404 - Soutien à l’intervention auprès des enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme ou autres difficultés développementales

Communications orales 09 h 00 → 10 h 30

Interventions spécialisées et processus d’individualisation

• Communication orale 09 h 00
  Conférence d’ouverture : Concilier interventions spécialisées et milieux de vie réguliers
  Carmen Dionne (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

  Au Québec, des programmes financiers gouvernementaux ont été développés pour faciliter l’accueil des enfants ayant des incapacités en milieux de garde. Toutefois, la qualité des expériences de participation sociale que vit l’enfant est peu documentée et les difficultés de collaboration avec les milieux spécialisés sont nombreuses (Dionne, Chatenoud, & McKinnon, 2016; Villeneuve et al., 2013). Pour les milieux de garde, comment soutenir l’inclusion des enfants ayant des incapacités tout en soutenant le développement optimal de tous les enfants ? La communication présentera une adaptation du Système multiniveaux de soutien en intervention précoce mis de l’avant par trois organisations phares en intervention précoce : Division for Early Childhood, National Association for the Education of Young Children et National Head Start Association. Ce modèle s’inscrit dans la lignée des cadres conceptuels développés en intervention précoce par Sandall et Schwartz (2008) ainsi que Buysse et Peisner-Feinberg (2010). Les composantes structurelles (programme éducatif de qualité soutenant le développement global de tous, adaptations pour maximiser la participation des enfants nécessitant plus de soutien et interventions spécialisées) ainsi que les mécanismes dynamiques seront discutés.

• Communication orale 09 h 40
  Utilisation du programme EIS et analyse de plans d’intervention d’enfants ayant un retard global de développement (RGD) ou une déficience intellectuelle (DI) inscrits au CIUSSS MCQ
  Carmen Dionne (Université du Québec à Trois-Rivières), Annie Paquet (Université du Québec à Trois-Rivières), Christine Rivest (Centre intégré universitaire de santé et services sociaux MCQ), Myriam Rousseau (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec)

  Depuis bientôt 10 ans, le Programme-Évaluation Intervention Suivi (EIS) (Bricker, 2006) est privilégié au CIUSSS MCQ pour évaluer, intervenir et suivre les progrès des jeunes enfants ayant un RGD ou une DI. L’apport à la planification et à l’élaboration de l’intervention est un avantage lié à l’utilisation du EIS (Bagnato et al., 2010) et ses caractéristiques correspondent aux meilleures pratiques en intervention précoce (DEC, 2014).
  Faisant suite à une collecte de données réalisée en 2015, un projet débutant prochainement au CIUSSS MCQ, vise à documenter les pratiques entourant la planification des interventions avec l’EIS. Par le biais de questionnaires et d’entrevues auprès d’éducateurs, ce projet permettra de dresser un bilan de l’utilisation du EIS auprès d’environ 60 enfants pour l’année 2016. Dans un 2^e temps, l’équipe procèdera à l’évaluation de la qualité des objectifs inscrits aux plans d’intervention d’environ 25 enfants. Ceci permettra de déterminer dans quelle mesure ces objectifs satisfont les critères propres à des objectifs d’intervention de qualité, soit viser des habiletés fonctionnelles, génériques et mesurables pouvant être enseignées dans le quotidien de l’enfant. Cette évaluation sera réalisée par le biais d’une grille adaptée par l’équipe à partir d’outils existants (Kent State University; McWilliam, 2009; Notari-Syverson & Shuster, 1995). Les données recueillies concernant le bilan d’utilisation du EIS seront présentées.

• Communication orale 10 h 05
  Le tempérament d’enfants ayant un TSA en tant que facteur de susceptibilité à l’environnement : une proposition nouvelle dans l’évaluation des effets de l’intervention
  Eve-Line Bussières (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Mélanie Couture (Université de Sherbrooke), Jean-Pascal Lemelin (Université de Sherbrooke)

  Peu d’études se sont intéressées aux caractéristiques tempéramentales d’enfants présentant un TSA ; pourtant ce construit a récemment été proposé pour expliquer la grande hétérogénéité dans la présentation clinique que l’on observe à l’intérieur de cette population. L’objectif de cette présentation est double ; dans un premier temps, le portrait des caractéristiques tempéramentales d’enfants TSA sera présenté au moyen d’une méta-analyse d’études prospectives. Dans un deuxième temps, le tempérament sera présenté comme une variable d’intérêt pour expliquer les variations observées non seulement à l’intérieur du phénotype, mais également dans la façon dont l’environnement peut influencer le développement de ces enfants. En effet, le tempérament représenterait une variable clé dans ce que l’on appelle maintenant la susceptibilité différentielle à l’expérience. Cette hypothèse, proposée par Belsky et Pluess (2009), propose que les individus ne varieraient pas tant dans leur vulnérabilité aux effets de l’adversité, mais varieraient plutôt dans leur degré de plasticité développementale et ce, pour le meilleur et pour le pire. Autrement dit, les enfants plus susceptibles subissent plus de conséquences négatives lorsqu'exposés à des environnements déficitaires mais obtiennent plus de bénéfices lorsqu'exposés à des environnements riches. Ces enfants plus sensibles à leur environnement pourraient bénéficier davantage d’une intervention et donc, présenter des effets plus grands suite à l’intervention.

Communications orales 10 h 50 → 12 h 10

Intervention en soutien aux milieux de vie

• Communication orale 10 h 50
  Format de groupe du programme L’ABC du comportement d’enfants ayant un TSA : des parents en action! Effets chez les parents et les enfants
  Jacinthe Bourassa (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec), Céline Clément (Université de Strasbourg), Suzie Mckinnon (CIUSSS Saguenay-Lac-St-Jean), Annie Paquet (Université du Québec à Trois-Rivières), Myriam Rousseau (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec)

  Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est considéré comme l’un des troubles sévères du développement le plus fréquent (NAC, 2015). Le TSA affecte non seulement la personne qui en est atteinte mais l’ensemble de sa famille (Abouzeid & Poirier, 2014; Karst & Van Hecke, 2012). L’importance de la participation des parents en contexte d’intervention précoce auprès des enfants ayant un TSA est également reconnue par l’INESSS (2014) et la FQCRDITED (2010). Plus spécifiquement, Abouzeid et Poirier (2014) soulèvent le besoin important de développer et d’améliorer les services offerts à ces familles. Ainsi, le programme L’ABC du comportement d’enfants ayant un TSA : des parents en action! a été développé afin de répondre à ce besoin et pallier l’absence d’outils francophones validés. La formule de groupe permet aux parents de briser leur isolement et de bénéficier du partage d’expérience commune. Offert sur une base volontaire, il est destiné aux parents d’enfant ayant un TSA âgé de sept ans et moins recevant des services d’un centre de réadaptation. Étude à devis mixte, la collecte de données est réalisée auprès de 31 parents (volet effet). Les résultats révèlent la satisfaction des parents concernant : la diminution des comportements problématiques de leur enfant, l’apprentissage de stratégies utiles et leur niveau de confiance en leur capacité parentale. Des gains cliniques sont observés de même qu’une augmentation significative des comportements adaptatifs des enfants.

• Communication orale 11 h 15
  Étude pilote sur l’acceptabilité sociale d’un programme de formation de base offert en mode e-learning pour les parents d’enfants ayant un TSA
  Jacinthe Bourassa (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec), Myriam Rousseau (CRDITED MCQ - Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en trouble envahissant du développement de la Mauricie et du Centre du Québec)

  En 2014, à la demande de la FQCRDITED, un programme de formation de base en mode e-learning destiné aux parents d’enfant ayant un TSA et recevant de l’intervention comportementale intensive a été élaboré par le Centre Gold. Cette formation, développée spécifiquement pour les parents du Québec, se présente sous la forme de 8 modules e-learning d’une durée variant entre 30 et 60 minutes. Développé par des experts québécois, chaque module aborde un thème différent. En 2015, notre équipe a entrepris une étude pilote portant sur l’acceptabilité sociale du programme tel que perçu par les parents. Les objectifs de l’étude étaient de 1) documenter la perception des parents face à la pertinence du programme, 2) documenter la perception des parents face à l’adéquation du programme et 3) documenter la satisfaction des parents face au programme. À cet effet, les parents devaient remplir des questionnaires à la fin du programme. Les résultats reposant sur des analyses descriptives des questionnaires d’une dizaine de parents indiquent une satisfaction générale élevée face au programme. La présentation réalisée permettra d’exposer de façon plus détaillée les résultats et de mettre en évidence certaines nuances quant au niveau de satisfaction en fonction des modules. De plus, des précisions quant à la perception des parents concernant la pertinence et l’adéquation du programme seront présentées.

• Communication orale 11 h 45
  Le codéveloppement professionnel avec des intervenants qui soutiennent et forment les parents d’enfants ayant un TSA
  Jacinthe Bourassa (CIUSSS MCQ-IU), Charlie-Anne Bélanger-Simard (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Marie-Hélène Poulin (UQAT), Myriam Rousseau (CIUSSS MCQ-IU)

  L’offre de services aux enfants ayant un TSA et leur famille tente de se diversifier. Les parents étant des acteurs privilégiés auprès de leur enfant, des formations spécifiques à leurs besoins se sont développées. Comme pour les parents d’enfant présentant un TSA, les professionnels mandatés à l’implantation expriment le besoin d’activités de supervision clinique et de soutien organisationnel afin de demeurer le plus fidèles au programme (Paquette et al., 2010). C’est donc dans cette visée que les impacts d’un groupe de codéveloppement professionnel (GCP) auprès d’intervenants œuvrant en réadaptation dans le réseau des services de santé et de services sociaux publiques d’une région nordique du Québec au Canada implantant le programme L’ABC du comportement d’enfants ayant un TSA : des parents en action ! (Ilg, Rousseau, & Clément, 2016) seront présentés. Le GCP est une approche peu coûteuse en ressources humaines et en temps mais généreuse en retombées positives auprès des intervenants et particulièrement, en contexte d’implantation de nouvelles pratiques. En plus de permettre aux participants de se sentir accompagnés, le suivi de la fidélité de l’implantation du programme est une retombée intéressante à évaluer. Des recommandations seront présentées concernant les aspects appréciés et les meilleures pratiques dans l’utilisation du GCP en contexte de réadaptation.

Dîner 12 h 10 → 13 h 30

Dîner

Communications orales 13 h 35 → 14 h 50

Développement et validation d’instruments de mesure

• Communication orale 13 h 35
  La narration d’anecdotes personnelles chez les enfants franco-québécois unilingues âgés de trois ans
  Noemie Mercier (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Marianne Paul (Université du Québec à Trois-Rivières)

  La narration d’anecdote personnelle porte sur un événement passé réel vécu. Chez les enfants anglophones, une étape cruciale du développement des habiletés narratives aurait lieu entre 3 et 5 ans (Melzi et coll., 2013). Peu de recherches ont été effectuées sur ce type de narration chez les enfants de trois ans franco-québécois. Méthode. Participants. 27 enfants unilingues franco-québécois au développement typique de trois ans. Procédure. Dans un plus grand protocole, trois narrations ont été élicitées en suivant les principes de McCabe et Rollins (1994) lors d’une entrevue de 5 à 10 minutes. Les narrations portaient sur un animal de compagnie, une blessure ou une activité spéciale. La narration la plus longue a été examinée selon l’analyse par point fort (Labov, 1972; Peterson & McCabe, 1983). Résultats. Le stade narratif le plus fréquent était de type pauvre (48 %). Les narrations les plus complexes (classique et fin au point fort) apparaissaient à partir de l’âge de 40 mois. Le stade narratif est corrélé avec le vocabulaire réceptif et la longueur de la narration. Discussion. Ces résultats sont cohérents avec les études chez des enfants anglophones de trois ans, soit que la majorité des narrations est de type pauvre (Peterson & McCabe, 1983). À partir de 40 mois, un enfant peut produire des narrations complexes. Lors d’une évaluation langagière, il serait pertinent d’inclure l’analyse de la narration d’anecdote personnelle à partir de cet âge.

• Communication orale 14 h 00
  Validation de la version petite enfance franco-québécoise de la Developmental Behavior Checklist
  Jacques Forget (Université du Québec à Montréal), Zakaria Mestari (UQAM - Université du Québec à Montréal), Diane Morin (UQAM - Université du Québec à Montréal), Mélina Rivard (Université du Québec à Montréal), Amélie Terroux (Université du Québec à Montréal)

  Certains enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou un retard global de développement (RGD) présentent des comportements problématiques qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur leurs apprentissages et leur inclusion sociale. Le dépistage des comportements problématiques chez ces enfants est essentiel pour mieux planifier les interventions et mieux organiser les services. C’est dans cette perspective qu’une version franco-québécoise du Developmental Behavior Checklist (DBC) pour les enfants âgés de 2 à 7 ans a été traduite, adaptée et validée. L’utilisation de cet outil permettra d’approfondir les connaissances en ce qui concerne les profils comportementaux des enfants ayant un TSA ou un RGD, notamment dans le cadre d’études longitudinales. Cette communication a pour but de présenter les propriétés psychométriques de la version franco-québécoise du DBC établies à partir d’un échantillon de 630 enfants. Les utilités cliniques de cet outil seront aussi présentées.

• Communication orale 14 h 25
  L’évaluation authentique en intervention précoce
  Carmen Dionne (Université du Québec à Trois-Rivières), Colombe Lemire (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

  Les tests conventionnels standardisés d’évaluation du développement de l’enfant présentent des procédures et un contexte d’administration hautement structurés. Les résultats issus de ces tests permettent de situer le développement de l’enfant en comparaison à la norme selon son âge et sa culture, et ce, à des fins diagnostiques (Bagnato, Neisworth, & Pretti-Frontczak, 2010). Des limites liées à leur utilisation en intervention précoce ont été identifiées par des chercheurs et professionnels, notamment lorsqu’ils sont utilisés auprès d’enfants présentant des incapacités (Bagnato, 2005; Gao, 2008). De plus, les pratiques recommandées en intervention précoce relativement à l’évaluation soulignent l’importance de documenter l’utilisation des habiletés de l’enfant dans ses activités quotidiennes, ses routines et les environnements qu’il fréquente (Division for Early Childhood, 2014). Ce type d’évaluation, décrite par plusieurs auteurs (Bagnato & Macy, 2010; Meisels, Wen, & Beachy-Quick, 2010) comme évaluation authentique est une alternative à l’utilisation de tests standardisés. Cependant, qu’entendons-nous par évaluation authentique ? Dans cette communication, nous présenterons une recension des écrits des articles publiés entre 2000 et 2016, traitant de l’évaluation authentique en contexte d’intervention précoce (milieux de garde, milieux préscolaires ou activités de stimulation).

Communications par affiches 14 h 50 → 15 h 30

Session d’affiches

• Communication par affiche 14 h 01
  L’intelligibilité de la parole d’enfants de 3 ans selon les parents comparée à leur performance à un test de phonologie
  Louise Duchesne (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Marianne Paul (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

  Plusieurs grilles d’évaluation de l’intelligibilité de la parole ont été créées afin de considérer la perception des parents. Notamment, l’Échelle d’intelligibilité en contexte (en anglais ICS : McLeod, Harrison & McCormack, 2012) a été traduite de l’anglais dans de nombreuses langues. Les caractéristiques métrologiques de la version francophone doivent être évaluées afin de mieux interpréter les résultats obtenus. Méthode Participants. 20 enfants de trois ans unilingues franco-québécois au développement typique. Procédure. Dans le cadre d’un projet plus large, le Test Francophone de Phonologie, version B (TFPb : Paul & Rvachew, 2008) a été administré afin d’obtenir trois mesures d’habiletés phonologiques : le nombre de mots correctement prononcés, la moyenne du pourcentage de consonnes correctes et le degré de proximité avec le mot-cible. Les parents ont rempli la version francophone de l’ICS. Résultats Les corrélations entre le score de l’ICS et les mesures d’habiletés phonologiques sont statistiquement significatives (r entre .471 et .497). Les enfants ayant obtenu un score faible au TFPb ont tous été identifiés comme ayant un niveau bas d’intelligibilité par leur parent. Par contre, les enfants identifiés comme ayant un niveau bas d’intelligibilité par leur parent avaient des performances variables au TFPb. Discussion Un score dans la moyenne à l’ICS indique une bonne capacité phonologique chez l’enfant, un score faible est peu prédictif de cette habileté.

• Communication par affiche 14 h 02
  « Trois ans, toutes mes dents » et une morphosyntaxe en développement
  Noémie Allard (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Marianne Paul (UQTR)

  Introduction. L’acquisition normale du langage est caractérisée par une grande variabilité, surtout en bas âge. Conséquemment, avoir des connaissances approfondies au niveau du développement du langage des enfants tout-venant est nécessaire afin de déterminer si un enfant a des difficultés langagières ou non. Or, peu d’études ont été menées sur le développement de la morphosyntaxe du français, analysant à la fois la morphologie et la syntaxe. Méthode. Participants. 27 enfants franco-québécois monolingues âgés de 3 ans. Procédure. Lors d’une entrevue d’une dizaine de minutes s’inscrivant dans un protocole plus large, trois anecdotes personnelles ont été élicitées en suivant les principes de McCabe et Rollins (1994). La plus longue anecdote a été analysée au niveau de leur structure syntaxique selon Chartrand (1999) et de leur grammaticalité selon Tellier (2003). Résultats. En moyenne, les enfants ont produit des narrations d’une longueur de 8,8 énoncés (ÉT=4,16). Tous les enfants ont produit des phrases d’un verbe et 96 % (n=26) d’entre eux ont fait au moins une phrase grammaticale. 70% (n=19) des enfants ont produit des énoncés de deux verbes sous forme de phrases coordonnées ou subordonnées (complétives, relatives ou circonstancielles). Discussion. Ces résultats sont cohérents avec ceux de Parisse et Le Normand (2001) et de Thordardottir (2005), qui attestent de la complexité morphosyntaxique des énoncés des enfants de 3 ans.

• Communication par affiche 14 h 03
  Stimulation de langage et de l’éveil à l’écrit par agent multiplicateur
  Geneviève Lessard (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Marianne Paul (UQTR)

  Les enfants qui grandissent dans un milieu socio-économique défavorisé sont à risque d’avoir un plus faible développement langagier. Afin d'offrir des occasions de stimulation à ces enfants, plusieurs organismes communautaires offrent des services de halte-garderie fonctionnant grâce à des bénévoles. Souvent, ces derniers n’ont pas de formation spécifique. Pourtant, il a été démontré que le développement langagier des enfants est favorisé lorsque les intervenants sont formés. Une formation de stimulation de langage et de l'éveil à l'écrit par agent multiplicateur a été créée (Chauvette & Lalancette Chapdelaine, 2016) et offerte à la responsable d'une halte-garderie en milieu communautaire. Le projet actuel vise à vérifier si les bénévoles utilisent les stratégies d'éveil à l'écrit transmises par cet agent multiplicateur. Méthode. Participants. Trois bénévoles de la halte-garderie. Procédure. Pour chaque participant, l'agent multiplicateur a sélectionné et enseigné trois stratégies visant l’éveil à l’écrit. Une observation pré- réception des conseils et une évaluation deux semaines après réception des conseils ont été effectuées. Résultats. Les bénévoles ont amélioré leur utilisation d'au moins deux des trois stratégies qui leur ont été enseignées. Discussion. Il semble réaliste de s’attendre à ce que les bénévoles, suite à une courte période de pratique, utilisent deux stratégies de stimulation du langage.