caractères du spécimen d’herbier à ceux des espèces dans la littérature. Il est également possible de consulter des spécimens d’herbiers, par exemple à l’Herbier Marie-Victorin (figure 20). Une fois l’espèce identifiée, on vérifie le nom latin accepté par la communauté, puisqu’il est possible que celui-ci ne soit pas à jour dans la littérature consultée. Le site Canadensys, un réseau de plusieurs universités, jardins botaniques et musées offre des informations à jour sur les espèces canadiennes, et il possède une base de données des plantes vasculaires, nommé Vascan, où on y trouve les noms latins des espèces de plantes actuellement acceptés, ainsi que leur répartition au Canada.

Une fois l’identification complétée, il ne reste qu’à produire les étiquettes. Un modèle est offert sur le site de l’Institut de recherche en biologie végétale, dans la section de l’Herbier Marie-Victorin. On y inscrit l’information sur le spécimen monté et les informations inscrites dans les bases de données de l’herbier.

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Figure 19 (à gauche) : Identification du spécimen d’herbier Erysimum hieraciifolium (vélar à feuilles d'épervière) à l’aide de plusieurs méthodes : clés d’identifications accessibles sur le web, clés provenant de la littérature imprimée, ainsi que d'ouvrages spécialisés sur les espèces selon un type d’habitat spécifique (11/07/2022).
Figure 20 (à droite) : Comparaison du spécimen Cornus racemosa (cornouiller à grappes) à identifier à l’aide de spécimens d’herbiers pouvant potentiellement être de la même espèce, provenant de l’Herbier Marie-Victorin. Un microscope est également utilisé pour observer les caractères les plus fins (01/08/2022).

 

Diffusion et présentation de l'Herbier de l'Acfas

Herbier de l'Acfas
Étienne Léveillé-Bourret, conservateur de l'Herbier Marie-Victorin et responsable du projet de l'Herbier de l'Acfas, en compagnie de Sophie Montreuil, directrice générale de l’Acfas, présentent un spécimen de l’Herbier de l’Acfas monté et encadré selon les règles de l’art. La plante est déposée sur un carton sans acide de qualité archivale, et la vitre offre une protection contre les rayons ultraviolets.

 


  • Martine Pelletier
    Université de Montréal

    Martine Pelletier est étudiante en 3e année de baccalauréat en sciences biologiques à l’Université de Montréal. Son intérêt pour la biodiversité et la botanique l’a incité à se lancer dans le projet de création de l'herbier commémoratif conçu pour le 100e anniversaire de l’Acfas, et réalisé sous la direction du Dr Étienne Léveillé-Bourret de l’Institut de recherche en biologie végétale. Ce projet allait lui permettre d’enrichir ses connaissances sur les différentes sphères de la botanique et d’expérimenter plusieurs aspects de la confection d’un herbier. En tant que biologiste, elle entend étudier les domaines permettant de mettre en place des mesures de conservation, et elle aspire à sensibiliser les individus aux enjeux environnementaux et à la protection de la biodiversité. À l'automne 2022, elle a réalisé un stage afin d’augmenter les connaissances sur le genre Crataegus, dont l’objectif était de faciliter l’identification des espèces pour aider à leur conservation.

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