Informations générales
Événement : 89e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 500 - Éducation
Description :Si l’idée que le contact avec la nature puisse être profitable pour l’apprentissage et le développement des jeunes est partagée par des intervenants du réseau scolaire depuis très longtemps, c’est surtout au cours des dernières années que des travaux de recherche ont commencé à faire apparaître certaines retombées (Kuo et al., 2019). Pensons aux effets du contact direct avec la nature sur des variables influant sur l’apprentissage (Kuo et al., 2019) comme l’augmentation de l’attention (Dadvand et al., 2015), une meilleure autodiscipline (Li et Sullivan, 2016), une motivation et un engagement accrus (Becker et al., 2017). Un second constat concerne la richesse des milieux à l’extérieur comme contextes concrets pour appliquer les apprentissages dans différentes disciplines scolaires (Ayotte-Beaudet et al., 2017) ou comme lieu d’émergence de conceptions initiales (Maynard, Waters et Clement, 2013). De plus, des travaux dans le domaine de l’activité physique semblent indiquer que ce contexte favorise l’adoption d’un mode de vie physiquement actif chez les élèves (Mygind, 2016), également favorable à l’apprentissage.
Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, une équipe financée par le ministère de l’Éducation a documenté les pratiques enseignantes à l’extérieur en contexte scolaire au Québec. Ce colloque sera l’occasion de présenter les résultats d’une programmation de recherche ayant eu deux objectifs principaux : 1) caractériser les pratiques d’éducation en plein air chez les personnes enseignantes au primaire au Québec avant et après le confinement attribuable à la COVID-19; et 2) décrire des pratiques enseignantes à l’extérieur en contexte préscolaire au regard du développement de l’enfant. Les résultats présentés traiteront de pratiques dans les domaines du préscolaire, du primaire (arts, éducation physique et à la santé, français, mathématiques, sciences et technologies ainsi qu’univers social) et du secondaire (éducation physique et à la santé et sciences et technologies).
Date :- Jean-Philippe Ayotte-Beaudet (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Felix Berrigan (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Geneviève Lessard (UQO - Université du Québec en Outaouais)
- Olivier Arvisais (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Maia Morel (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Antoine Deschamps (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Valérie Vinuesa (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Programme
Éducation en plein air en contexte scolaire au Québec
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Communication orale
L’éducation en plein air en contexte scolaire : de quoi s'agit-il?Jean-Philippe Ayotte-Beaudet (UdeS - Université de Sherbrooke), Félix Berrigan (Université de Sherbrooke)
Il existe des différences culturelles dans les philosophies, les approches et les pratiques de l’éducation de plein air en contexte scolaire dans le monde (Rea & Waite, 2009). Dans certains pays, il s’agit d’une approche explicitement encouragée dans le programme scolaire national (Remmen & Iversen, 2022). Dans d’autres, elle prend la forme d’un mouvement populaire de la base ou d’initiatives moins structurées par des personnes qui croient en l’éducation de plein air. Bien que les programmes d’études du Québec n’encouragent pas explicitement les enseignants à proposer des situations d’apprentissage à ciel ouvert, il semble qu’il y ait un élan croissant pour l’éducation en plein air (Ayotte-Beaudet, Berrigan et Vinuesa, 2022; Lacoste et al., 2021). Ces milieux peuvent être profitables pour les apprentissages (Becker et coll., 2017), favoriser un mode de vie physiquement actif (Finn, Yan et McInnis, 2018) et agir positivement sur la santé mentale des élèves (Pasek et coll., 2020). Cette conférence d’ouverture permettra de définir les caractéristiques de l’éducation en plein air en contexte scolaire, de cibler les intentions pédagogiques, les milieux, les apprentissages et les défis qui y sont généralement associés ainsi que de présenter les perspectives de recherche pour le développement de ce champ d’études.
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Communication orale
Les pratiques d’éducation en plein air en contexte scolaire au QuébecJean-Philippe Ayotte-Beaudet (Université de Sherbrooke), Felix Berrigan (UdeS - Université de Sherbrooke), Valérie Vinuesa (Université de Sherbrooke)
La littérature scientifique montre de plus en plus de bénéfices relatifs à l’éducation en plein air, que ce soit sur le plan des apprentissages (Ayotte-Beaudet et coll., 2017), de l’activité physique (Mygind, 2016) ou de l’attention des élèves (Mason et coll., 2021). Au Québec, bien que les programmes d’études n’encouragent pas explicitement les personnes enseignantes à animer des situations pédagogiques en plein air, il semble qu’il y ait un élan croissant pour les apprentissages dans ce type de milieu (Lacoste et coll., 2021). Une recherche a été menée afin de décrire les pratiques enseignantes à l’éducation préscolaire, au primaire et au secondaire. Au cours de l’année académique 2020-2021, un questionnaire en ligne a été rempli par 1008 personnes enseignantes et plus de 130 entretiens individuels ont été réalisés. Dans le cadre de cette communication, nous présenterons les résultats saillants relatifs 1) aux intentions déclarées par les personnes enseignantes pour s’engager dans l’éducation de plein air, 2) aux effets perçus sur l’apprentissage et l’activité physique ainsi 3) qu’aux défis perçus. Nos résultats montrent notamment que l’éducation en plein air a le potentiel de contribuer à l’amélioration de la qualité des apprentissages et de la pratique de l’activité physique. Nous espérons qu’ils pourront être bénéfiques aux personnes qui souhaitent accompagner les milieux dans l’implantation de pratiques d’éducation en plein air dans les écoles du Québec.
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Communication orale
Les manières de faire face aux défis de l’éducation en plein air chez les personnes enseignantes au QuébecJean-Philippe Ayotte-Beaudet (Université de Sherbrooke), Félix Berrigan (Université de Sherbrooke), Valérie Vinuesa (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Il existe de nombreux défis à l’éducation en plein air en contexte scolaire qui ont été largement documentés, comme une mauvaise perception du potentiel éducatif de ces milieux, l’imprévisibilité des conditions météorologiques ou la gestion des élèves (Ayotte-Beaudet et coll., 2017; Glackin et Jones, 2012). Au Québec, il semble néanmoins qu’il y ait un élan croissant pour les apprentissages en plein air (Ayotte-Beaudet, Berrigan et Vinuesa, 2022; Lacoste et coll., 2021). À l’occasion d’une recherche sur les pratiques enseignantes à l’éducation préscolaire, au primaire et au secondaire, notre équipe a donc documenté les manières de faire face aux défis de l’éducation en plein air en contexte scolaire. Plus de 130 entretiens individuels ont été réalisés à la fin de l’année scolaire 2020-2021 et ont fait l’objet d’une analyse de contenu thématique. Dans le cadre de cette communication, nous présenterons les solutions évoquées par les participantes face aux défis fréquemment rencontrés. Nos résultats montrent que les personnes enseignantes qui ont l’habitude de pratiquer l’éducation en plein air ont développé et envisagé de nombreuses solutions qui n’avaient été que très peu documentées à ce jour. Ces résultats intéresseront autant les personnes chercheuses, praticiennes que décideuses à réfléchir au développement de ce champ.
Pratiques d’éducation en plein air en éducation au préscolaire, en mathématiques et en sciences humaines et sociales
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Communication orale
L’éducation préscolaire en plein air : un levier pour soutenir le développement global de l’enfantCaroline Bouchard (Université Laval), Émilie Mckinnon-Côté (Université Laval)
Pour les jeunes enfants, l’éducation préscolaire en plein air offre un contexte qui favorise l’apprentissage actif, leur permet de s’engager en explorant, expérimentant, etc., de vivre différentes expériences issues du monde réel et naturel, ainsi que de connaitre leurs propres capacités et les développer (Huggins et Wickett, 2017). D’autres ont également démontré que ce contexte constituerait un facteur de protection contre l’obésité infantile et qu’elle contribuerait au bien-être psychologique des jeunes enfants, au développement de leur confiance en soi et de leurs habiletés sociales (Knight, 2013). Cette communication vise à présenter les résultats d’une analyse d’entretiens menés auprès de 20 personnes enseignantes à l’éducation préscolaire dans le cadre du projet de recherche Pratiques enseignantes en plein air en contexte scolaire au Québec (Ayotte-Beaudet et Berrigan, 2022). Lors de ces entretiens, des personnes enseignantes ont notamment été invitées à rapporter comment le contexte extérieur permet de soutenir le développement global de l’enfant. L’analyse de ces entretiens démontre que, selon les personnes participantes, le contexte extérieur permet de soutenir le développement global de l’enfant à l’éducation préscolaire, un objectif principal du Programme-cycle à l’éducation préscolaire du ministère de l’Éducation (2021). En effet, la majorité des par affirme que les pratiques enseignantes à l’extérieur répondent aux besoins développementaux des enfants.
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Communication orale
L’enseignement des mathématiques en plein air au primaire : portrait des pratiques au QuébecAntoine Deschamps (UdeS - Université de Sherbrooke), Geneviève Lessard (Université du Québec en Outaouais), Élise Rodrigue-Poulin (Université de Sherbrooke)
L’enseignement des mathématiques en plein air est une pratique de plus en plus commune au Québec depuis le début de la pandémie de COVID-19 (Ayotte-Beaudet et coll., 2021). Cette pratique faciliterait l’engagement des élèves ainsi que l’approfondissement des apprentissages par des activités plus pratiques et interactives qu’à l’intérieur (Fägerstam et Blom, 2013). Dans le cadre du projet Pratiques enseignantes en plein air en contexte scolaire au Québec nous avons réalisé des entrevues semi-dirigées auprès de 16 personnes enseignantes au primaire pratiquant l’enseignement des mathématiques en plein air pour réaliser un portrait de leurs pratiques déclarées. Ces entretiens ont mis en évidence une utilisation variée de l’environnement naturel et bâti dans la réalisation d’activités d’apprentissages et de résolutions de problèmes. De plus, une grande variété d’objectifs éducatifs sont ciblés par les personnes enseignantes. Cette communication a pour objectif de présenter les résultats de cette recherche pour dresser un portrait de l’enseignement des mathématiques en plein air au primaire au Québec. Nous présenterons les pratiques diverses des personnes enseignantes ainsi que certaines activités qu’elles ont partagées lors des entrevues.
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Communication orale
Les pratiques d’enseignement en plein air en univers social au primaire dans des écoles québécoisesOlivier Arvisais (Université du Québec à Montréal), Audrey G-Héon (UQAM - Université du Québec à Montréal)
En univers social au primaire, le contenu d’apprentissage qui se traduit généralement par l'étude de sociétés du passé peut s’avérer loin de la réalité des élèves (Lautier et Allieu-Mary, 2008). L’utilisation de cahiers de savoirs et la transmission par les exposés magistraux, souvent préconisées, contribuent à accentuer une distance entre les notions d’apprentissage et les apprenants (Lautier et Allieu-Mary, 2008). Les pratiques d’enseignement en plein air sont un moyen à privilégier pour favoriser la contextualisation des notions dans l’univers social de l’élève (Ayotte-Beaudet, 2021). De fait, cette recherche a pour but de décrire des pratiques d’enseignement en plein air en contexte scolaire au regard des apprentissages en univers social. Ainsi, 12 entretiens semi-dirigés auprès d’enseignant.es du primaire du Québec ont été réalisés. Les résultats présentés lors de cette communication offrent d’abord une compréhension des raisons de ces pratiques et des stratégies d’enseignement préconisées en plein air. Nous identifions certains défis à surmonter et présentons des facteurs facilitants la mise en place des pratiques d’enseignement en plein air en univers social. Nos résultats montrent aussi une variété de lieux pour enseigner l’univers social autour des écoles du Québec. Finalement, nous présentons certaines activités « Coup de cœur » en univers social de la part d’enseignant.es, offrant ainsi une perspective sur l’enseignement en plein air à tous les cycles du primaire.
Portrait des recherches menées par les personnes étudiantes aux cycles supérieurs en éducation en plein air
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Communication par affiche
L’éducation en plein air comme contexte d’apprentissage des démarches d’investigation scientifique chez les élèves du primaireJean-Philippe Ayotte-Beaudet (Université de Sherbrooke), Metzi Boily-Ortega (UdeS - Université de Sherbrooke)Affiche
Le contexte d’enseignement en plein air comporte des facteurs d’imprévisibilité, comme les conditions météorologiques ou la présence de faune ou de flore. Cet environnement, moins contrôlé que la salle de classe, peut à la fois être source d’inquiétudes pour les personnes enseignantes (Scott et al., 2013), mais peut aussi générer des occasions d’apprentissage pour les élèves (Remmen et Iversen, 2022). Dehors, l’élève aurait la possibilité d’interagir plus librement avec les éléments de son environnement (Kuo et al., 2019). Ainsi, il serait raisonnable de supposer que l’élève pourrait faire des observations ou formuler des questions par lui-même (Maynard et al., 2013), des étapes généralement associées aux démarches d’investigation scientifique (DIS). Hasni et ses collaborateurs (2018) inscrivent les DIS dans un rapport circulaire avec les savoirs conceptuels, c’est-à-dire que nos connaissances nous permettent de formuler des questions et que les réponses trouvées vont impacter nos connaissances. En combinant un enseignement plus théorique et des activités pratiques en plein air, l’enseignant pourrait favoriser la maîtrise des DIS chez les élèves. Cette communication exposera les premières réflexions qui pourraient mener à une problématique en lien avec les effets des situations d’apprentissage en plein air sur la compréhension et l’utilisation des DIS par les élèves du primaire.
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Communication par affiche
Les retombées de la pédagogie en nature sur le cheminement scolaire : une synthèse des recherchesMarie-Christine Brault (Centre intersectoriel en santé durable - UQAC), Marie-Ève Langelier (Centre intersectoriel en santé durable - UQAC), Catherine Laprise (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Loïc Pulido (Centre intersectoriel en santé durable - UQAC), Audrey Pépin (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)Affiche
Les initiatives pédagogiques en nature gagnent en popularité dans les écoles primaires et secondaires. Les recherches sont de plus en plus nombreuses à s’intéresser aux retombées de ces initiatives sur le cheminement scolaire des élèves. La présentation proposée vise à faire une synthèse de ces recherches pour répondre aux questions suivantes : quelles sont les caractéristiques des initiatives de pédagogie en nature considérées ? Quels sont les résultats et comment ont-ils été évalués ? Pour répondre à ces questions, une quarantaine d’articles publiés sur le thème entre 2012 et 2022 ont été sélectionnés lorsque leur section « résultats » mentionnait des retombées scolaires. La synthèse laisse apparaitre un éventail d’initiatives pédagogiques en nature, depuis des séjours autonomes de moyenne durée, jusqu’à quelques périodes de classes passées dans la cour de l’école ou à proximité. Les retombées sont le plus souvent évaluées par l’entremise de méthodes mixtes, conjuguant des données comportementales ou physiologiques, des témoignages et des observations. La plupart des études considèrent des retombées cognitives, notamment en lien avec les apprentissages dans certaines disciplines, qui seront recensées. D’autres études considèrent des retombées en lien avec le vécu des élèves lors de leur cheminement scolaire. Elles portent par exemple sur le stress perçu, le plaisir d’apprendre ou l’absentéisme. Cette synthèse permettra de réfléchir à des avenues de recherche peu explorées.
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Communication par affiche
L’efficacité d’un programme d’intervention au contact de la nature chez les enfants fréquentant une école défavoriséeJean-Philippe Ayotte-Beaudet (Université de Sherbrooke), Nicholas Chadi (Université de Montréal), Sylvana Côté (Université de Montréal), Julia Fuoco (Université McGill), Lise Gauvin (Centre hospitalier de l'Université de Montréal), Marie-Claude Geoffroy (Université McGill), Geneviève Lessard (Université du Québec en Outaouais), Tianna Loose (Université de Montréal), Catherine Malboeuf-Hurtubise (Université Bishop's), Isabelle Ouellet-Morin (Université de Montréal)Affiche
La pandémie de COVID-19 ayant eu des répercussions négatives sur le bien-être des enfants issus des milieux défavorisés (Li et al., 2021), il est impératif de trouver des moyens efficaces pour en atténuer les effets négatifs et soutenir leur santé mentale. L’éducation en plein air et l’exposition à la nature peuvent améliorer la santé mentale (Wang et al., 2019), augmenter le niveau d’activité physique (Mitchell, 2013) et lesperformances scolaires des enfants (Kuo et al., 2019). Notre étude vise à tester l'efficacité d’un programme d’intervention d’éducation en plein air pour réduire les problèmes de santé mentale (symptômes internalisés et externalisés) et améliorer le niveau d’activité physique d’élèves de 6e année fréquentant une école défavorisée au Québec. Nous mènerons un essai contrôlé randomisé par grappe dans lequel 80 écoles seront réparties au hasard dans un groupe intervention et contrôle. L’intervention se déroulera à l’extérieur 2 heures par semaine pendant 12 semaines et comprendra des activités de promotion de la santé mentale et des situations d’apprentissage. Des questionnaires pour les enseignants et les enfants seront utilisés pour évaluer l’impact de l’intervention (comportements prosociaux, absentéisme, niveau d’activité physique) avant, après et 3 mois plus tard. À la suite de la collecte de données en 2022-2023, les résultats pourraient aider la mise en place d'un programme d’éducation en plein air favorisant la santé mentale.
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Communication par affiche
L’impact de l’enseignement de la lecture en plein air sur l’apprentissage de la lecture chez les élèves du primaireJean-Philippe Ayotte-Beaudet (Université de Sherbrooke), Asmaa Khayat (UdeS - Université de Sherbrooke)Affiche
L’enseignement de la lecture au primaire est une tâche ardue et difficile (Turcotte, 2009). Malgré toutes les approches différenciées et les stratégies de remédiation pédagogiques dans le domaine, « la lecture demeure un défi » qui touche beaucoup d’enfants au primaire (Pilotte-Charron et Restrepo, 2021). Une recherche de Kuo et al. (2019) identifie plusieurs effets positifs des activités en plein air sur l’apprentissage. Parmi ceux-ci, il y a l’amélioration des capacités attentionnelles qui favorisent à leur tour les apprentissages chez les élèves et spécifiquement en lecture (Meyer et al, 2018). Une autre recherche d’Ayotte-Beaudet et al. (2017) montre que les milieux en plein air peuvent servir de contextes concrets pour mobiliser des apprentissages dans différentes disciplines scolaires. Il semble donc que les milieux en plein air aient le potentiel d’être bénéfiques au niveau académique, social et cognitif des élèves (Kuo et al., 2019) et que l'apprentissage dans ces milieux aurait le potentiel d'améliorer les fonctions cognitives comme l'attention et la concentration qui sont des prérequis à la lecture. Le mémoire de maitrise dont il sera question dans cette présentation aura pour objectif de discerner les potentiels impacts d’enseignement de la lecture dans des milieux en plein air sur l’apprentissage de la lecture. Cette communication présentera la problématique de la recherche, des éléments du cadre de référence et quelques pistes méthodologiques.
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Communication par affiche
Les programmes de concentration plein air : leur impact potentiel sur la motivation scolaire des élèves du secondaireFrédéric Guay (Université Laval), Olivier Ratté (Université Laval)Affiche
Depuis la pandémie mondiale de Covid-19, la santé publique du Canada a proposé l’enseignement à l’extérieur afin de mitiger les risques de contamination dans les écoles (UdeS, 2021). Des recherches démontrent les effets positifs de la nature sur l’apprentissage et le développement personnel des élèves (Kuo et al. 2019) entre autres par l’influence sur la motivation. Selon la théorie de l’autodétermination, la motivation autodéterminée se définit par le niveau selon lequel un individu s’engage avec un sentiment de libre choix et de cohérence interne dans une activité (Ryan et Deci, 2017). Elle est prédictive d’une meilleure compréhension des concepts enseignés, une plus grande satisfaction envers l’école, un taux de décrochage plus faible et une meilleure persévérance scolaire (Deci et Ryan, Ryan, 2009 ; Vorhaus et Gutman, 2012 cité dans Bolling et al. 2018). Ces aspects sont des visées des réformes scolaires récentes. Est-ce que les programmes de concentration plein air ont un lien avec la motivation autodéterminée d’élèves du secondaire? Pour ce mémoire de maîtrise, une enquête quantitative longitudinale a été privilégiée. Le but est de comparer 3 groupes d’élèves de deux écoles secondaires sur le plan de leur motivation : 1) les élèves en concentration plein air, 2) les élèves participant à d’autres concentrations (art plastique, artdramatique, danse, ski/planche à neige, langue, etc.) et 3) les élèves au profil régulier.
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Communication par affiche
Les modèles d’enseignement et les formules pédagogiques utilisés en éducation plein air en contexte scolaire québécois : une étude exploratoireStéphane Allaire (Université du Québec à Chicoutimi), Camille Godue-Couture (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Christian Mercure (Université du Québec à Chicoutimi)Affiche
La diversification des formules et des contextes pédagogiques est une pratique encouragée en milieux scolaires afin de répondre aux besoins et aux caractéristiques uniques de chaque apprenant (MEQ, 2020; Raby et Viola, 2016). En ce sens, de plus en plus de personnes enseignantes se tournent vers l’éducation plein air (ÉPA). À la fois méthode d’apprentissage et objet d’enseignement (Quay et Seaman, 2013), l’ÉPA est défini par Donaldson et Donaldson (1958) comme une éducation dans, à propos et pour les milieux naturels. Dans le cadre de notre mémoire, nous documenterons les modèles d’enseignement et les formules pédagogiques utilisés en ÉPA à partir d’un cadre conceptuel issu des travaux de Raby et Viola (2016) et de Chamberland, Lavoie, et Marquis (1995). Nous chercherons aussi à comprendre les raisons et les influences qui ont mené les personnes enseignantes vers ces choix pédagogiques. Pour répondre à ces objectifs, une recherche exploratoire qualitative sera menée auprès d’un échantillon de convenance d’environ cinq à sept participants. Deux mouvements d’entretiens semi-dirigés individuels seront réalisés. Le premier entretien visera à cerner la pratique générale des répondants en lien avec l’ÉPA, mais aussi à comprendre leurs motivations et leurs influences pour cette approche. Le deuxième entretien permettra quant à lui de spécifier et de décrire davantage les modèles d’enseignement et les formules pédagogiques décrits lors du premier temps de collecte.
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Communication par affiche
Éducation par la nature : le travail quotidien des intervenantes auprès des jeunes enfantsAriane Faucher-Dumouchel (UQO - Université du Québec en Outaouais), Vicky Lafantaisie (Université du Québec en Outaouais)Affiche
Il existe au Québec un débat concernant les pratiques éducatives à privilégier en petite enfance. Même s’il y a une tendance à favoriser des interventions cohérentes avec une approche centrée sur le développement global dans les discours (gouvernemental, scientifique et public), il semble que les pratiques scolarisantes demeurent présentes (AÉPQ, 2020; Lévesque & Doyon, 2017; Rondeau, 2021). L’éducation par la nature (ÉPN) est une alternative intéressante aux pratiques scolarisantes qui s’inscrit dans le courant de l’approche développementale (AQCPE, 2021). L’objectif de cette présentation est de mettre en lumière le travail quotidien des intervenantes en petite enfance qui tentent d’implanter l’ÉPN. Une méthode de recherche inspirée de l’ethnographie institutionnelle a permis de rencontrer 11 intervenantes (éducatrices, enseignantes et facilitatrices) lors d’entretiens individuels et d’un groupe de discussion. L’analyse thématique a rendu visible le travail et les efforts supplémentaires qu’elles doivent déployer au quotidien pour implanter cette approche. Les résultats présentent les rôles à jouer en tant qu’intervenante qui implante l’ÉPN, la proposition/l’aménagement d’environnements éducatifs de qualité à l’extérieur, l’incarnation devaleurs clés en ÉPN et les communications avec les parents (éducation et confiance). Pour conclure, les différents « textes » identifiés par les intervenantes comme facilitant ou freinant l’implantation de l’ÉPN seront présentés.
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Communication par affiche
Contribution des sciences citoyennes en plein air aux apprentissages en sciences au primaire : perceptions de personnes enseignantesJean-Philippe Ayotte-Beaudet (Université de Sherbrooke), Metzisochil Boily-Ortéga (Université de Sherbrooke), Asmaa Khayat (Université de Sherbrooke), Élise Rodrigue Poulin (UdeS - Université de Sherbrooke), Valérie Vinuesa (Université de Sherbrooke)
De plus en plus de connaissances scientifiques dans le domaine de l’écologie sont enrichies par des données acquises par le grand public qui participe à des programmes de sciences citoyennes (SC) (Castagneyrol et al., 2020). En contexte scolaire, la participation à de tels projets pourrait permettre d’augmenter l’intérêt et les connaissances des élèves (Kelemen-Finan et al., 2018). Pour mieux comprendre la perception que les personnes enseignantes au primaire ont des SC et de leurs potentielles contributions aux apprentissages des élèves, une recherche a été menée avec pour objectif d’explorer la contribution possible de la participation à un projet de SC en plein air à l’apprentissage et à l’enseignement des sciences au primaire. Des entretiens téléphoniques ont été réalisés auprès de 32 personnes enseignantes. Ces dernières avaient participé à un projet de SC sur les êtres vivants en plein air à distance lors du confinement du printemps 2020 (Ayotte-Beaudet et al., 2021). Les entretiens ont abordé la perception des personnes enseignantes au sujet du projet auquel elles ont participé et leurs perceptions à l’égard de l’apport potentiel de la participation à des projets de SC au regard de l’apprentissage des sciences au primaire. Cette affiche présentera le contexte général de cette étude ainsi que des résultats préliminaires de l’analyse des entretiens et leurs potentiels pour valoriser les projets de SC en plein air pour concrétiser les apprentissages des élèves.
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Communication par affiche
Les corrélats neurobiologiques associés à l’exposition aux environnements naturels : une recension systématique de la littératureJean-Philippe Ayotte-Beaudet (Université de Sherbrooke), Gabriela Quintela (Columbia University)Affiche
De plus en plus de recherches semblent indiquer une relation de cause à effet entre l’exposition aux environnements naturels et les retombées bénéfiques au niveau des apprentissages des élèves (Kuo et coll., 2019). Cependant, les mécanismes neurobiologiques reliés aux apprentissages au contact de la nature sont pour l’instant très mal connus (Jordan & Chawla, 2019). Une recension systématique des écrits scientifiques portant sur les corrélats neurobiologiques associés à l’exposition aux environnements naturels a été réalisée afin d’identifier de potentiels mécanismes biologiques via lesquels la nature affecterait l’apprentissage des élèves. Une recherche par bases de données a été effectuée dans laquelle des mots-clés désignant le système nerveux et les environnements naturels tels que « brain activity » et « natural environments » ont été utilisés. Un total de 26 articles scientifiques a été inclus dans l’analyse. Les résultats permettent d’identifier les variables importantes à contrôler, les caractéristiques physiques des images représentant des environnements naturels ainsi que les méthodes généralement utilisées. Nos résultats montrent des constats convergents, notamment au niveau des mécanismes attentionnels et cognitifs. Des pistes de recherche et d’autres mécanismes identifiés lors de la recension systématique seront également discutés et proposés.
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Communication par affiche
La relation entre les pratiques enseignantes en plein air et leurs impacts sur les élèves : développement d’un projet de rechercheJean-Philippe Ayotte-Beaudet (Université de Sherbrooke), Antoine Deschamps (UdeS - Université de Sherbrooke)Affiche
L’éducation en plein air (ÉPA) est une pratique de plus en plus courante dans les écoles du Québec (Ayotte-Beaudet et coll, 2021). Simultanément, l’ÉPA fait l’objet d’une augmentation notable du nombre de recherches dans la littérature scientifique (Kuo et coll, 2019). Ces études rapportent des effets positifs de l’ÉPA sur les apprentissages (Kuo et coll, 2019), le bien-être des élèves (Kuo et coll, 2019; Remmen et Iversen, 2022), la participation en classe (Kuo et coll, 2018), la pratique d’activités physiques des élèves (Mygind, 2016) et l’importance du rôle que jouent les personnes enseignantes et leurs pratiques dans la réalisation d’un enseignement en plein air de qualité (Mcfarland et coll, 2013). Malgré ces avancées, la littérature scientifique offre peu d’information sur les pratiques enseignantes en plein air et leurs relations avec leurs effets sur les élèves (Jordan et Chawla, 2019; Remmen et Iversen, 2022). Conséquemment, plusieurs chercheurs soulignent l’importance d’approfondir nos connaissances des pratiques enseignantes en ÉPA (Jordan et Chawla, 2019; Remmen et Iversen, 2022). Cette communication présentera diverses trajectoires possibles dans le développement d’un projet de recherche visant à approfondir la relation entre les pratiques enseignantes en plein air et leurs impacts sur les élèves d’âge primaire et secondaire.
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Communication par affiche
L’opérationnalisation de la contextualisation en plein air à proximité de l’école au regard des représentations des personnes enseignantes au primaireJean-Philippe Ayotte-Beaudet (Université de Sherbrooke), Marie-Claude Beaudry (UdeS - Université de Sherbrooke)Affiche
L’éducation en plein air dans les écoles primaires gagne en popularité depuis les dernières années (Lacoste, 2021). L’une des raisons pour lesquelles les personnes enseignantes au primaire choisissent d’enseigner les sciences en plein air serait l’opportunité de contextualiser les apprentissages (Ayotte-Beaudet et al., 2017). Les recherches sur la contextualisation montrent qu’il existe une grande diversité dans la manière de l’opérationnaliser, c’est-à-dire, de mettre en place des situations d’enseignement et d’apprentissage scientifiques qui soient contextualisées (Giamellaro, 2017). Cela dit, les recherches concernant la manière dont les personnes enseignantes au primaire opérationnalisent la contextualisation des sciences en plein air sont peu exhaustives. Considérant que les représentations des personnes enseignantes auraient une incidence sur leurs pratiques (Mansour, 2009), ce projet de recherche propose de mettre en lumière les représentations des personnes enseignantes au primaire qui concernent l’éducation scientifique au regard de la contextualisation en plein air. Les objectifs de ce projet de recherche sont de catégoriser les représentations des personnes enseignantes et de mettre ces représentations en relation avec la manière dont elles déclarent opérationnaliser la contextualisation. Des entretiens de recherche et une analyse thématique de ces entretiens permettront de répondre à ces objectifs.
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Communication par affiche
Récit de pratique d’interventions orthopédagogiques en plein air en écriture, auprès d’élèves de première secondaireMarie-Pierre Baron (Université du Québec à Chicoutimi), Élisabeth Boily (Université du Québec à Chicoutimi), Marie-Philip Morissette (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)Affiche
Le contexte de pandémie de COVID-19 et les mesures sanitaires ont accru le décloisonnement des classes vers l’extérieur (MEES, 2021). Depuis, de nombreux contextes d’éducation en plein air ont émergé au Québec. Les recherches qui portent sur l’éducation en plein air soutiennent sa pertinence sur l’apprentissage et ses variables influentes (Kuo et al., 2019). Effectivement, elle a le potentiel d’agir sur de nombreux facteurs d’apprentissages présents chez les élèves en difficulté (Szczytko et al., 2018). Malgré ces constats et les preuves favorables à l’utilisation d’un contexte concret, comme la nature, pour soutenir l’apprentissage, peu de recherches étudient son utilisation comme contexte d’intervention orthopédagogique. Pourtant, la nature semble être un milieu idéal pour intervenir auprès des élèves ayant un trouble ou des difficultés d’apprentissage (Newman, 2020). Cette affiche vise à décrire le déroulement de séances d’interventions orthopédagogiques en écriture, réalisées en plein air, auprès de cinq élèves de première secondaire ayant des besoins semblables (syntaxe et orthographe grammaticale). L’objectif est de documenter, à l’aide d’un journal de bord, l’expérimentation de ces séances, et ce, au regard de l’orthopédagogue. Les interventions, d’une durée de 40 minutes, se sont déroulées entre janvier et mai 2022. L’analyse des résultats permettra d’identifier les défis et les éléments facilitateurs d’interventions orthopédagogiques en plein air au secondaire.
Pratiques d’éducation en plein air en arts, en sciences et en éducation physique et à la santé
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Communication orale
L’enseignement des arts à l'extérieur pour susciter le développement personnel et culturel des élèvesKassandra L'heureux (UdeS - Université de Sherbrooke), Maia Morel (Université de Sherbrooke)
L’importance d’établir des liens avec l’environnement par le biais d’un apprentissage sensoriel et expérientiel des élèves est soulignée par un bon nombre de chercheurs (Gale 2008 ; Smith & Sobel 2010 ; Upton 2011). Dans ce sens, les activités artistiques dans la nature leur permettent de vivre des expériences instinctives et personnelles (Vasko, 2015), et leur donne ainsi l’occasion d’intégrer dans leurs créations des éléments du quotidien et de réfléchir aux lieux où ils vivent (Ball & Lai, 2006 ; Blandy & Hoffman, 1993 ; Graham, 2007). Lorsqu’il s’agit des environnements urbains, les activités artistiques à l’extérieur permettent aussi une meilleure compréhension du patrimoine culturel (Hursen & Islek, 2017). Dans ce contexte nous nous sommes intéressées aux pratiques pédagogiques incluant l’enseignement artistique à l’extérieur. Cette communication présente les résultats d’une étude menée auprès de 13 personnes enseignantes dans le cadre du projet Pratiques enseignantes en plein air en contexte scolaire au Québec (Ayotte-Beaudet, Berrigan & Vinuesa 2022). L’analyse des entretiens montre que : a) l’enseignement à l’extérieur permet de soutenir le développement personnel et favorise la créativité; b) l’appréciation d’œuvres d’art publiques et d’objets culturels sont des pratiques à préconiser pour enrichir culturellement le processus de création d’une part, et pour développer le regard socioculturel des élèves sur l’environnement auquel ils appartiennent d’autre part.
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Communication orale
Les pratiques d’enseignement des sciences en plein air en contexte scolaire au QuébecJean-Philippe Ayotte-Beaudet (UdeS - Université de Sherbrooke), Simone Forest (Université de Sherbrooke), Étienne Gendron (Université de Sherbrooke), Élise Rodrigue-Poulin (Université de Sherbrooke)
La plupart de programmes d’études contemporains en éducation aux sciences de la nature visent à permettre aux élèves de faire des apprentissages en contexte authentique qu’ils pourront appliquer dans des situations de la vie quotidienne (Kapon et al., 2018), dépassant la vision d’un apprentissage centré seulement sur la réussite des examens scolaires de type « papier-crayon ». La mobilisation des savoirs scolaires dans des contextes bien concrets s’avère alors essentielle, car ceux-ci permettent aux élèves de transférer leurs apprentissages dans des situations non scolaires, au-delà de l’école (Sahrakhiz et al., 2018). Les milieux en plein air s’avèrent riches pour l’enseignement et l’apprentissages des sciences et technologies, car en ces lieux les élèves peuvent être en contact avec les phénomènes à l’étude et mobiliser des démarches d’investigation scientifique (Ayotte-Beaudet et coll., 2019). La recherche dont il sera question dans cette présentation exposera des pratiques d’éducation scientifique en plein air au primaire et au secondaire. Un total de 24 entretiens individuels a été mené avec 12 personnes enseignantes au primaire et 12 au secondaire. Les résultats montrent notamment que les milieux en plein air semblent particulièrement adaptés à la mise en œuvre de démarches d’investigation scientifique, comme l’observation scientifique et l’expérimentation scientifique.
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Communication orale
Éducation physique et à la santé en plein air : pratiques pédagogiques, effets perçus, défis et recommandationsFélix Berrigan (Université de Sherbrooke), Landre Lamy (Université de Sherbrooke), Marie-Christine Morin (UdeS - Université de Sherbrooke), Sylvain Turcotte (Université de Sherbrooke)
Bien qu’elle soit déjà ancrée dans les pratiques pédagogiques des enseignantes et enseignants en éducation physique et à la santé (EPS) depuis de nombreuses années, l’utilisation de milieux à l’extérieur dans cette matière semble avoir gagné en popularité depuis le début de la pandémie de COVID-19 (Ayotte-Beaudet, Berrigan et Vinuesa, 2022). Cependant, on connait encore trop peu les pratiques pédagogiques de ces enseignants en contexte extérieur, ainsi que leurs potentiels effets sur les élèves. Afin de répondre à ce problème, nous avons d’abord mené une enquête en ligne auprès d’enseignants en EPS du primaire (n = 159) et du secondaire (n = 95), puis des entretiens semi-dirigés (20 au primaire et 14 au secondaire). Dans le cadre de cette présentation, les résultats de ces deux collectes de données seront intégrés afin d'offrir un portrait plus riche des pratiques pédagogiques actuelles en ÉPS (Quoi ? Pourquoi ? Quand ? Où ? et Comment ?), des défis que rencontrent ces enseignants dans ce contexte, des effets perçus auprès de leurs élèves et leurs recommandations pour faciliter et encourager l’enseignement à l’extérieur en EPS. À la lumière de ce portrait, des avenues de recherche futures seront abordées.