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Laurent Hébert-Dufresne, Université du Vermont et Université Laval, Jean Marc Fontan, UQAM

On serait face à une crise systémique à l’échelle planétaire, tant du côté des risques d’effondrement des écosystèmes que de l’emballement du régime climatique. L'urgence de ces questions, auxquelles s'ajoutent les instabilités sociales, amène la question du changement à l'avant-plan. Comment modéliser les dynamiques de changement? Comment penser le changement aux différentes échelles de réalité? Que nous dit la littérature? Quelles voies prendre pour durer? Comment notre cadre de pensée pense-t-il la crise?

Bifurquer. Bifurcation. Prendre un nouvel embranchement, produire de nouvelles cartographies.

La présente conversation éditoriale explore le thème du changement, avec les deux corédacteurs invités du dossier BIFURCATION, à partir de 4 perspectives : l’état du monde, les dynamiques de changement, le changement à l’échelle des communautés et le sens à donner aux changements.

Bif

L’État du monde

Johanne Lebel1 : Jean-Marc Fontan, dans le cadre du présent dossier vous présentez un manifeste pour un changement global, en collaboration avec Juan-Luis Klein, où vous proposez rien de moins qu’un refondement de l’ordre civilisationnel. Quelle est votre vision de l’état du monde, qu’est-ce qui dysfonctionne?

Jean-Marc Fontan : L’humanité a connu différentes phases de développement. La phase actuelle en est une de grande convergence au plan institutionnel et organisationnel. Malgré des différences culturelles importantes entre les formations sociétales, ces dernières n’en sont pas moins guidées par les paramètres de la Modernité : un modèle économique marchand, dominé par la finance spéculative et centré sur la croissance de la production et de la consommation de biens et de services; un cadre politique reposant sur un rapport souverain à un territoire national géré par une organisation publique centrale; un environnement juridique construit autour du principe de la propriété privée, de droits individuels et sociaux, et de relations contractuelles négociables; enfin, un univers social multiforme modulé autour de la famille (de recomposée à étendue, entre personnes appartenant ou non à des genres différents) et d’organisations à visée non lucrative. Ce développement civilisationnel a généré et amplifie cinq grands enjeux, lesquels produisent un ensemble de tensions, de conflits et de dysfonctionnements :

  • Écologique : réchauffement climatique, pollutions, réduction de la biodiversité…
  • Économique : concentration des richesses, inégalités sociales entre pays et entre les populations de ces derniers…
  • Politique : concentration des pouvoirs politiques et gouvernance par le haut…
  • Social : racisme, discrimination, déqualification, non-respect des différences…
  • Éthique : dilution du rapport au sacré, perte de repères, de sens…

Face à ces tensions, nous avons le choix de continuer à les amplifier ou de les réduire à leur plus simple expression. Ces choix ne sont pas anodins et en dépend la survie de l’Humanité dans la modestie, la décence et la dignité. La voie de la modestie, de la décence et de la dignité a historiquement été proposée par des idéateurs et idéatrices, mais elle a été peu ou pas suivie. En attestent les acquis historiques sur le plan des droits, sous toutes leurs formes, de la démocratie, sous toutes ses couleurs, de la solidarité et de l'équité, par la social-démocratie et le providentialisme, et du respect des différences et du libre arbitre. Le confirment aussi les multiples expérimentations institutionnelles et organisationnelles relevant du bien vivre ensemble, du commun, des modes de vie respectueux des milieux et du bien-être des écosystèmes…

La voie de la modestie, de la décence et de la dignité a historiquement été proposée par des idéateurs et idéatrices. [...]. Le confirment les multiples expérimentations institutionnelles et organisationnelles relevant du bien vivre ensemble, du commun, des modes de vie respectueux des milieux et du bien-être des écosystèmes…

Si nous disposons d’un patrimoine riche en innovations culturelles s’inscrivant dans les registres du politique, de l’économique et du social, il nous faut aussi compter sur les avancées à faire aux plans cognitif, juridique, éthique. Certes, nous disposons de l’appareillage scientifique pour faire progresser les connaissances. Cet appareillage doit toutefois explorer de nouvelles voies de travail et surtout apprendre à composer cognitivement avec les autres types de savoirs. Notre environnement juridique demande aussi à être retravaillé afin de donner préséance sur le droit privé, au droit communal à visées écologiques et sociales. Enfin et surtout, nous avons à renouer avec la dimension sacrée des choses, de la Nature, non pas au sens religieux du terme, en idéalisant et vénérant un pouvoir divin dictat du bien et du mal, mais bien au sens éthique spinozien d’une voie à suivre consistant à associer la raison humaine à l’œuvre universelle de montée en étendue de la Nature.

Les dynamiques de changements

Johanne Lebel : Laurent Hébert-Dufresne, vos travaux de recherche visent à comprendre, à modéliser et à mesurer la circulation de « l'information », idées ou contagion virale, au sein des systèmes complexes, tels que les sociétés humaines. Les dynamiques de changement, de circulation et de bifurcation sont votre quotidien. Pouvez-vous nous introduire à certaines de ces dynamiques?

Laurent Hébert-Dufresne : Plusieurs dynamiques sociales que l’on observe aujourd’hui peuvent être interprétées comme des contagions. De notre côté, on essaie simplement de comprendre comment ces flux se propagent dans nos sociétés, qu'il soit question de la propagation d'un virus, de la transmission d'une idée ou même de la coordination autour des mouvements sociaux. Pourquoi certaines épidémies disparaissent-elles aussi vite qu’elles sont arrivées alors que d’autres envahissent la planète? Pourquoi faut-il parfois entendre la même idée plusieurs fois avant de la comprendre et de la retransmettre à d’autres?

Une intuition fondamentale développée par la « science des contagions » tourne autour de l'existence de transitions critiques dans de telles dynamiques. Si la probabilité de transmission est trop faible, la contagion meurt. Si la probabilité est assez élevée pour qu'un individu transmette en moyenne à au moins un autre individu, la contagion survit et se répand. En épidémiologie, cette moyenne est souvent appelée le nombre de reproductions de base d'une épidémie, mais le concept s'applique aussi à la transmission d'idées ou de comportements.

Une intuition fondamentale développée par la « science des contagions » tourne autour de l'existence de transitions critiques dans de telles dynamiques. Si la probabilité de transmission est trop faible, la contagion meurt. Si la probabilité est assez élevée pour qu'un individu transmette en moyenne à au moins un autre individu, la contagion survit et se répand. En épidémiologie, cette moyenne est souvent appelée le nombre de reproductions de base d'une épidémie, mais le concept s'applique aussi à la transmission d'idées ou de comportements.

Le nombre de reproductions de base n'est cependant pas suffisant pour bien comprendre une contagion. Ce nombre dépend autant du pathogène que de la population dans laquelle il se répand, et l'état initial de cette population est particulièrement important. Par exemple, on considère souvent que la propagation d'idées adopte une dynamique dite de contagion complexe; contrairement aux contagions simples propres à l’épidémiologie. Les contagions complexes se différencient par le fait que plusieurs expositions sont parfois nécessaires; le deuxième contact est alors plus « contagieux » que le premier, et le troisième plus que le deuxième. Les contagions sociales ne sont pas transmises par une particule virale qui envahirait notre esprit, mais par un phénomène de renforcement social, comme exploré, entre autres, dans les travaux du sociologue Damon Centola.

Les contagions complexes sont plus difficiles à décrire, car elles ont souvent des régimes de « bistabilités ». Une même idée, par exemple le port du masque, peut soit envahir complètement une population ou encore, personne, selon les conditions initiales de la communauté : éducation, idées préconçues, conditions de santé, etc. Par ailleurs, le même genre de bistabilité se produit en écologie, où la majestueuse forêt de l’Amazonie cohabite avec les savanes arides du Cerrado au Brésil; deux états stables, mais très différents, d’un même système. Ce phénomène se retrouve donc dans la dynamique d’épidémies lorsqu’on considère l’aspect psychologique et comportemental d’une population qui peut, ou pas, changer, s’adapter et se protéger contre la propagation de la maladie.

Ce que les transitions critiques et la bistabilité nous disent, c'est qu'il est rarement nécessaire d'agir sur la majorité des éléments d’un système pour en changer l'état. Il y a souvent une minorité d’éléments qui peuvent agir comme points de contrôle. Il est alors très utile de savoir que la connaissance de ces points peut aider à diriger la trajectoire d'un système avec peu d'efforts. Il y a une zone instable entre deux états stables, et il faut simplement pousser le système dans la bonne direction pour que la dynamique fasse le reste. Ainsi, comme la forêt amazonienne pourrait s’effondrer sous un réchauffement climatique de quelques degrés, une pandémie peut être contrôlée si quelques personnes propagent des messages bien pensés et diffusés efficacement. Les données sur la transmission de la COVID-19 nous le montrent : ce n’est pas les actions des individus lambdas qui maintiennent la pandémie, mais les plus rares événements de super-dissémination.

Le changement à l’échelle des communautés

Johanne Lebel : Dans les systèmes complexes que sont les sociétés humaines, on a tendance à penser le changement à l’échelle des individus (micro) ou à celle de l’État (macro). Mais qu’en est-il de l’échelle « méso », celle des groupes, des communautés, des villages?

Laurent Hébert-Dufresne : La science des systèmes complexes s'est développée autour d'une boîte à outils théorique et mathématique qui permet de passer du microscopique au macroscopique. Comment les règles simples qui dictent les interactions entre les éléments d'un système peuvent-elles permettre l'émergence d'un comportement global sans coordination « par le haut »? Comment un banc de poissons agit-il en collectivité en l’absence d’un chef? Comment une colonie de fourmis construit-elle des cités tout en cultivant des champignons, alors qu’une fourmi seule nous paraît si bête?

La majorité des outils permettant de répondre à ces questions proviennent de la physique, où ils étaient utilisés pour répondre à des questions similaires, mais plus spécifiques : comment une structure cristalline propage-t-elle un signal alors qu’une molécule seule ne le peut pas?

La propriété d’émergence est au cœur de la réponse à ces questions, car more is different, comme l'écrivait le physicien américain Philip W. Anderson. Le tout est plus que la somme de ses parties : autrement dit, les propriétés des systèmes complexes ne sont souvent visibles qu’en regardant l’ensemble. Peter Dodds du Centre de systèmes complexes du Vermont illustre souvent l’émergence de la façon suivante : « Il n’y a pas d’amour dans un atome de carbone, pas d'ouragan dans une molécule d’eau, et pas de crise financière dans une pièce de monnaie. »

Lorsque vient le temps de comprendre, pour la contrôler, une propriété émergente indésirable comme une épidémie, les règles microscopiques ne vont pas à elles seules expliquer les propriétés macroscopiques. De fait, les propriétés macroscopiques sont souvent modulées par ce qui se passe à l'échelle mésoscopique. Par exemple, si une crise émerge dans un système macroscopique comme une société, les règles microscopiques soit celles « régissant » les individus sont, en quelque sorte, traduites ou modulées, par la structure mésoscopiques, soit l’échelle des groupes et des communautés.

Lorsque vient le temps de comprendre, pour la contrôler, une propriété émergente indésirable comme une épidémie, les règles microscopiques ne vont pas à elles seules expliquer les propriétés macroscopiques. De fait, les propriétés macroscopiques sont souvent modulées par ce qui se passe à l'échelle mésoscopique. Par exemple, si une crise émerge dans un système macroscopique comme une société, les règles microscopiques soit celles « régissant » les individus sont, en quelque sorte, traduites ou modulées, par la structure mésoscopiques, soit l’échelle des groupes et des communautés.

Dans son article de 1962, un classique, L'architecture de la complexité2, Herbert Simon raconte l’histoire de deux horlogers, Hora et Tempus qui fabriquent des montres à partir de 1000 pièces délicates. Leurs montres sont si délicates qu’à chaque fois que leur travail est interrompu, ils doivent recommencer la tâche à zéro. Bien que leurs montres sont équivalentes, Hora prospère alors que Tempus se dirige vers la faillite. Chez Tempus, les montres sont assemblées en utilisant les 1000 pièces en succession, ce qui prend en théorie une heure de travail, mais la probabilité que Tempus soit interrompu est d’environ 1% par pièce à assembler. Chez Hora, le montage des montres est fait à partir de 100 modules de 10 pièces, ensuite combinés en 10 composantes de 10 modules, pour enfin être assemblées pour former le produit final. Hora doit donc accomplir 111 tâches par montre, chacune prenant une heure, ce qui fait que ses montres sont beaucoup plus lentes à assembler. Par contre, pour chaque tâche, Hora n’utilise que 10 pièces; donc bien que Tempus ait plus de chance de compléter une montre sans interruption, il perd en moyenne 20 fois plus de temps qu’Hora lors d’une interruption. Au final, l’approche modulaire d’Hora fait en sorte qu’il produit des montres environ 4000 fois plus vite que Tempus (1/111 * 20 * 0.99^10 / 0.99^1000).

La parabole illustre pourquoi la structure en groupe semble omniprésente dans la nature, et pourquoi par exemple nos corps sont divisés en organes avec des tâches distinctes plutôt que d’être constitués d’une seule masse de cellules qui digère, pense et respire d’une seule « voix ». La même logique d’organisation se retrouve dans une société d’humains. Prenons encore une fois en exemple le port du masque lors d’une pandémie, et « observons » sur le terrain les 10 premières personnes invitées à porter un masque au quotidien, et éparpillons-les au sein d’une grande ville. Si elles sont seules à porter un masque à l’épicerie, dans une culture où ce n’est pas la norme, elles ressentiront une certaine gêne et, de plus, elles n'auront que peu, ou pas, d’effets de « pression sociale ». Par contre, si les 10 personnes habitent le même quartier et qu’elles visitent les mêmes commerces, non seulement il y a un renforcement social qui les maintiendra dans leur détermination à porter le masque, mais elles auront plus de chance de convaincre un voisinage, un quartier ou une communauté.

En épidémiologie, c’est à l'échelle mésoscopique, qu’on essaie donc de prendre la « température » d'une situation. Quelles mesures sont en place? Quelle est l’attitude des membres de la collectivité? On peut alors non seulement savoir combien de personnes souffrent d’une maladie infectieuse, et il est possible de modéliser si la communauté est en voie de rétablissement (si des mesures sont mises en place) ou si les choses empirent (si les gens manquent de désinfectant). Comprendre les besoins, les incertitudes et les peurs à l'échelle des communautés nous aide donc à mieux prédire comment la transmission d'une maladie entre individus peut mener à une pandémie globale.

Le sens à donner aux changements

Johanne Lebel : Jean-Marc, vous dites que l’enjeu, quand il est question de transition, est d’être en mesure de donner un sens aux transformations souhaitées. Sur l’importance de cette dimension, vous rejoignez Donella Meadows, cette spécialiste de l’approche système qui a contribué au rapport Meadows, The Limits to Growth (connu sous le nom du rapport du Club de Rome). Dans son article Leverage Points: Places to Intervene in a System3, elle place la question du « sens » en haut de la liste des 12 leviers pouvant modifier le cours d’un système. Ces valeurs profondes souvent implicites, impensées, constituent selon Donella Meadows, « le paradigme d'une société, ses croyances les plus profondes quant au fonctionnement du monde [tracduction de l'auteure]4 ». Quel sens, quelles valeurs le changement souhaité devrait-il porter?

Jean-Marc Fontan : Une caractéristique centrale de l’écosystème terrestre repose sur une tendance intrinsèque à favoriser la diversité des formes de vie. Cette capacité s'appuie à la fois sur les principes de la complémentarité et de la concurrence, tout en maintenant une règle de captation d’énergie ou de prédation pour permettre à la vie d’exister et de se reproduire. Il n’y a donc pas en soi, affirmait Baruch Spinoza, de bien ou de mal, mais plutôt, pour soi, de bons et de mauvais comportements, lesquels sont plus ou moins favorables à l’espèce et au maintien du principe d’étendue de la Nature (de ce qui est).

La grande famille des Hominidés a lentement pris ses distances par rapport à ce principe d’existence par et dans la diversification des formes de vie. Nous en sommes arrivés, aujourd’hui, à penser par l’utilité notre rapport à la Nature afin d’en tirer un excès de bien-être, une croissance tous azimuts, faisant des composantes des écosystèmes naturels des « ressources » au service de notre propre développement, d’une évolution nombriliste.

Ce recentrement sur soi et pour soi, doublé d’une grande performativité de la « culture » comme moteur central de notre développement, a certes permis de grandes prouesses cognitives et technologiques, mais il a aussi engendré un étiolement de la qualité de notre rapport à la Nature et un dimorphisme important entre les espèces vivantes et au sein même de chaque espèce (discrimination, aliénation, exploitation). Ce dimorphisme s’est manifesté au plan biologique et surtout sur le plan des sociétés humaines par l’adoption de rapports sociaux profondément inégalitaires et inéquitables.

Nous pouvons faire le choix de recentrer nos comportements et notre évolution sur les principes qui ont facilité notre émergence comme une des « familles du vivant ». Nous pouvons faire de la morale un sous-élément d’une éthique du vivant et non définir la morale en fonction de critères hautement anthropocentrés et égoïstes. Agir ainsi permettrait de continuer de participer au grand mouvement qui a permis, permet et permettra à la Nature et à l’Univers de s’étendre dans des formes simples et complexes, continuellement renouvelées. Pour y parvenir, nulle autre voie que celle de refonder le grand récit qui nous a permis d’atteindre le niveau actuel de développement de notre espèce. Le refonder en s’attaquant aux sources mêmes de la dérive. Comment? En renouant avec l’esthétique inhérente à cet environnement initial qui a permis le passage de l’inanimé à l’animé, à ce que couramment nous appelons la « vie ».

Nous pouvons faire de la morale un sous-élément d’une éthique du vivant et non définir la morale en fonction de critères hautement anthropocentrés et égoïstes. Agir ainsi permettrait de continuer de participer au grand mouvement qui a permis, permet et permettra à la Nature et à l’Univers de s’étendre dans des formes simples et complexes, continuellement renouvelées. Pour y parvenir, nulle autre voie que celle de refonder le grand récit qui nous a permis d’atteindre le niveau actuel de développement de notre espèce.

  • 1Johanne Lebel est rédactrice en chef du Magazine de l'Acfas.
  • 2Herbert A. Simon."The Architecture of Complexity", Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 106, no. 6 (Dec. 12, 1962), pp. 467-482.
  • 3Leverage Points: Places to Intervene in a System : https://www.thesolutionsjournal.com/article/leverage-points-places-to-i…
  • 4Society’s paradigm, or deepest set of beliefs about how the world works.

  • Laurent Hébert-Dufresne
    Université du Vermont et Université Laval

    Laurent Hébert-Dufresne est professeur adjoint au département d'informatique de l'Université du Vermont où il est membre du Centre de systèmes complexes du Vermont (VCSC) et du Centre Translationnel et Global en Recherche sur les maladies infectieuses (TGIR Center). Il est également professeur associé au département de physique, de génie physique et d’optique de l'Université Laval, son alma mater.

  • Jean Marc Fontan
    UQAM

    Jean Marc Fontan est professeur du Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Il est spécialisé dans le domaine de la sociologie économique et travaille sur les thèmes de l’économie sociale, des actions collectives de lutte contre la pauvreté, de la revitalisation socio-territoriale, de la philanthropie organisée et de la recherche partenariale. Il codirige, avec Peter Elson, le Centre canadien de recherche sur la philanthropie subventionnaire canadienne (PhiLab, https://philab.uqam.ca/).

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