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La récupération d’énergie vibratoire a récemment fait l’objet de nombreuses études. Il a été démontré que lorsqu'un récupérateur traditionnel est excité par une source harmonique, il est efficace sur une faible bande de fréquences coïncidant avec sa fréquence de résonance. En pratique, les sources d'excitation sont rarement harmoniques et ont plutôt un large contenu fréquentiel. Dans ce cas, un récupérateur traditionnel est peu performant et des conceptions alternatives doivent être proposées afin d'élargir la bande de fréquences utile. Une conception intéressante est celle d’utiliser un vecteur de récupérateurs. Elle consiste en plusieurs récupérateurs ayant différentes fréquences de résonance permettant d’augmenter la puissance récupérée sur une plus large bande de fréquences. Cependant, cela implique une augmentation du volume de la structure et ainsi une diminution de sa densité de puissance. L’objectif de cette étude est donc de concevoir un vecteur de deux récupérateurs piézoélectriques optimisé afin d’atténuer la baisse de densité de puissance. L’étude inclut une modélisation électromécanique permettant de prédire la distribution de densité de puissance (densité de puissance en fonction de la fréquence d’excitation) du vecteur ainsi qu’un processus d’optimisation de ses paramètres. Pour une source d’excitation donnée, les paramètres optimaux du vecteur seront déterminés maximisant la moyenne et minimisant l’écart type de la distribution de densité de puissance. 

Les tiges de millet perlé sucré et de sorgho sucré regorgent de jus à forte teneur en sucres qui pourrait être utilisé pour la production de bioéthanol. À l’été 2013, deux prototypes de presse ont été conçus et fabriqués au Département des sols et de génie agroalimentaire de l’Université Laval; une presse hydraulique horizontale et une presse à rouleaux. Ces presses ont été comparées afin de déterminer le concept le plus approprié pour extraire le jus de la biomasse de ces deux plantes. L’impact de la présence des feuilles sur le pressage a aussi été évalué. La presse hydraulique a permis d’extraire environ deux fois plus de jus que la presse à rouleaux. Peu importe la presse, plus de jus fût extrait lorsque la biomasse était pressée sans les feuilles. En moyenne, 320 mL kg-1 de jus ont été extraits avec la presse hydraulique sans les feuilles contre seulement 180 mL kg-1 avec les feuilles, toutes espèces confondues. La presse à rouleaux a permis d’extraire plus de jus du sorgho sucré que du millet perlé sucré. Peu importe la presse utilisée, le contenu en sucres était le même pour les deux espèces, avec ou sans feuilles. Les résultats démontrent une plus grande efficacité de la presse hydraulique par rapport à la presse à rouleaux. Il est recommandé de presser la biomasse sans les feuilles pour une meilleure extraction de jus, sans en diminuer sa concentration en sucres. Des améliorations devraient être apportées à la presse hydraulique afin d’optimiser l’extraction de jus.

L'objectif de ce travail est d’étudier les performances d'une installation photovoltaïque (PV) raccordée au réseau dans une zone désertique (au sud de l’Algérie), afin d'optimiser la production instantanée et de maintenir les performances au fil du temps. Pour extraire les indicateurs de performances et étudier l'impact des facteurs climatiques (température, irradiation et vitesse de vent), les données issues du monitorage de deux années de la centrale solaire ont été utilisées. Afin d’analyser les performances d’un système solaire PV, les paramètres de performance ont été spécifiés par l’Agence internationale de l’énergie et sont décrits dans les normes standardisées CEI 61724. Ces paramètres sont le rendement de référence, le rendement du champ PV, le rendement final du système PV, le rapport de performance, les pertes du système et les pertes diverses. Ces paramètres sont utilisés pour définir les performances du système dans son ensemble par rapport à la production d'énergie, les ressources solaires et l'effet global des pertes du système photovoltaïque. Le système photovoltaïque étudié est connecté au réseau et produit (9MW). Le fonctionnement de notre système est hybride. Le rapport de performance de notre système est faible en été et élevé durant les mois de décembre, janvier et février. Les facteurs climatiques ont un impact plus important sur le rendement et l'efficacité des cellules solaires que sur le rendement des onduleurs.

Les énergies renouvelables sont de plus en plus d’actualité et avant de les utilisées, nous devons développer la technologie pour leur bon fonctionnement. L’hydrogène est une de ces énergies, mais dû à sa faible densité, il est difficile de l’utilisé pour des moyens de transport. Nous présentons un moyen d’améliorer le stockage de l’hydrogène en faisant des simulations Grand Canonique Monte Carlo quantiques (basé sur l'approche des intégrales de chemin) d'adsorption d'hydrogène sur des structures métallo-organiques (MOF). Un potentiel de Lennard-Jones (LJ) 6-12 est utilisé pour les interactions H2-H2 et le potentiel OPLS-AA pour les interactions H2-MOF.  La figure jointe montre l'isotherme d'hydrogène d'adsorption en excès du MOF-5 comparée à deux groupes de recherches expérimentales rééchelonnées selon la surface spécifique pour une température de 77 K.





Au cours des prochaines années, le gouvernement interdira l’enfouissement du bois (2014) et des matières organiques (2020) afin d’être valorisés. L’utilisation de ces biomasses forestières et agricoles représente un approvisionnement comme source d’énergie et de produits biosourcés. Le développement de la filière bioraffinerie dans un contexte régional est donc une voie intéressante de valorisation des points de vue économique et environnemental. Différents acteurs de la région de la Mauricie, entreprises privées, organisme gouvernemental et centre de recherche ont misé sur la torréfaction de biomasse comme voie de valorisation.

Dans ce contexte régional, le procédé de torréfaction sera utilisé pour produire du biochar comme amendement des sols.

Ce projet multisectoriel regroupe les différents intervenants (producteurs de biomasse, transformateurs et utilisateurs) du cycle de vie des produits. L’approche préconisée consiste à créer un marché local de valorisation de la biomasse résiduelle de même que son utilisation. Le transport entre les lieux de récolte, de transformation et d’utilisation sera restreint, augmentant ainsi la compétitivité et la diminution des émissions de GES.

Pour conclure, le développement de la bioraffinerie doit être démontré dans un contexte régional afin de favoriser le développement des régions et de créer un cycle de vie court d’un produit biosourcé diminuant ainsi les impacts environnementaux.

Les habitats fournis par les mers et les écosystèmes côtiers sont multiples. L'intensification des activités humaines peut entraîner la perturbation ou la destruction de ces écosystèmes. En effet, la dégradation des écosystèmes marins et côtiers due à l'utilisation du milieu marin et côtier par les activités humaines n'est pas encore prise en compte dans l'analyse du cycle de vie (ACV). Ce projet vise à développer un modèle exploratoire pour intégrer une nouvelle catégorie d'impact dans l'évaluation de l'impact du cycle de vie (LCIA), à savoir l'utilisation marine et côtière (UMC). L'absence d'évaluation de l'impact de l'UCM est un point faible majeur de l'ACV en général. Pour développer mon modèle, j’ai transposé le cadre méthodologique développé pour l'utilisation des terres et je l’ai adapté à la catégorie UMC. Ce cadre a été appliqué à l'activité de conchyliculture de l’étang de Thau en France, où j’ai calculé le nombre potentiel d’espèces affectées par la présence des structures sur l’étang. Ce travail exploratoire ouvre la voie à une nouvelle catégorie d'impact « Utilisation marine et côtière » et permettra une meilleure prise de décisions par les dirigeants.

Le dioxyde de carbone est le gaz à effet de serre produit le plus massivement, et près de la moitié des émissions sont des sources fixes et massives. Ainsi, au Canada, l’ensemble des procédés industriels a généré, en 2009, 59,8 millions de tonnes d’équivalent CO2 (Environnement Canada, 2011). Séquestrer le dioxyde de carbone sous forme de carbonate est une des voies récemment étudiée pour diminuer le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Cette méthode utilise la possibilité qu’ont certains métaux à s’associer avec le dioxyde de carbone pour former un composé solide et stable aux conditions ambiantes. L’utilisation de résidus industriels plutôt que des minerais présente les avantages de l’utilisation de matières chimiquement moins stables et donc plus susceptibles de réagir avec le dioxyde de carbone. De plus, ils sont généralement produits à proximité des sources d’émission de CO2.

Quatre hydroxydes métalliques ont été testés, ainsi qu'un effluent industriel tel que produit par l'industrie pour évaluer la capacité de carbonatation sur des effluents industriels. Des contacts ont été pris avec des entreprises pour développer ce projet et permettre non seulement une meilleure gestion des effluents et boues riches en hydroxydes mais aussi une diminution des émissions de gaz à effet de serre.

La présentation décrira les résultats obtenus ainsi que la capacité de transfert vers l'industrie de cette méthode de séquestration du CO2 par des résidus industriels.

Depuis plus d’une décennie, l’innocuité des insecticides néonicotinoïdes (NEOCs) pour les organismes non ciblés est remise en question. Malgré la recherche intensive, la documentation sur les effets des NEOCs demeure incomplète. Afin d’investiguer ces effets, deux modèles (Apis mellifera et des neurones différenciés provenant d'une lignée murine, P19) ont été choisis. Des abeilles ont été exposées à des concentrations d’imidaclopride (IMI) et de thiaméthoxame (THM) mesurées dans l'environnement. Après 10 jours d’exposition, l’activité de l’acétylcholinestérase, une enzyme importante dans la neurotransmission, a été évaluée. En parallèle, la réponse antioxydante (caroténoïdes et α-tocophérol), la peroxydation des lipides, ainsi que plusieurs composés importants dans le métabolisme des rétinoïdes ont été quantifiés. Tandis qu’une exposition à l’IMI a causé une diminution dose dépendante des concentrations d’a-carotène et d’a-tocophérol, l'exposition au THM a entrainé un effet similaire sur l’acide rétinoïque 13-cis et le rétinol. De même, une augmentation de la peroxydation des lipides a aussi été observée. Les mêmes composés seront évalués dans les cellules P19 différenciés en neurones. L’ensemble de ces travaux servira de point de référence pour la recherche poursuivie avec des formulations commerciales testées seules ou en mélanges et permettront ultimement le développement de biomarqueurs liés à la prévalence de ces insecticides dans l’environnement.



Le cadmium (Cd) représente un des plus dangereux métaux contaminant l'environnement aquatique via les effluents des eaux usées. Dans une approche de phycoremédiation des eaux polluées par les métaux, la sélection des espèces algales les plus appropriées est primordiale. Dans cette étude, les effets de la bioaccumulation de Cd ont été comparés chez deux souches d’algues vertes, C. reinhardtii et C. acidophila, exposées 72 heures aux concentrations nominales de Cd variant entre 50 et 600 mM et sous deux conditions de pH. L’espèce C. reinhardtii a montré une capacité d’accumulation intracellulaire plus élevée par rapport à C. acidophila. La division cellulaire et le transport des électrons photosynthétiques ont été affectés chez C. reinhardtii indiquant une plus faible tolérance de cette souche. Les changements cellulaires de taille et de granulosité plus élevés chez C. reinhardtii expliquent l’inhibition de la division cellulaire et les dommages cellulaires, malgré l’activité élevée des enzymes estérases. À faible pH, l’exclusion à la suite de la compétition des ions de H+ avec  les ions de Cd2+ pour leur liaison à la surface de l’algue a empêché l’accumulation intracellulaire en Cd chez C. acidophila, de sorte que les changements de granulosité plus élevés à 48 h indiquent une membrane endommagée à cause de l’accumulation de Cd en dehors du cytosol. Par conséquent, ce projet va contribuer au développement d’une stratégie de phycoremédiation des eaux polluées.

 

 

 

 

Selon l'Organisation des Nations Unies, 17% de la nourriture disponible pour les consommateurs est perdu ou gaspillée, constituant ainsi un problème environnemental majeur. Or ces pertes sont une source importante de fibres alimentaires requises pour la santé humaine. En effet, ces fibres alimentaires sont essentiellement faites des parois cellulaires végétales et peuvent avoir des fonctionnalités physiologiques pertinentes. Toutefois, ces fonctionnalités sont perdues après déshydratation par le phénomène d’hornification. L’hornification est le résultat d’un changement structurel irréversible de la fibre déshydratée. Il a été introduit pour la première fois dans l’industrie du papier en 1944 pour designer l’agglomération des fibres de bois. Depuis, plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer les mécanismes qui en sont responsable. L’hornification serait la perte d’affinité entre les molécules d’eau et les fibres alimentaires après réhydratation, se traduisant par la perte des fonctionnalités des fibres. Pour prévenir l’hornification, plusieurs approches prometteuses ont été explorées dans l’industrie du papier. Les objectifs de cette contribution sont de : (i) présenter les mécanismes de l’hornification, (ii) leurs conséquences sur certaines fonctionnalités physiologiques et (iii) discuter des principales stratégies prometteuses pour atténuer les conséquences de l’hornification des fibres alimentaires à base de rejets d’industries agroalimentaires.

Les estuaires figurent parmi les écosystèmes les plus productifs sur Terre, mais leur productivité varie selon des facteurs météorologiques et territoriaux d’une manière encore mal définie. Aux États-Unis, il est possible d’estimer la productivité primaire  à partir de la biomasse des algues planctoniques, de l’intensité lumineuse et du coefficient d’absorption de la lumière par l’eau. Ici, nous analysons la productivité primaire de quatre estuaires oligotrophes du nord-est du N-B échantillonnés à l’amont  et à l’aval, au printemps et à l’été sur une période de trois ans (2010-2012) pour cerner les facteurs de variabilité les plus importants (spatio-temporels, liés aux usages du territoire ou aux conditions météorologiques). La productivité primaire brute (0 à 88 μg O2 L‑1 h-1) a varié surtout entre les quatre bassins versants ou entre saisons plutôt qu’entre les années ou entre les positions amont-aval. De plus, la productivité primaire brute était plus fortement corrélée à la biomasse algale qu’à l’intensité lumineuse ou au coefficient d’absorption. Sur ce plan, les estuaires du Nouveau-Brunswick se comportent aujourd’hui comme certains estuaires des États-Unis pendant les années 1980, avant d’importantes perturbations causées possiblement par la présence d’espèces invasives, de pesticides ou d’apports accrus en nutriments. L’influence relative des caractéristiques territoriales (par ex. couverture agricole) et météorologiques sur la productivité sera également présentée.

En montagne, la ligne pluie-neige est la région qui délimite la neige à haute altitude et la pluie à basse altitude. La phase de la précipitation a un impact majeur sur la ressource en eau, surtout au printemps, comme lors de l’inondation de Calgary en 2013. La fonte de la neige qui tombe amène un refroidissement de l’environnement qui déplace la ligne pluie-neige vers le bas et peut amener une inversion de l’écoulement du vent dans une vallée. La présente étude cherche à déterminer si la ligne pluie-neige se retrouve à 0 °C sur la pente est des Rocheuses canadiennes ainsi que l’importance de la sublimation et de l’accrétion sur les conditions météorologiques. Des simulations numériques sont utilisées pour étudier des transitions pluie-neige observées lors d’une campagne de terrain au printemps 2015 dans la vallée de Kananaskis en Alberta. Cette région est associée avec des conditions atmosphériques relativement sèches à cause de l’effet du Chinook, un vent chaud et sec qui descend la pente est des montagnes Rocheuses. Les résultats préliminaires démontrent que la sublimation de la neige a un plus grand impact sur la tendance de la température et la direction du vent, comparée à la fonte de la neige par exemple. Il est aussi démontré que la ligne pluie-neige se retrouve parfois à des températures supérieures à 0 °C dans cette région. Cette étude contribuera à mieux comprendre les processus physiques pouvant mener à des épisodes météorologiques extrêmes en terrain montagneux.

En 2011, 542 000 tonnes de papier et carton ont été éliminés au Québec. Car certains d’entre eux ne peuvent être recyclés, il est donc considéré judicieux de rechercher des techniques de valorisation énergétique permettant non seulement une meilleure gestion de ces rebuts mais également d’en produire de l’énergie.

Pour cela, une caractérisation élémentaire et une étude de son comportement thermique a été menée par analyse thermogravimétrique (TGA) et thermogravimétrie dérivée (DTG). Cette analyse dans son ensemble présente aussi l’outil principal de calcul des paramètres cinétiques. L’échantillon de carton a également été étudié par la technique de calorimétrie différentielle à balayage (DSC).

La TGA permet de déterminer l’intervalle de température effectif à sa dégradation massique (T entre 203 et 436ºC) correspondant à la formation de biochar. D’autrepart, le traçage de la courbe de DSC montre que les transformations du carton (Déshydration du carton-Volatilisation et perte massique- Transformation lente du biochar) correspondent bien à des pics endothermiques. Enfin, une détermination des paramètres cinétiques a bien été réalisée en traçant la courbe ln[g(α)/T2] en fonction de 1/T.

Les données récoltées de TGA, DTG et DSC permettent d’avoir une vue générale permettant de valoriser le carton en biochar. Une pyrolyse des déchets sera faite en variant deux principaux paramètres à savoir la température et le temps de
réaction afin de maximiser le rendement en biochar.



La présente étude consiste à évaluer l’impact des rejets des eaux usées, non traitées, sur la qualité physico-chimique et bactériologique des eaux de la nappe liasique du couloir Fès-Taza.

 

L’analyse des résultats obtenus dans cette étude, met en évidence l’existence d’une concentration de nitrate trop élevée qui  atteint un pic d’une valeur 5 fois plus importante que la norme fixée par les normes marocaines. De plus, dans certaines eaux de sources comme S3 et S5, la concentration des chlorures (respectivement de l’ordre de 1136 et 1011,75 mg/L) dépasse les normes recommandées par l’OMS. Cependant, les eaux de la nappe du couloir Fès-Taza affichent des concentrations très faibles en sulfates (11,5 mg/L).

 

D’un point de vue bactériologique, la nappe du couloir Fès-Taza est fortement polluée et la contamination fécale est mise en évidence via la présence d’un degré élevé en coliformes totaux, coliformes fécaux et en streptocoques fécaux.

 

De cette étude, il en découle, qu’à terme, l’utilisation des eaux de la nappe pourrait constituer un risque sanitaire élevé pour les habitants de la zone de la nappe du couloir Fès-Taza.



Dans la perspective du Schéma National d’Aménagement du Territoire en Algérie pour l’horizon 2025 les pouvoirs publics ont enfin compris que la route pour le développement passe par le développement de la route. Ils ont ainsi accordé un intérêt considérable à l’extension et la gestion des infrastructures routières et surtout leur rentabilité pour répondre aux besoins du développement économique et social du pays. C’est dans cette dynamique qu’est né le projet de l’autoroute Est-Ouest qui va relier les frontières marocaine et tunisienne  en traversant toute la région tellienne au Nord du pays  . Financée entièrement sur le budget de l’Etat, l’autoroute Est -Ouest est un projet infrastructurel grandiose  à dimension maghrébine , dont les études durent depuis plus de deux décennies et la réalisation pratiquement en voie d’achèvement avec la fin de l’année 2014.

Si ce programme ambitieux va certainement accentuer le développement et corriger les disparités économiques et spatiales, il commence déjà à avoir des incidences socio-économiques et environnementales négatives qui seraient peut être difficiles à corriger.

Le but de cette recherche est d’essayer d’aborder les caractéristiques, les spécificités et surtout les principaux impacts de ce « projet du siècle » sur l’espace et la société  notamment sur le tracé traversant toute la vallée du Chéliff .

 Mots clés : Réseau urbain , disparités spatiales , désenclavement , agriculture , polluants, biodiversité, impacts .

Le 2-phényléthanol (2PE) est un alcool de fusel aux propriétés antiseptiques et organoleptiques. Il présente un arôme de roses et une saveur au miel. Il est utilisé dans la production des fragrances, des aliments ou des cosmétiques. Présentement, le 2PE est produit chimiquement, par voie des réactions de Friedel-Crafts, utilisant du benzène et des composés époxy comme matières premières. Ceci conduit à la formation des composés toxiques.

Il existe un besoin de produire du 2PE à partir de matières premières d’origine biologique et sans formation de sous-produits dangereux. L’utilisation des levures est une option prometteuse parce que certaines espèces transforment la L-phénylalanine (Lphe) par la voie d’Ehrlich en 2PE. De plus, le substrat peut être un résidu agroalimentaire, tel que du lactosérum.

L’objectif de la présente étude est de produire du 2PE en utilisant Kluyveromyces marxianus et Debaryomyces hansenii en coculture. Les levures ont été cultivées en présence de supports de perlite et anneaux kaldness (plastique) afin de les immobiliser. Les résultats préliminaires montrent que la concentration en lactose a diminué au cours des 24 premières heures et du 2PE et de l’éthanol ont été produits.

 

Industriellement, la flottation est utilisée pour séparer et concentrer des minéraux sulfurés. Cette séparation est fondée sur la base de l'hydrophobicité des particules minérales, laquelle est modifiée sélectivement par des produits chimiques appelés collecteurs. Néanmoins, les réactifs utilisés et leurs sous-produits sont non dégradables et ainsi s'accumulent dans l’environnement. Il est donc intéressant de développer de nouveaux collecteurs efficaces et biodégradables pour la flottation en utilisant une approche biologique.

Dans cette étude, afin d'identifier des peptides ayant une affinité pour la chalcopyrite, une librairie de phages exposant des heptapeptides a été utilisée en combinaison avec un séquençage massif afin d'obtenir un très grand nombre de candidats potentiels. Les séquences présentant le plus grand potentiel ont été validées par la mesure des isothermes d’adsorption. Les peptides montrant la plus grande sélectivité pour la chalcopyrite ont été utilisés pour les études subséquentes. 

Afin d'être testées pour leur capacité à faire flotter des minéraux, sulfurés, des séquences hydrophobes, composées de leucine, de différentes longueurs ont été ajoutées à l'extrémité C de ces peptides et un tube Hallimond a été utilisé. Quatre de ces constructions ont montré des performances comparables au collecteur chimique actuellement utilisé. De plus, ils se sont révélés sélectifs vis-à-vis de la chalcopyrite sur le quartz, mais pas entre les sulfures testés.

 

Ce document soutient que les initiatives novatrices d'apprentissage des politiques sont en mesure de faciliter la coordination des politiques en matière d'atténuation des changements climatiques, même dans les juridictions ayant des capacités et des profils économiques très différents. Il présente les résultats préliminaires d'un partenariat de recherche transnational unique réunissant des experts en politiques publiques, des modélisateurs de systèmes énergétiques et des praticiens travaillant sur des questions intégrées relatives aux politiques en matière de climat et de transport en Californie, au Québec, en Ontario et au Vermont (www.jcctrp.org). Étant donné que les transports constituent la plus grande source d'émissions dans les trois juridictions, le succès relatif de la réduction des émissions peut ici entraîner des effets de répartition asymétriques et une importance politique considérable. Pourtant, bien qu’étant désormais intimement imbriqués dans un marché du carbone lié, il est à craindre que les capacités techniques et administratives uniques que la Californie a développées pour sa série complexe de politiques relatives au climat et aux transports ne puissent être facilement reproduites ailleurs. Le document démontre toutefois que de telles capacités peuvent être cultivées par le biais d'initiatives transnationales d'apprentissage des politiques, qui facilitent la convergence des politiques.

De plus en plus d’agriculteurs, conscients que leurs pratiques agricoles contaminent l’environnement, convertissent leur régie de culture conventionnelle en régie biologique. Le guide du CÉROM et du RGCQ (2014) fait état des résultats d’essais sur 3 ans pour plusieurs variétés de blé en régie conventionnelle, mais ne fait aucune recommandation quant aux variétés qui conviendraient à une régie biologique. Notre recherche se situe dans un prolongement des essais du RGCQ afin d’aider les agriculteurs en régie biologiques à faire de meilleurs choix. L’hypothèse prévoit que le T. aestivum L. var. Major et le T. aestivum L. var. Fuzion se qualifient pour l’agriculture biologique. Les deux variétés de blé ont été cultivées dans la région de Nicolet (zone 2) et la région de Saint-Hyacinthe (zone 1) sur deux terrains situés à proximité l’un de l’autre et présentant des conditions édaphiques et climatiques similaires. Nous avons comparé les rendements, l’atteinte par la fusariose et la résistance aux taches foliaires entre les variétés et les régies de culture. Nous avons aussi tenu en compte les relevés météorologiques et la fertilité du sol. Notre hypothèse se vérifie; les deux variétés se qualifient pour l’agriculture biologique, mais la variété Major a offert de meilleurs rendements et une meilleure résistance à la fusariose et aux taches foliaires. Dans une prochaine saison, nous reprendrons l’expérience afin de réduire «l’effet année» sur nos résultats.

Au Québec, la compréhension des grands aquifères régionaux est primordiale en raison des richesses en eau souterraine qu’ils contiennent. Seules quelques études hydrogéologiques régionales ont été complétées à ce jour, notamment la cartographie hydrogéologique régionale de la région de Portneuf (1998), de la région de Mirabel (2003), et de la rivière Chaudière (2008). Dans le cadre du projet de caractérisation hydrogéologique du sud-ouest de la Mauricie, huit forages et essais de pompage ont été réalisés lors de l’été 2011. Les échantillons de sédiments recueillis furent soumis à des analyses granulométriques et minéralogiques. Les coupes stratigraphiques qui en résultent seront utilisées pour la conception de modèles hydrostratigraphiques 3D et pour la modélisation des écoulements. Les forages réalisés (profondeurs entre 28 et 135 mètres) ont permis d’identifier les principales unités hydrostratigraphiques de la région, dont le socle rocheux, le till glaciaire, les dépôts fluvio-glaciaires, les argiles marines et les sables deltaïques. La conductivité hydraulique fut déterminée par analyse des courbes granulométriques et comparée aux résultats obtenus lors des essais de pompage. On note généralement une relation proportionnelle entre la conductivité hydraulique et la granulométrie, alors que le potentiel aquifère est lié à la conductivité hydraulique et à l’épaisseur saturée des sédiments.



Ce projet de restauration a été réalisé sur deux tourbières où des chemins ont été construits dans des emprises de lignes de transport d’énergie. Un chemin minéral en tourbière change la nature du substrat et peut influencer le niveau de la nappe phréatique et les caractéristiques physicochimiques de l’eau. Ces changements peuvent conséquemment modifier la composition et la diversité des communautés végétales. Nous avons déterminé si l’enfouissement du minéral permet de restaurer la tourbière en (1) limitant l’enrichissement par les nutriments du matériel du chemin, (2) en conservant une surface tourbeuse d’élévation similaire à la tourbière environnante et (3) en facilitant le retour d’une végétation tourbicole. La méthode d’inversion des substrats consiste à excaver, puis enfouir in situ le chemin minéral sous la tourbe sous-jacente à la perturbation. Que ce soit 1 an ou 3 ans post-restauration, les résultats des analyses physicochimiques de l’eau échantillonnée à différentes distances et profondeurs du chemin enfoui ont montré des concentrations en nutriments semblables aux moyennes observées dans les écosystèmes de référence. Les différences d’élévation du sol dans les bandes restaurées entre les relevés sont négligeables. Le couvert tourbicole a varié en fonction du site d’étude. Les résultats de ce projet d’étude montrent que la méthode d’inversion répond aux objectifs de restauration. De plus, elle demande peu de ressources ce qui la rend économiquement profitable.

Le palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) est le pilier de l’écosystème oasien. Il crée un mésoclimat qui permet la vie d’une faune et d’une flore particulière. Il a une grande importance économique, sociale et culturelles. La fusariose vasculaire ou « bayoud » causée par Fusarium oxysporum f. sp. albedinis, et la maladie de la feuille cassante, « MFC », ont provoqué la mort de millions d’arbres.

Les résultats obtenus par notre équipe ont permis de préciser :

-          Concernant la fusariose les interactions hôte-parasite, les modifications cytologiques, physiologiques et moléculaires, ce qui apporte un éclairage nouveau.       

 - Concernant la MFC, les nombreuses analyses de sols, de la plante, ont permis de révéler un déséquilibre important dans les constituants chimiques de la paroi cellulaire ainsi que dans la physiologie de la plante.

-          Pour les deux plantes, nous avons pu mieux comprendre les réactions de défense et, surtout, nous avons pu isoler des molécules d’importance par CG/MS, non identifiées auparavant chez le dattier. Dans les deux cas, c’est le métabolisme des phénylpropanoïdes qui paraît très perturbé.

-          Enfin, la remontée de l’eau de la nappe phréatique et sa pollution ont causé le dépérissement et la mort, par asphyxie, de milliers de palmiers.

-          Notre communication permettra de faire le point sur nos résultats, sur nos perspectives ainsi que sur les moyens mis en place pour prévenir et/ou pour éradiquer ces affections.

La variabilité des débits joue un rôle primordial dans le cycle de vie des populations aquatiques. Sur le plan hydrologique, les impacts des activités anthropiques sur cette caractéristique fondamentale des débits sont encore peu documentés dans la littérature scientifique. Pour combler cette lacune, on a analysé les impacts de deux types de mode de gestion des barrages et de l’utilisation des sols sur deux indices (CV et CI) de variabilité des débits journaliers saisonniers dans les bassins versants de rivières Matawin et L’Assomption entre 1930 et 2010 au moyen de plusieurs méthodes statistiques. Le premier indice (CV, coefficient de variation des débits journaliers) mesure la variation interjournalière des débits et le second indice (CI, coefficient d’immodération), le rapport entre les débits maximum et minimum journaliers mesurés durant une saison. L’augmentation de la superficie agricole dans un bassin versant (cas du bassin versant de l’Assomption) provoque une hausse des valeurs de CV mais n’a aucun impact sur les valeurs de CI. Le mode de gestion des barrages du type inversé (les débits maximums surviennent en hiver et les débits minimums au printemps) provoque une hausse très importante des valeurs de CV et de CI en aval du barrage Matawin malgré une augmentation importante de la superficie du  bassin versant. En revanche, le mode de gestion de type naturel (les débits maximums au printemps et les débits minimums en hiver) n’a aucun impact sur les deux indices.

La production et l'utilisation des nanomatériaux est en croissance en raison de ses multiples applications, pour cette raison, il est nécessaire de connaître l'impact de ces matériaux sur l'environnement. Le but de cette recherche est d'étudier l'impact de faibles concentrations de nanomatériaux sur le daphnies. Pour ce travail ,3 différents types de nanomatériaux ont été selectionnés: TiO2, nanotubes d'argent et boite quantique (PbS). L'ecotoxicité est etudiée pour différentes concentrations de TiO2 25, 50 et 100 mg/L; nanotubes d'argent 100, 200 e 500 ug/L et boites quantiques dissous dans l'eau 25, 50 et 100 mg/L. Les daphnies sont cultivées avec en moyenne de 20 adultes par litre, la température de la culture est de 20° C et avec 16 heures de lumière/8 heures d'obscurité. Pour les tests de toxicité LC50, les neonates de moins de 24 heures à partir de la deuxième à la cinquième génération sont utilisés dans des essais biologiques. 10 neonates sont placés dans 100 mL pendant 48 heures dans la solution à une concentration choisie. Ce travail est en cours.

Les nanoparticules manufacturées (ENP) possèdent au moins une dimension entre 1 et 100 nm et elles sont actuellement incorporés dans un grand nombre de produits de consommation. Par contre, les impacts sur les écosystèmes et sur la santé humaine des ENP sont largement inconnus dû au fait qu’il est très difficile de les détecter dans des matrices environnementales. L’objectif de la présente étude est d’optimiser une technique analytique pour détecter les ENP dans les eaux usées. La chromatographie hydrodynamique (HDC) a été couplée à un détecteur de diffusion statique et dynamique de la lumière (SLS et DLS) afin d’optimiser la séparation de mélanges de nanoparticules. La caractérisation de la séparation a été réalisée à l’aide d’un spectromètre de masse par torche au plasma en mode ‘‘single particle’’ (SP-ICP-MS), celui-ci ayant permis d’évaluer l’influence du débit et de la concentration des ENP sur la qualité de la séparation. En effet, un mélange d’ENP standards ajouté à de l’eau naturelle a été séparé, les nanoparticules de polystyrène (nPS), d’argent (nAg) et d’or (nAu) respectivement de 60, 40, 20 et 10 nm de rayons ayant présenté des temps de rétention de 12.51, 12.68, 12.94 et 13.14 minutes. De plus, à l’aide de détecteurs DLS et SP-ICP-MS, l’analyse de fractions d’éluant récoltées à ces temps de rétention a permis de déterminer que les rayons des ENP sont de 51.1, 40.2, 25.0 et 13.0 nm respectivement (DLS) et de 19.3 nm pour les nAg (SP-ICP-MS).