Loin d'être un genre narratif futile, la bande dessinée offre des possibilités singulières en termes de développement de compétences liées à l'analyse littéraire. Pour des enseignant·es du collégial, recourir au neuvième art est non seulement une manière d'entrer en relation avec les collégien·nes, mais aussi, à travers les codes, les idées et les méthodes de la BD, une manière de transmettre le plaisir contagieux de la lecture. Conversation entre deux enseignant·es de français du Cégep de Saint-Laurent, pour qui bande dessinée rime avec apprentissages.
Développer la confiance en soi en rencontrant Astérix
Sophie Horth : Récemment, après avoir donné mon premier cours d’Écriture et littérature à un groupe, j’ai reçu, à mon bureau, un étudiant qui en était à sa première session au cégep. Celui-ci m’a simplement demandé: « Mais à quoi ça sert, madame? » Je lui ai répondu, sous l’effet de la surprise: « Quoi, lire? » Surpris à son tour, il a ri et je lui ai dit de me faire confiance, qu’il verrait bien, pendant son parcours, l’impact de la littérature dans « la vraie vie ». Il demeure que cet étudiant soulevait un point fort utile lorsqu’on enseigne un sujet d’études souvent mal compris, comme la littérature. Pour beaucoup de gens, les quatre cours obligatoires de littérature au cégep servent à en présenter un panorama historique afin de contribuer à une culture collective. Mon objectif est plutôt de montrer à mes étudiant·es qu’elles et ils pourraient aller dans une bibliothèque ou librairie pour choisir un livre selon leur désir et l’interpréter avec confiance, le comprendre. Beaucoup pensent à tort qu’elles ou ils ne lisent pas à l’extérieur de l’école — alors qu’elles et ils lisent toute la journée sur Internet — et je souhaite leur faire faire de nouvelles découvertes. Plusieurs pensent que les livres ne sont pas pour elles ou pour eux, je pense plutôt que c’est une question de trouver les livres qui les intéressent réellement!
Olivier Moses : L’idée d’interpréter une œuvre que tu évoques, ou plus largement de comprendre un texte quelconque, est aussi centrale dans mon enseignement, tout particulièrement durant les cours « Renforcement en français » (souvent appelés Mise à niveau ou 013) et « Écriture et littérature » (souvent appelé 101). Dans l’approche par compétence qui est endossée par les cégeps, l’objectif à atteindre pour le premier cours est « Répondre aux exigences en lecture et en écriture pour l’entrée au collégial », soit de pouvoir interpréter des textes longs ayant des ramifications sémiotiques nombreuses, et pour le deuxième « Analyser des textes littéraires ». Les bandes dessinées, par exemple, où les images et le texte dialoguent, peuvent également amener un élève à atteindre ces deux compétences. En fait, le dessin, plus souvent qu’autrement, facilite la compréhension par son interprétation plus instinctive et souvent plus maîtrisée par l’élève.
À mon sens, trop souvent est mise de l’avant l’idée qu’il faut construire une culture littéraire aux élèves. L’approche historique, privilégiée lors de mon propre passage au cégep il y a environ vingt ans, ne « passe plus » en classe, et de plus escamote les difficultés bien réelles des élèves : lors de leur arrivée au cégep, les élèves peinent souvent à comprendre un texte simple. Leur raconter la grande histoire de ce qu’elles et ils ne comprennent pas encore peut être rébarbatif; cela dépendra beaucoup des aptitudes en compréhension écrite des élèves et de leur intérêt pour l’histoire… ainsi que de l’utilité, dans le cadre du cours, de mémoriser ces notions ! La bande dessinée facilite alors l’acquisition d’une posture de lectrice ou de lecteur qui analyse en plus d’adoucir cette transition secondaire-collégial. En accompagnant un texte par des images, elle offre de nouvelles pistes d’analyse tout en déjouant le potentiel écueil d’œuvres qu’on enseigne parce qu’il le faut.
La bande dessinée facilite alors l’acquisition d’une posture de lectrice ou de lecteur qui analyse en plus d’adoucir cette transition secondaire-collégial. En accompagnant un texte par des images, elle offre de nouvelles pistes d’analyse tout en déjouant le potentiel écueil d’œuvres qu’on enseigne parce qu’il le faut.
Dessiner pour dire
SH : Qu’est-ce qui t’a donné le goût de parler de BD au cégep?
OM : J’ai l’habitude, dans tous mes cours, de sonder mes élèves pour connaître leurs habitudes culturelles, les séries et les films visionnés. Ce bilan culturel, assez exhaustif, expose notamment les types de livres lus et les genres littéraires les plus pertinents pour eux et elles. Or, c’est souvent ce qu’on appelle parfois dédaigneusement paralittérature, qui est généralement snobée par les universitaires comme « ayant peu de valeur littéraire », pensons à plusieurs genres, comme le roman policier ou le roman d’aventures. Dans le cas de mes élèves, ce sont la science-fiction et la fantasy ainsi que les mangas qui sont les plus lus. Pour ce qui est des films, un élève sur trois opte pour le genre « film d’animation ». Autant dire que leur sensibilité au dessin et à l’image est bien supérieure à celle de ma génération !
Le manga, bande dessinée japonaise emblématique, est une avenue très intéressante à explorer. Cela se lit rapidement et peut donner une petite victoire à l’élève : j’ai lu un livre de 192 pages super facilement! Étant donné leur intérêt pour ces œuvres, les élèves risquent d’être davantage motivé⸱es par la lecture si on les accompagne d’abord dans une analyse plus poussée d’un format qui leur est cher. En les guidant dans une analyse d’œuvres sous un format stimulant qui a son propre langage (case, planche, trait, contraste, types de plan, lettrage, etc.), on enseigne à interpréter les parties pour concevoir le tout. Ce réflexe est ensuite facilement transposable à d’autres formes artistiques. Il n’y a qu’à voir les rapprochements entre le cinéma (surtout le storyboard) et la bande dessinée pour voir comment on peut utiliser l’un comme vase communiquant pour l’autre.
SH : Initier les élèves à l’analyse de texte par la bande dessinée, c’est exactement ce que j’ai fait dans mon cours Écriture et littérature, le premier cours de la séquence des quatre de la formation générale. Dans celui-ci, on les familiarise progressivement aux procédés stylistiques : la manière de faire ressentir, par le langage, l’effet du texte littéraire. Ainsi, nous abordons diverses figures de style comme la métaphore et l’hyperbole, mais également l’effet de la ponctuation, des types de phrases, du lexique, des types de discours, etc. Ces notions sont intimement liées à la compétence d’analyse. Or, évidemment, la plupart de ces concepts sont nouveaux pour les étudiant·es qui arrivent au cégep. J’ai donc testé l’enseignement de l'œuvre Moi, ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris, un roman graphique à la fois policier, fantastique et historique se déroulant dans le Chicago des années 1960, pour aborder ces principes. Afin de progressivement amener mes groupes à concevoir l’impact du langage dans un texte, nous avons commencé avec l’interprétation des images, qui sont, elles aussi, des procédés stylistiques. Les premières étapes de l’analyse étaient donc basées sur l’organisation des illustrations de Ferris, qui sont des plus variées : la dépression d’un personnage est exprimée par les teintes des couleurs, les mauvaises intentions, par un sourire distordu, le froid, par un « tremblement » dans le lettrage, etc.
Une fois ces éléments maîtrisés, nous avons poursuivi avec les procédés proprement linguistiques. À ce moment de la séquence, le principe voulant que les mots produisent aussi des effets était beaucoup plus accessible pour tout le monde. Évidemment, il va de soi que la BD est un genre riche qui, s’il sert efficacement de porte d’entrée aux études littéraires, ne peut être limité à ce rôle.
Stimuler un rapport critique à la BD, une source de motivation
SH : J’ai eu la chance de commencer à enseigner la BD lors de mon premier stage au Collège Montmorency. Ma professeure associée, Murielle Chan-Chu, abordait le roman graphique Maus d’Art Spiegelman, portant sur l’holocauste. Souhaitant sensibiliser les étudiant·es à ce sujet difficile, j’ai conçu un projet s’intitulant Maus: un récit à 6 millions de narrateurs implicites. Le principe était somme toute assez simple: en équipes, les étudiant·es devaient choisir un personnage secondaire du récit. Ensuite, elles et ils devaient imaginer son destin avec la forme d’art de leur choix. Finalement, les équipes présentaient leur théorie de fan1 devant la classe et discutaient avec leurs pairs de ce qu’elles avaient appris dans leurs recherches sur l’holocauste, de leurs choix artistiques et de leur interprétation du récit. Les formes d’art choisies étaient des plus variées : une chanson de leur cru inspirée du destin de son personnage, un court-métrage, une entrevue fictive se déroulant au paradis et, évidemment, plusieurs planches de BD.
Avec ce projet, les équipes ont approfondi leur méthode de recherche dans des documents historiques pour concevoir une œuvre pouvant se fondre dans l’époque. Elles ont aussi développé leur empathie envers les personnages de Maus et, crucialement, envers celles et ceux qui ont réellement vécu sous le régime nazi - le tout, de manière autonome.
Dans le dernier cours de la séquence en littérature, j’ai exploré le potentiel créatif de mes étudiant·es en leur faisant faire une courte fanfiction, soit une œuvre amatrice se déroulant dans l’univers d’une œuvre traditionnelle qu’on appelle le « canon », inspirée de Gombri d’Elín Edda. Après avoir travaillé les techniques de bande dessinée et le style particulier d’Edda avec le groupe, j’ai demandé à chacune et chacun de choisir une planche de l'œuvre. Ensuite, la tâche était de soit modifier la planche en y ajoutant ou retranchant des éléments, soit de poursuivre le récit en allant dans une autre direction que celle prise par l’autrice. Le résultat visuel ne faisait pas l’objet d’une évaluation esthétique (au grand soulagement de mon groupe), c’est plutôt l’explication des choix artistiques et éditoriaux qui était pertinente. En effet, les étudiant·es avaient rédigé un court essai expliquant non seulement pourquoi elles et ils avaient modifié certains éléments, mais aussi en quoi cela était en lien avec le principe de Gombri, de cette séquence didactique et, plus globalement, des objectifs du cours.
Encourager la production concrète d’une œuvre à partir de l'œuvre étudiée a non seulement favorisé la compréhension d’enjeux généraux liés à la création littéraire, mais aussi des choix créatifs d’Edda elle-même, donc de l’interprétation. En ayant l’opportunité de réagir concrètement au canon, soit l’œuvre originale qui fait office d’autorité, les étudiant·es participent personnellement à leurs apprentissages. Elles et ils ont, par le fait-même, l’occasion d’interpréter l'œuvre selon leurs expériences et leur champ d’études, élément central de ce cours.
OM : Je n’ai pas encore eu le temps et l’audace d’enseigner une bande dessinée en classe, toutefois, depuis maintenant deux ans, c’est moi qui organise le Prix BD des collégiens au cégep de Saint-Laurent. L’activité parascolaire est menée sur les heures de pause commune et rassemble toujours quelques élèves friand·es de la case! Certains de mes élèves sont sérieusement « calé·es » en romans graphiques et en bédés de toutes sortes et seraient bien surpris·es de savoir que je les trouve meilleur·es que moi lors de certaines analyses. Est-ce le médium qui les rend aussi investi·es ? La question se pose. De plus, j’essaie toujours de convaincre des professeur·es de différents départements de venir parler des œuvres en lice – cela mène les conversations dans des directions innovantes. Lors de l’édition 2024, une professeure d’art visuel (salut Marie Dauverné!) est venue parler de Résister et fleurir, publié chez Écosociété, en présentant sa réflexion sur le travail des couleurs et des traits de Yoakim Bélanger. Cela en dit long sur le foisonnement des idées intéressantes qu’il est possible d’aborder dans une bédé et qui sont autant de portes d’entrées pour l’élève.
Encourager la production concrète d’une œuvre à partir de l'œuvre étudiée a non seulement favorisé la compréhension d’enjeux généraux liés à la création littéraire, mais aussi des choix créatifs d’Edda elle-même, donc de l’interprétation.
« Retourner à la table à dessin » : savoir naviguer à travers les embûches
OM : Malheureusement, les bandes dessinées et les romans graphiques posent un certain nombre de problèmes pour les enseignant·es, même motivé·es. Le coût associé à ces œuvres, notamment, est significatif. Football fantaisie de Zviane, publié chez Pow Pow, un 516 pages absolument génialissime, coûte 54,95$ sur le site Internet Les Libraires. Ce roman graphique est éminemment enseignable et joue sur plusieurs aspects du langage – visuel et écrit – ainsi que sur l’histoire du Québec. Or, puisqu’on aborde deux ou trois œuvres par session, une telle facture pour une seule œuvre est beaucoup trop élevée. Certains de mes élèves ne se procurent tout simplement pas les livres lorsqu’ils coûtent 20 $.
Qu’on me comprenne bien, je ne pense pas que 54,95$ soit un prix élevé pour un livre de cette qualité et publié par une maison d’édition québécoise innovatrice. C’est plutôt que les élèves n’en ont pas les moyens. Certains formats moins massifs, sur papier de qualité inférieure et en noir et blanc sont envisageables. À titre d’exemple, un livre aux dimensions plus près des mangas est normalement plus abordable : L'ostie d'chat de Zviane et publié chez Delcourt comprend 159 pages en noir et blanc et se détaille 14,95$. Mais, en envoyant les élèves l’acheter, je n’encourage plus une maison d’édition québécoise. La grande différence de prix est imputable à plusieurs facteurs qui se ressentent rapidement dans le coût (qualité du papier, couleur, format, rabais d’échelle, livraison, etc.) et qui, par le fait même, disqualifient des œuvres plus facilement que des classiques imprimés en tirages de plusieurs milliers de copies.
Finalement, la disponibilité des titres est aussi un problème particulièrement ardu. Les maisons d’édition et les distributeurs n’ont pas nécessairement dans leur inventaire et prêts à la commande les quelque 100 copies que je pourrais demander pour quatre de mes groupes, par exemple. Toutefois, je peux sans problème commander 200 copies de l’Avare et les recevoir dans sept jours ouvrables et ce … dans diverses éditions ! Pour un·e professeur·e qui décide d’enseigner un titre, les délais d’impression et de distribution sont sérieux – il faudrait savoir parfois six mois à l’avance que je veux enseigner, disons, Paul à Québec !
SH : C’est drôle que tu mentionnes les soucis de livraison, parce que c’est exactement ce qui a fait en sorte que j’ai enseigné Moi, ce que j’aime, c’est les monstres! À l’époque, j’étais précaire - ce qui rend les choix hors-normes encore plus difficiles à faire - et j'avais su à quelques jours de la rentrée que j’allais enseigner. À la base, je voulais enseigner Fun Home d’Alison Bechdel, publié à modique somme chez Points. On m’a avertie du délai de livraison pour l’importation d’Europe, alors j’avais mis l'œuvre en dernier dans la séquence, mais elle n’est pas arrivée à temps. Par chance, nous avons plusieurs éditeurs locaux qui font de la BD, comme Alto, qui publie le roman graphique de Ferris que j’ai fini par mettre au programme. Disons que, pour l’instant, il faut que tout le monde soit prêt à se « revirer sur un dix cents »!
Je suis également sensible à la question du coût. Lorsque j’ai enseigné Gombri, j’ai encouragé mes étudiant·es à se partager une copie pendant la lecture. Cela a présenté pour elles et eux, certes, un avantage économique, mais comme elles et ils étaient souvent deux ou trois à se partager une même copie, je pouvais les entendre, lors de l’échange, discuter de l’œuvre en se posant des questions de compréhension, ou en partageant leurs théories. De plus, lors des nombreux ateliers, ces personnes travaillaient ensemble et perfectionnaient ainsi leur interprétation en continu!
D’un côté plus accessoire, j’aimerais profiter de cette tribune pour inciter les autrices et auteurs et les maisons d’édition à paginer les planches de leurs BD! Cela nous aiderait beaucoup à parler de leurs œuvres en classe.
Explorer ce genre bien établi
OM : D’une part, en refusant d’enseigner la bande dessinée au cégep, je crois qu’on refait la sempiternelle querelle des anciens contre les modernes. Je suis bien certain que de donner un Pulitzer à Maus en 1992 ou un Nobel de littérature à Bob Dylan en 2016 a dû faire sourciller plus d’un littéraire. Il est bien évident que lorsqu’il est question de raconter l’holocauste, le travail sur la langue est plus poussé dans Si c'est un homme de Primo Levi. Il s’agit ici surtout de faire réfléchir les étudiant·es sur cette période sombre en la rapprochant d’eux et d’elles. Cela peut être simplement une question de changement de méthode pédagogique ou d’évaluation sur l'œuvre - où l’on débute avec des formats un peu moins, disons, hermétiques.
D’autre part, au cégep, certaines matières gagneraient beaucoup à s’approprier des ouvrages qui racontent, en images, des sujets aussi variés que l’économie, la politique ou même la philo. Souvent très bien vulgarisées, certaines bandes dessinées vont jusqu’à citer leurs sources, ajouter un commentaire hors-narration ou même fournir une bibliographie détaillée. Des choix évidents pourraient être d’enseigner le roman graphique Economix de Michael Goodwin et Dan E. Burr en sciences humaines pour expliquer les différents systèmes économiques qui ont mené au capitalisme; d’utiliser Gaza 1956 ou Palestine de Joe Sacco en histoire pour parler du conflit israélo-palestinien; de voir Louis Riel de Chester Brown pour parler de politique fédérale canadienne et d’enjeux autochtones que pourraient complémenter une autre lecture, comme la récente BD de Kate Beaton, Environnement toxique.
Finalement, tout comme en littérature, il faut comprendre la bande dessinée comme un art, et tout art produit des œuvres plus ou moins pertinentes, plus ou moins incontournables. Longtemps, la bande dessinée a été mise au ban des arts comme un sous-genre. Or, réduire cette expression artistique à ses formes parfois rudimentaires pour lecteur·trices moins dégourdi·es (les strips dans les journaux) est un raccourci navrant et nous empêchera de pouvoir rencontrer la richesse et la profondeur de Watchmen ou de Maus.
SH : Es-tu en train de dire que les Peanuts de Charles M. Schulz sont pour les bédéphiles moins dégourdi⸱es? Parce que j'ai une théorie de fan de mon cru à te partager: Charlie Brown est dépressif parce qu'il a conscience qu'il vit dans une œuvre de fiction! Pas mal méta, non?
OM : Haha! Non, je suis familier avec la théorie! Mais je pense que …
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La théorie de fan, ou fanfiction, est un récit écrit par les fans d’une œuvre livresque ou cinématographique qui étire l’histoire canon de l’auteur d’origine. Elle est souvent située avant, après ou en parallèle de l’histoire de l’auteur·trice.
- Sophie Horth et Olivier Moses
Cégep de Saint-Laurent
Sophie Horth a étudié la littérature et la pédagogie à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université Laval. Ses recherches l’ont amenée à parler de cannibalisme érotique, de détectives en vacances et d’une théorie assez solide (!) voulant que Charlie Brown sache vivre dans la Matrice. Lectrice vorace qui aime butiner d'œuvre en œuvre, elle est perpétuellement à la recherche de vies incroyables et de planètes lointaines. Elle souhaite partager, par son enseignement, sa passion pour les mondes littéraires.
Olivier Moses détient une maîtrise de l’Université du Québec à Montréal. Durant ses études, il se penche notamment sur la poésie formaliste dans les revues de création littéraire québécoises. Il a travaillé comme aide-professeur à l’Universidad Autónoma de Nuevo León au Mexique et a suivi une formation en pédagogie postsecondaire à l'Université de Montréal. Il adore enseigner et créer un environnement propice et sécuritaire pour les étudiantes et étudiants. Passionné de bande dessinée, de pop culture, de formalisme et de l'Amérique, il s'émeut autant d'une planche de François Schuiten, des délires de Julie Doucet, de l'humour grinçant de John Kennedy Toole que devant une partie des Celtics ou des Dodgers. Il a également été membre du jury Bédélys - Hors-Québec. Il défend bec et ongles une littérature de contre-culture et de désaffranchis.
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