Les résultats de la recherche en éducation parviennent difficilement à franchir les portes des milieux scolaires, mais il ne fait pas de doute que les chercheur.se.s en éducation s’intéressent à tout ce qui se déroule dans les salles de classe et souhaitent participer, par l’entremise de leurs travaux de recherche, aux changements dans le monde de l’éducation. Comment expliquer que cet intérêt ne se fasse malheureusement pas toujours dans les deux sens? Alors que les données probantes occupent de plus en plus de place dans les discussions en éducation, les milieux de la pratique semblent encore parfois hermétiques à leur prise en compte : quelles sont les raisons de cette quasi-imperméabilité? Comment s’assurer d’arrimer la recherche à la pratique? Doit-on arrimer la recherche à la pratique?
La recherche en éducation doit rayonner dans le milieu scolaire. Comment faire? Existe-t-il des types de recherche qui favorisent le transfert des connaissances vers le milieu scolaire? Quelles sont les subventions les plus susceptibles de soutenir ce type de recherches? Proviennent-elles des organismes subventionneurs ou des commissions scolaires? Dans quelles conditions peut-on envisager un transfert des connaissances pour favoriser un réel dialogue entre la recherche et la pratique?
Le Centre d’étude sur l’apprentissage et la performance (CEAP) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) (https://ceap.uqam.ca) vous propose de réfléchir avec d’autres chercheur.se.s en sciences de l’éducation aux solutions à envisager autour des questions suivantes qui pourraient être abordées :
• Comment s’assurer que le milieu scolaire a accès aux données probantes en éducation?
• Quels sont les types de recherche, de méthodologie qui sont susceptibles de rayonner dans le milieu scolaire?
• Quelles sont les conditions gagnantes (politiques, financières, organisationnelles notamment) pour qu’un réel transfert des connaissances puisse s’opérer entre le milieu de la recherche et celui de la pratique?