Informations générales
Événement : 85e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 500 - Éducation
Description :Compte tenu de l’importance des enjeux scientifiques et technologiques (ST) dans nos vies (Hird, 2012), la culture ST au sens large (Godin et Gingras, 2000) est essentielle au développement d’une économie du savoir (CST, 2002; CSE, 2013; UNESCO, 2014). C’est dans cette optique que les milieux éducatifs formels (écoles) et informels (institutions muséales à vocation ST, organismes de culture ST, etc.) s’engagent de diverses manières à favoriser le développement de cette culture chez les jeunes. L’efficacité des pratiques éducatives (PE) auxquelles ces milieux recourent ainsi que la collaboration entre des organisations partageant une mission semblable constituent ainsi des enjeux importants pour la réussite de leur mission. Les milieux éducatifs formels et informels, de même que le milieu de la recherche, sont alors amenés à s’interroger sur les PE existantes, à les évaluer et à soutenir leur amélioration. La concertation de ces milieux et l’accompagnement des praticiens apparaissent donc essentiels au partage efficace des expertises et à l’atteinte des objectifs éducatifs des uns et des autres (Trudel et coll., 2009). Le colloque explorera les PE mises en place dans les milieux formels et informels pour développer la culture ST des jeunes, de même que les relations entre ces milieux et celui de la recherche. Il adoptera un regard interdisciplinaire (didactique des ST, communication et muséologie) et interpellera des chercheurs et des praticiens pour explorer ces questions :
– Comment les PE utilisées dans les milieux formels et informels sont-elles implantées et évaluées?
– Quels sont les besoins et les possibilités en matière de collaboration et de transfert de connaissances entre les milieux formels, informels et de la recherche?
– Quelle formation offrir aux enseignants, éducateurs et autres intervenants des milieux formels et informels pour assurer une meilleure utilisation des ressources disponibles?
Dates :- Pierre Chastenay (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Marie-Hélène Bruyère (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Programme
Pratiques éducatives innovantes en classe
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Communication orale
Accompagner les enseignants pour rehausser l’intérêt de leurs élèves à l’égard des S&T : cinq années de communauté d’apprentissage professionnelle (CAP) à la CRIJESTAbdelkrim Hasni (Université de Sherbrooke), Patrice Potvin (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Au cours de ses cinq années d’existence, la Chaire de recherche sur l’intérêt des jeunes à l’égard des sciences et de la technologie (CRIJEST) a mis sur pied et maintenu une communauté d’apprentissage professionnelle (CAP) formée d’enseignants du primaire et du secondaire désireux de rehausser l’intérêt de leurs élèves pour les cours de sciences et de technologie qu’ils dispensent. Cette communauté a regroupé annuellement de 20 à 30 enseignants, une dizaine de conseillers pédagogiques et deux professeurs d’université. Son fonctionnement s’est inspiré des huit caractéristiques « gagnantes » (Bielaczyc et Collins, 1999) : un but commun et partagé; des activités significatives; un formateur « guide/animateur »; des participants considérés comme des ressources; occasionnellement placés au centre de l’activité; un discours axé sur la co-construction; un objet de savoir partagé; et des artefacts (séquences d’enseignement) produits en collaboration. Les enseignants étaient libérés 6 jours/an et devaient suivre une formation, choisir et adapter à leur enseignement un mode d’intervention prometteur (pendant 5 à 10 périodes), l’implanter en classe, et rapporter oralement leur expérience à la communauté. Des mesures d’intérêt avant/après ont été prises sur leurs élèves par questionnaire. Notre présentation décrira l’origine et les caractéristiques de cette formation, les résultats mesurés et les expériences rapportées, et présentera les forces et les défis associés à une telle formule.
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Communication orale
Évaluation et apports du programme Montréal scientifique : une approche inter-ordre fructueuse et bénéfiqueViviane Desbiens (Université Laval), Simon Langlois (Cégep Marie-Victorin), Guillaume Poliquin (Collège Ahuntsic), Andréane St-Hilaire (Collège de Maisonneuve), Christian Tessier (Collège Bois-de-Boulogne)
Pour un Montréal scientifique est une collaboration entre dix cégeps et deux universités de la région métropolitaine. Ce programme intervient auprès des classes de primaire d’écoles de milieux défavorisés de Montréal. Les enseignants participants reçoivent des guides et des trousses d’activités clé-en-main pour l’enseignement des sciences et de la technologie (ST) et sont accompagnés en classe par un étudiant de niveau collégial en sciences de la nature et hors classe par un formateur scientifique. L’accompagnement d’une durée de 30 heures par an peut durer jusqu’à deux ans. Ce programme vise à développer leur autonomie et leur sentiment d’efficacité personnelle (SEP) dans l’enseignement des ST, afin de favoriser le développement de la culture scientifique chez leurs élèves. Depuis 2013, notre équipe de recherche a évalué la satisfaction des enseignants à ce projet. Nos résultats indiquent qu’ils sont satisfaits de leur participation à 98 % (n=57). De plus, les enseignants qui participent au programme depuis une année et demie se disent autonome dans la réalisation des activités à 85 % (n=20). Les enseignants se sentent également plus efficaces pour enseigner les ST après leur participation au programme pendant un an en comparaison avec leur SEP en début d’année [t (55) = 5,26, p < 0,001, η2 = 0,33], et ce, peu importe s’il s’agissait de leur première expérience ou non avec ce programme. Nous décrirons le modèle d’intervention développé et les principaux résultats.
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Communication orale
Comment des élèves du deuxième cycle du secondaire procèdent-ils lorsqu’ils réalisent une dissection mécanique en classe de science et technologie?Jolyane Damphousse (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Audrey Groleau (Université du Québec à Trois-Rivières), Ghislain Samson (Université du Québec à Trois-Rivières)
La dissection mécanique (DM) a fait son entrée dans les écoles primaires et secondaires récemment, à la suite d’une vaste réforme du curriculum au début des années 2000 (MELS, 2007; MEQ, 2001). La DM « consiste à démonter un produit afin de voir comment il fonctionne et à quoi sert chacune des composantes. » (Doucet, Langelier, et Samson, 2007, p. 3) Son enseignement répond à la finalité utilitariste de l’enseignement des sciences décrite par Barma et Guilbert (2006) selon laquelle le développement des compétences qui seront utiles à l’adulte de demain est central ; une vision qui est véhiculée par la définition de la culture scientifique et technologique selon elles. Le peu de détails à propos de la DM dans le Programme de formation de l’école québécoise demande aux enseignants d’user d’imagination afin d’enseigner cette démarche et d’assurer son transfert dans le quotidien des élèves. À notre connaissance, il n’existe aucune recherche documentant les manières dont les jeunes du secondaire en opérationnalisent la DM en classe de science et technologie (S&T). C’est ce que notre recherche, suivant une méthodologie qualitative descriptive et de nature exploratoire, a pour objectif de documenter. Nos résultats préliminaires montrent qu’il existe au moins trois cas de figure à propos des manières dont les élèves effectuent la DM. Ils nous permettront de proposer pistes de transformation des pratiques éducatives relatives à la DM visant le développement d’une culture en S&T.
Pratiques éducatives innovantes au service de l’école
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Communication orale
Développer la culture scientifique des élèves dehors, à proximité de l’écoleJean-Philippe Ayotte-Beaudet (UQAM - Université du Québec à Montréal), Patrice Potvin (Université du Québec à Montréal)
Une des questions parmi les plus importantes pour les enseignants de science est de savoir comment générer l’intérêt de leurs élèves. Selon la recherche, contextualiser les apprentissages dans des situations qui relèvent de- ou ressemblent à- la réalité des élèves représente un moyen d’y parvenir. Cela présente cependant un défi, notamment parce que le cadre scolaire contraint généralement l’enseignement à la classe ou au laboratoire. Pour aider les enseignants qui souhaitent innover en enseignant les sciences dans un environnement près de l’école, la question de recherche suivante a été formulée : quels sont les facteurs qui influencent le plus l’intérêt des élèves du 1er cycle du secondaire lors des périodes d’enseignement des sciences qui se déroulent dehors à proximité de l’école? 71 groupes d’élèves du 1er cycle du secondaire (n=1926) et de 26 enseignants du cours science et technologie a participé à cette recherche. En 2015-2016, chaque groupe a effectué d’une à cinq périodes de sortie. À la fin de chacune (n=243), les élèves ont rempli un questionnaire portant sur l’intérêt situationnel qu’ils ont ressenti dans ce contexte. En parallèle, les enseignants ont identifié les caractéristiques importantes de chacune de ces sorties (p. ex. durée, présence d’un technicien en travaux pratiques, conditions météorologiques, discipline scientifique, environnement d’apprentissage, etc.). Cette communication présentera les facteurs qui ont le plus influencé l’intérêt des élèves.
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Communication orale
Que peut-on apprendre d’interventions visant à soutenir la pratique des devoirs sur les difficultés en science et technologie (S-T) d’élèves du secondaire?Maxime Boivin (Université du Québec à Chicoutimi), Ugo Collard-Fortin (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Christine Couture (Université du Québec à Chicoutimi), Joëlle Duval (Université du Québec à Chicoutimi), Diane Gauthier (Université du Québec à Chicoutimi), Nicole Monney (Université du Québec à Chicoutimi), Ahmed Zourhlal (Université du Québec à Chicoutimi)
Cette communication souhaite présenter les résultats préliminaires d’une recherche exploratoire actuellement en cours. Celle-ci s’intéresse aux difficultés des élèves du secondaire en sciences et technologie lors de la réalisation de leurs devoirs à la maison. Cette recherche s’intéresse plus spécifiquement à un organisme extra-scolaire (Allô prof) qui œuvre au soutien des élèves du Québec dans leurs devoirs via des services offerts à distance, notamment en sciences et technologie. Pour ce faire, un échantillon comprenant des appels téléphoniques et des échanges par messagerie texte entre des élèves et des enseignants-ressources au service de l’organisme a été analysé afin de faire ressortir les principaux écueils rencontrés à l’extérieur de la salle de classe. Les résultats préliminaires font état de trois principaux registres de difficultés soit d’ordres conceptuel, expérimental et terminologique. À plus large échelle, les travaux permettront à leur terme et par leur diffusion, de potentiellement orienter les enseignants de sciences et technologie, autant de l’organisme concerné que du milieu scolaire, vers une compréhension plus profonde des besoins des élèves lors de la réalisation des devoirs afin d’ultimement mieux articuler cette pratique à l’enseignement et à l’apprentissage des sciences et technologie.
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Communication orale
L’efficacité d’une zone proximale de développement auprès de jeunes ayant des difficultés d’apprentissage pour s’approprier des concepts en astronomie et développer une culture scientifiqueSylvie Barma (Université Laval), E. Alexander Cooper (Université Laval)
Nous présentons les résultats d’une intervention pédagogique issue d’une collaboration entre l’Université d’État de Moscou et l’Université Laval. Le centre Dunno situé en banlieue de Moscou s’est donné comme mission de favoriser l’insertion sociale d’enfants orphelins ou handicapés ayant des troubles d’apprentissage. Une école d’été privilégiant une pédagogie vygotskienne s’y tient depuis 20 ans. Nous avons été invités à y collaborer avec les objectifs suivants : expérimenter avec l'astronomie pour favoriser la participation active d’une trentaine de jeunes ; les engager à résoudre des problèmes complexes malgré leurs limitations; les aider à construire leurs représentations d’objets célestes et du système solaire ; présenter des outils et en favoriser une utilisation autonome. Nous avons privilégié la collaboration, l’apprentissage actif, la mise en place d’une zone proximale de développement (ZPD) et la réflexion sur l'activité. L’analyse des données de type ethnométhodologiques s’inscrit à la suite des propos de Vygotsky qui soutient que les élèves peuvent améliorer leur capacité d’apprendre par le biais de la médiation sociale et par les artéfacts. L’originalité de notre intervention pédagogique tient à la nature des outils de médiation utilisés et à la recherche constante d’une ZPD pour favoriser l’appropriation de concepts abstraits. À notre grande surprise, en plus de s’approprier des concepts en astronomie, les jeunes les ont intégrés dans des productions artistiques.
Pause dîner
Évaluation de programmes éducatifs offerts en milieux informels
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Communication orale
Exploration d’une pratique éducative en science et technologie ayant des retombées sur les élèves et sur les enseignantsMarie-Jeanne Rioux (Carrefour des sciences et technologies de l’Est du Québec), Catherine Simard (UQAR - Université du Québec à Rimouski)
Nombre d’auteurs (Bélanger et coll., 2015; Samson et coll. 2013; Simard et Samson, 2015) mentionnent la nécessité de soutenir les efforts de collaboration entre les milieux formel et informel. Ces organismes éducatifs en S&T contribuent-ils aux apprentissages des enseignants en répondant à leur besoin de formation continue? Cette communication présente les résultats d’une étude évaluative visant à estimer l’impact du programme d’éducation scientifique Je suis capable! chez les élèves et les enseignants du primaire. Nous discuterons de la mission et des types de collaborations que l’organisme a mis en place avec les écoles, puis des résultats préliminaires obtenus par l’entremise d’un questionnaire soumis aux enseignants participants. Ces ateliers susciteraient notamment l’intérêt des élèves aux S&T et l’ouverture à de nouvelles perspectives (62,6 %), leur motivation (66,7 %), leur engagement à la tâche (77,7 %), le développement de nouveaux savoirs et de compétences (90 %) et la rétention des connaissances (41.7 %). Les enseignants mentionnent aussi être exposés à des approches d’enseignement des S&T variées et différentes (45,2 %), à de nouvelles connaissances (35,7 %) et à des explications plus complètes de divers phénomènes (28,6 %) qui pourront être réinvesties en classe. Cela suggère que ce programme offrirait un soutien à la formation des enseignants en contribuant à bonifier et à approfondir leur propre bagage de connaissances en S&T (73,8 %).
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Communication orale
Encourager la culture scientifique en décloisonnant l’art et la science : le cas de « La science des artisans» au Musée des maîtres et artisans du Québec (MMAQ)Mireille Lacombe (Musée des maîtres et artisans du Québec)
Le domaine de la science et le domaine des arts sont des terreaux fertiles au développement des compétences transversales et comportent des compétences spécifiques qui peuvent se complémenter. C’est en misant sur la complémentarité des arts et de la science que le Musée des maîtres et artisans du Québec (MMAQ) a lancé en 2003 son programme éducatif «La science des artisans». L’objectif est de briser cette idée présente chez les jeunes que l’art ne va pas de pair avec la science. Depuis 2008, deux enseignants sur cinq complètent et retournent le formulaire d’évaluation remis après les activités. On en tire le constat suivant: la visite éveille la curiosité scientifique des jeunes et permet d’aborder la science et l’art sous un autre point de vue. Les enseignants soulignent l’impact positif d’aborder la science comme faisant partie intégrante du processus créatif et ayant influencé les techniques et le savoir-faire des artisans. S’agirait-il d’une combinaison gagnante pour encourager à la fois culture artistique et scientifique, et rejoindre davantage des jeunes aux intérêts diversifiés? Le MMAQ croit que la combinaison des deux enrichit l’impact de chacun, et les réactions des jeunes lors des activités semblent confirmer cette hypothèse. Les résultats de deux discussions-témoignages de groupes avant participé au programme éducatif, ainsi que des exemples d'autres organismes culturels ou artistiques qui ont emprunté une approche similaire, viendront étayer nos propos.
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Communication orale
Former les enseignants et éducateurs informels en astronomie grâce à de la formation en ligneJulie Bolduc Duval (UdeS - Université de Sherbrooke), Pierre Chastenay (Université du Québec à Montréal), Abdelkrim Hasni (Université de Sherbrooke)
Depuis 2011, le programme À la découverte de l’Univers offre des formations en ligne aux éducateurs des milieux formels et informels de partout au Canada. Le but est de les aider à développer leurs pratiques éducatives en ayant accès à de l’information crédible, vulgarisée et actualisée en astronomie. Ce programme est majoritairement offert en ligne sous forme de webinaires. En plus de nombreux enseignants de tous les niveaux, nous comptons parmi nos participants des employés de divers musées scientifiques canadiens, de parcs, de camps d’été ainsi que de plusieurs organismes de promotion des sciences. Les commentaires reçus ainsi que les sondages utilisés montrent que les participants apprécient particulièrement l’accessibilité des formations ainsi que la qualité de l’information fournie. Afin de mieux connaître l’impact de nos formations sur nos participants enseignants, un projet de recherche de niveau maitrise est présentement en cours. Ce projet vise à analyser nos formations sous l’angle des meilleures pratiques reconnues dans le domaine de l’enseignement de l’astronomie et des formations en ligne. Nous présenterons ici nos premières réflexions portant sur les fondements disciplinaires et épistémologiques de l’astronomie comme champ de production des savoirs, les principes didactiques de l’enseignement et l’apprentissage de l’astronomie et la manière dont des dispositifs pédagogiques basés sur les TIC peuvent favoriser le développement professionnel des enseignants.
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Communication orale
Intervention allocentrique sur les phases de la Lune dans un planétarium numériqueSimon A.bélanger (UQAM - Université du Québec à Montréal), Pierre Chastenay (Université du Québec à Montréal), Martin Riopel (UQAM - Université du Québec à Montréal)
L’enseignement de l’astronomie dans les classes primaires du Québec rencontre plusieurs défis et limites. Elle est souvent mise de côté, mais lorsqu’elle est faite, c’est habituellement à l’aide de livres de référence ne permettant pas à l’élève de se représenter aisément les concepts dans un univers tridimensionnel. Ces lacunes entraînent généralement une mauvaise compréhension des phénomènes astronomique notamment des phases de la Lune. Parmi de nombreuses solutions possibles, la visite d’un planétarium a prouvé plusieurs fois son utilité pour l’apprentissage de concepts astronomiques. Depuis quelques années, de nouvelles technologies ont révolutionné les planétariums traditionnels. L’introduction de projecteurs et d’ordinateurs performants a permis de transformer le théâtre d’un planétarium en véritable vaisseau spatial qui permet au public de voir et d’expérimenter un point de vue qui diffère du géocentrisme. Alors que plusieurs études par le passé se sont concentrées sur les pratiques pédagogiques à employer dans un planétarium traditionnel, aucune, à notre connaissance, ne s’est intéressée sur les éléments d’une séance allocentrique (qui est différent du géocentrisme) qui favorisent la compréhension d’un phénomène astronomique. Cette recherche consiste à relever, chez des élèves du 3e cycle du primaire, les éléments d’une séance allocentrique qui sont importants pour eux et qui favorisent la compréhension du phénomène des phases de la Lune. La cueillette d’information se fera au moyen d’une entrevue de groupe semi-dirigée suivant la présentation d’une séance sur les phases de la Lune au planétarium de Montréal. Enfin, les participants devront répondre à un questionnaire portant sur les phases de la Lune avant et après la séance. Ce congrès sera l’occasion de présenter un résultat préliminaire concernant l’entrevue de groupe.
Évaluation de programmes éducatifs offerts à l’école par des organismes du milieu informel
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Communication orale
Quand la nature parle pédagogie : l’importance du milieu informel dans le développement de la culture scientifique chez les jeunesMélanie Dappen-Couture (GUEPE)
GUEPE travaille de concert avec le milieu de l’éducation depuis plus de 25 ans pour offrir aux écoles des activités éducatives en sciences de la nature. L’organisme a remarqué au fil des années, un manque de ressources tangibles pour les enseignants qui discutent de la nature et de biodiversité avec leurs élèves. N’ayant pas toujours la chance de vivre ces notions dans le milieu naturel, faire appel à des spécialistes devient alors pour eux une option intéressante. Grâce à son équipe diplômée en sciences, GUEPE est un acteur clé dans l’accompagnement de l’enseignement des sciences naturelles. Les activités, élaborées en cohérence avec le Programme de l’école québécoise, diffèrent de ce que les jeunes vivent habituellement à l’école. Quelles activités permettent réellement de contrer le déficit nature et surtout, lesquelles pérennisent la valeur éducative, l’engagement et l’intérêt des jeunes pour les sciences de la nature et de l’environnement? L’exploration libre, le contact direct avec la nature ou avec un intervenant modèle permettent d’atteindre ces objectifs. Nous explorerons donc comment chacune des méthodes d’intervention mentionnées favorise l’intérêt des jeunes pour les sciences de la nature et quelles en sont les limites. L’organisme présentera aussi ses projets de collaborations en médiation culturelle qui font découvrir aux écoles des organismes qui mettent en valeur la culture scientifique de manière innovante.
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Communication orale
Portrait des pratiques enseignantes déclarées en science et technologie au primaire au terme de la participation à Éclairs de sciencesCharlène Bélanger (Université du Québec à Montréal), Anik Meunier (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Cette communication exposera une étude ayant documenté les effets de l’initiative Éclairs de sciences sur les pratiques pédagogiques déclarées d’enseignants-es en science et technologie au primaire. Éclairs de sciences a offert un accompagnement scientifique et pédagogique aux enseignants-es des écoles participantes pour réaliser des expérimentations scientifiques en classe ou à l’extérieur avec leurs élèves. Pour ce faire, ils et elles ont eu accès à une banque d’activités suivant la démarche de découverte active en science et technologie et bénéficié du soutien d’une équipe de bénévoles scientifiques disponibles pour répondre à leurs questions et à celles des élèves. De plus, les enseignants-es participants-es ont été incité à avoir recours à un lieu d’éducation non formelle en contexte scientifique. La recherche conduite a permis de dresser un portrait des pratiques d’enseignement en science et technologie et de leur transformation à la suite de leur participation à Éclairs de sciences. Nous avons recueilli les données à partir d’une méthodologie de recherche mixte, notamment à l’aide d’un questionnaire comprenant une trentaine de questions à choix de réponse (échelle de Likert comportant 5 niveaux) et quelques questions à développement. Il visait à obtenir une meilleure compréhension de l’expérience vécue et des transformations de pratique pouvant être attribuables à leur participation au projet. Les principaux résultats de cette recherche feront l’objet de cet exposé.
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Communication orale
Évaluation du programme Débrouillards en classe : suivi des effets sur la motivation en sciences des élèves et importance du modérateur de la culture scientifique de l’élèveViviane Desbiens (Université Laval), Simon Larose (Université Laval), Vincent Richard (Université Laval)
Le Club des Débrouillards existe depuis 35 ans et offre des activités scientifiques aux enfants d’âge primaire. Ces animations ont lieu notamment en milieu scolaire, dans une approche collaborative entre l’éducation scientifique formelle et informelle. Notre recherche constitue la première évaluation à devis quantitatif et expérimental mesurant les effets de ce programme, mais aussi cherchant à comprendre les mécanismes ayant cours dans ce type d’animations scientifiques, dans leur contexte d’intervention scolaire. Nos premiers résultats d’évaluation du programme suggèrent des effets différents selon le niveau de culture scientifique des élèves sur leurs processus motivationnels (sentiment d’efficacité personnelle et valeur envers les sciences) (Desbiens, 2016). Les élèves ayant peu de culture scientifique ont eu un effet positif, alors que ceux qui ont une forte culture scientifique ont vécu un ajustement qui semble négatif, une fois confrontés à la réalité des tâches scientifiques. L’ensemble des élèves ne présentait pas de changement sur ces processus au posttest. Il nous apparait alors important de considérer la culture scientifique non seulement comme objectif dans les programmes d’intervention en éducation scientifique, mais aussi comme un modérateur important des effets d’une intervention. Par ailleurs, nous présenterons les résultats de la mesure de suivi (trois mois après) afin de vérifier si les effets mesurés persistent et si des effets latents émergent.
Réflexions pratiques sur la collaboration et le partenariat entre milieux formels et informels
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Communication orale
Le musée de sciences, un partenaire éducatif pour l’école?Olivier Champagne-Poirier (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Pierre Chastenay (Université du Québec à Montréal), Jason Luckerhoff (Université du Québec à Trois-Rivières), Ghislain Samson (Université du Québec à Trois-Rivières)
L’école et les musées entretiennent des relations qui « même si elles évoluent, restent problématiques » (Buffet, 1995, p. 48). Bien qu’une majorité de musées soit maintenant dotée de programmes éducatifs et ce, afin « d’inviter les enseignants à ne pas attendre seulement des musées une illustration de leurs cours, mais de les considérer davantage comme des partenaires éducatifs » (Van Praët & Doucet, 1992, p.22), la place de ceux-ci dans l’enseignement scolaire se révèle bien souvent incertaine. Quel est donc le rôle des musées dans le système éducatif québécois? Nous avons élaboré une démarche de recherche permettant une meilleure compréhension du processus menant ou retenant l’intégration de visite de musées aux planifications pédagogiques des écoles. Pour ce faire, un intérêt particulier fut accordé aux enseignements en sciences et technologies dans les écoles de niveau primaire et secondaire et, de ce fait, à la place que tiennent les musées de sciences dans ceux-ci. L’adoption d’une structure de recherche qualitative inductive (Corbin & Strauss, 2014) mobilisant divers acteurs du milieu scolaire a permis de découvrir une procédure décisionnelle relevant : des perceptions qu’ont les enseignants de l’apport éducatif des musées de sciences, des contraintes freinant l’inclusion d’activités se déroulant hors des murs de l’école telle que la visite de musées de sciences ou encore de la formation universitaire reçue par les enseignants.
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Communication orale
PRISME Canalise les ressources, rediffuse dans le réseau : plateforme Web de partage et d’échange de l’Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec (AESTQ)Marie-Claude Nicole (Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec), Mélanie Tremblay (Université Laval, FSE), Camille Turcotte (Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec)
L’AESTQ a développé la plateforme PRISME, qui permet le partage d’activités pédagogiques et de ressources utiles pour l’enseignement de la science et de la technologie (S&T). PRISME permet aussi l’actualisation des connaissances en S&T par l’entremise d’experts du milieu scientifique disponibles pour répondre aux questions et offre une banque de ressources de culture S&T du milieu informel. Le moteur de recherche développé est adapté au contexte de planification de cours. Les concepts prescrits en S&T sont les éléments d’interconnexion entre les activités pédagogiques formelles et les ressources informelles proposées. Plus précisément, chaque recherche d’activités pédagogiques faite sur PRISME s’accompagne d’une suggestion de ressources du milieu informel liées à un concept précis. Dans l’objectif de fournir un outil correspondant aux attentes des utilisateurs et afin de viser la pérennité de la plateforme PRISME, une étude de cas portant sur l’expérience utilisateur sera effectuée. Les données seront récoltées par une analyse de contenu de la plateforme et des entrevues avec des utilisateurs portant sur leur expérience. L’étude tiendra également compte des facteurs d’engagements dans une communauté de pratique en ligne pour le développement professionnel (CoDP). Lors de cette présentation nous présenterons PRISME, le cadre théorique de l’étude ainsi que les facteurs d’engagement dans une CoDP regroupés sous trois aspects : accessibilité, participation, reconnaissance.
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Communication orale
Importance de la coordination entre les milieux formels et informels pour le développement d’une culture scientifique : réflexions à partir d’une évaluation du programme Place aux sciences!Viviane Desbiens (Université Laval), Marie-Claude Nicole (Centre de transfert pour la réussite éducative au Québec), Vincent Richard (Université Laval)
Depuis 2009, le programme « Place aux sciences !» soutient des projets d’enseignement des S&T dans les écoles primaire et secondaire de la région de la Capitale-Nationale. Ces projets, développés par les intervenants en enseignement des S&T des écoles participantes, proposent une programmation annuelle en lien avec le programme de formation de l’école québécoise en S&T et visent à développer la culture scientifique et technologique chez les élèves. Les projets doivent être faits en collaboration avec des organismes de culture scientifique du milieu informel et s’inscrire dans une approche orientante. Notre équipe a reçu un mandat provenant du Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec d’évaluer ce programme afin de dégager un portrait des projets financés ainsi que des retombées pour les élèves et les enseignants. Dans cette communication, nous discuterons des facteurs qui facilitent la collaboration entre le milieu formel et informel ainsi que des enjeux et défis associés à ces collaborations qui visent le développement d’une culture scientifique. Plus spécifiquement, nous aborderons les défis liés à l’arrimage des activités provenant du contexte informel et se déroulant en contexte formel, les difficultés d’évaluer l’impact sur les élèves et les enseignants de ces collaborations, ainsi que la nécessité pour l’ensemble des acteurs d’une vision commune quant aux visées mêmes de développement d’une culture scientifique.
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Communication orale
Favoriser les apprentissages de science et technologie à l’extérieur de la classe : expériences scientifiques et technologiques au muséeLauriane Blouin (Université du Québec à Chicoutimi), Andréanne Gagnon (Université du Québec à Chicoutimi), Diane Gauthier (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
Plusieurs auteurs (Allard et Boucher, 1991; Buffet, 1998; Lemerise, 1998; Lussier-Desrochers, 2003) ont mentionné que l’école ne peut pas assumer seule le rôle d’éduquer les jeunes et que d’autres institutions doivent mettre la main à la pâte. Un partenariat musée-école permet l’acquisition de connaissances qui dépassent les contenus de la salle de classe. Le changement de contexte d’apprentissage augmente la motivation, rend explicite certains contenus implicites et abstraits, suscite l’intérêt des élèves et développe leur culture générale. Dans le cadre d’un partenariat entre le Musée du Fjord à ville Saguenay et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), nous proposons une séquence d’enseignement et d’apprentissage pour les jeunes du primaire et du secondaire qui visitent les murs du musée.Une approche socio-constructiviste est mise de l’avant lors de l’activité au musée et elle a comme thème l’univers marin du Fjord du Saguenay ainsi que son écosystème. Afin de favoriser son apprentissage, le jeune sera amené à se questionner sur les espèces marines de son milieu et à développer sa conscience citoyenne sur des enjeux environnementaux touchant les eaux et les berges du Fjord. Nous souhaitons présenter lors de ce colloque la logique derrière la construction des activités d’apprentissage que nous avons élaboré afin de répondre aux demandes du musée et en respectant le programme de formation de l’école québécoise.
Réflexions théoriques sur la collaboration et le partenariat entre milieux formels et informels
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Communication orale
Revue de la littérature sur la relation entre enseignants et musées de science : impacts des propositions de formationMarie-Hélène Bruyère (UQAM - Université du Québec à Montréal), Pierre Chastenay (Université du Québec à Montréal), Patrice Potvin (Université du Québec à Montréal)
Cette communication présentera les constats dégagés d’une revue de la littérature sur la relation entre enseignants et musées de science. Elle a été réalisée lors de l’élaboration du référentiel d’un projet doctoral de recherche-développement (Harvey et Loiselle, 2009). Ce dernier vise à concevoir et mettre à l’essai un dispositif de formation qui amènerait des enseignants du primaire à favoriser l’utilisation d’une visite au musée de science comme occasion d’apprentissage pour leurs élèves. Suite au constat que les enseignants recourent rarement aux pratiques recommandées par les recherches lors de visites scolaires au musée (Rennie, 2014), la revue de littérature a été menée pour répondre aux deux questions suivantes : 1) quels moyens d’action ont été proposés et testés pour transformer les pratiques et les conceptions des enseignants à l’égard des visites scolaires au musée ; et 2) quels ont été leurs impacts et leurs limites ? Les réponses apportées à ces questions fourniront des pistes d’action à celles et ceux qui envisagent le développement d’interventions du même type.
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Communication orale
Attentes et besoins d’acteurs sociaux lors de l’établissement d’un partenariat de réciprocité à long terme entre des milieux d’éducation formel et non formelAudrey Groleau (Université du Québec à Trois-Rivières), Maxim Landry (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Ghislain Samson (Université du Québec à Trois-Rivières)
Malgré l’effort de l’établissement muséal, les adolescents restent une clientèle délaissée par ce milieu (Allard, Landry, et Meunier 2006; Champagne, 2011; Lemerise et Lussier-Desrochers, 2002; Matias et Lemerise, 2006). En effet, seulement 28% des visiteurs qui fréquentent un musée au Québec en contexte scolaire sont des élèves du secondaire (Routhier, 2016). Les écrits soulignent d’ailleurs l’importance de mener de plus amples recherches sur la relation école secondaire-musée dans le but de la consolider et de l’enrichir. Selon Champagne (2011), les adolescents reconnaissent le rôle du musée dans la société. En revanche, ils ne se perçoivent pas comme une clientèle ciblée par cette institution : le musée ne répond pas à leurs besoins. Pour ces différentes raisons, la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières (CDCTR), Boréalis et l’équipe de recherche voient une pertinence d’établir des partenariats de réciprocité à long terme (Landry, 1994; Paquin, 1998) entre des musées et des écoles secondaires. Cette étude vise donc à documenter les attentes et les besoins d’élèves, d’enseignants et d’acteurs muséaux relativement à un tel partenariat. Nous documentons aussi les différentes étapes de l’établissement d’un partenariat entre la CDCTR et une école secondaire. Au cours de la présentation, le contexte de développement de ce partenariat de réciprocité à long terme, les résultats préliminaires de l’étude et les perspectives d’avenir du partenariat seront abordés.
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Communication orale
Les liens entre les milieux informels et formels dans l’acquisition d’une éducation scientifique « pour tous » : quels fondements pour des projets en partenariat?Abdelkrim Hasni (UdeS - Université de Sherbrooke)
Dans cette communication, nous proposons une réflexion sur les relations possibles entre l’éducation formelle et informelle dans le cadre d’une éducation scientifique « pour tous », prise en charge par l’école. Dans un premier temps, nous faisons le point sur ce que devraient être les visées de cette éducation scientifique. Il s’agit principalement de rappeler l’équilibre nécessaire entre trois composantes interreliées de celle-ci : ce que les auteurs appellent, à la suite des travaux de Schwab (1964), la « structure des disciplines »; le savoir « sur » les savoirs (« nature of science »); les savoirs scientifiques dans leurs liens avec des problématiques véhiculant des enjeux sociaux. Dans un deuxième temps, nous proposons de distinguer entre quatre catégories de relations entre l’école et les lieux d’éducation informelle aux sciences : la substitution; l’adaptation; la mobilisation; le partenariat. Nous proposons enfin un cadre partenarial à caractère didactique basés sur l’identification des visées des projets conjoints et des tâches des élèves.
Pause dîner
Communication, démonstrations et médiation scientifique et technologique
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Communication orale
Le Centre de démonstration en sciences physiques : un incubateur d’idées au bénéfice de la culture scientifique et de la formation en science et technologieDominic Boudreau (Centre de démonstration en sciences physiques), Marcel Lafleur (Centre de démonstration en sciences physiques), Mathieu Riopel (Cégep Garneau)
La mise en scène d’un phénomène naturel par le recours à un montage de démonstration est une pratique répandue en communication scientifique dans les milieux formels et informels. Le Centre de démonstration en sciences physiques (CDSP) du Cégep Garneau mise sur cet outil, lors de conférences présentées, chaque année, à environ 9 000 jeunes du primaire à l’université. Cherchant à dépasser l’explication d’un phénomène illustré par un dispositif, son approche particulière de la démonstration s’articule autour de questionnements et de repères historiques et culturels qui permettent de tisser des liens entre l’activité scientifique et le contexte dans laquelle elle s’inscrit afin de communiquer le goût du savoir. L’expertise développée au fil des ans au CDSP a permis de nombreuses collaborations avec le milieu éducatif formel. De par son statut d’acteur collégial réseauté auprès des commissions scolaires, des autres cégeps et des universités, le CDSP occupe une place de choix comme incubateur d’idées et générateur de projets. Certains aspects de l’approche particulière de la démonstration scientifique présentée dans les conférences ont ainsi été transférés en contexte de classe à différents ordres. Dans le but d’identifier des facteurs facilitant la collaboration entre les milieux formels et informels, nous discuterons des problèmes que nous avons rencontrés et des solutions que nous des problèmes que nous avons rencontrés et des solutions que nous avons mises de l’avant.
Enjeux de collaboration entre le milieu de la recherche et les milieux formels et informels pour le développement de la culture S&T des jeunes
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Communication orale
Mise en contexte de la session plénière : questions à débattre et à discuterMarie-Hélène Bruyère (Université du Québec à Montréal), Pierre Chastenay (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Réunissant au sein d’une même conversation des acteurs issus de divers milieux – recherche, enseignement des sciences et éducation muséale –, cette session plénière permettra aux participants du colloque d’aborder et de débattre des questions suivantes :
- Quelles pratiques éducatives actuellement mises en œuvre dans les milieux formels et informels sont les plus porteuses pour le développement de la culture scientifique et technologique des jeunes ?
- Qu’est-ce que ces pratiques ont en commun, quelles sont leurs spécificités ?
- Quels sont les défis liés à leur implantation et à leur évaluation ?
- Quelles questions de recherche pourraient mener à l’amélioration de ces pratiques ?
- Comment faciliter de manière concrète la collaboration du milieu de la recherche, du milieu formel (école) et du milieu informel (musées et organismes de culture scientifique et technologique) afin de mieux développer la culture scientifique et technologique des jeunes ?
- Quels messages ou conseils les milieux de la recherche, du formel et de l’informel souhaitent-ils s'adresser mutuellement, sur la base de leurs expertises respectives, pour assurer le développement de la culture scientifique et technologique des jeunes ?