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Informations générales

Événement : 89e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Enjeux de la recherche

Description :

En 2022, l’Acfas amorcera les célébrations de son 100e anniversaire. Au cœur de sa mission, le développement de la culture scientifique et technologique est la condition première du dialogue constant qui doit avoir lieu entre science et société. Depuis mars 2020, la pandémie de COVID-19 a mis plus que jamais la science au centre de nos préoccupations et au cœur des décisions de nos gouvernements. Elle a été encensée, mais aussi étroitement surveillée et critiquée au moment où les communicatrices et communicateurs scientifiques étaient sur tous les fronts et que les fausses nouvelles envahissaient les médias sociaux. La science, ou certaines de ses conclusions, a même parfois fait l’objet d’un rejet pur et simple de la part de certains individus ou de certains groupes au sein de la population. Cela montre bien que, tout comme c’était le cas il y a un siècle, lorsque l’Acfas a été fondée tout juste après l’épidémie de grippe espagnole, les citoyennes et les citoyens d’aujourd’hui, mais aussi les décideurs politiques, les entreprises, etc., ont besoin de savoir et de comprendre ce que la science et la technologie ont à nous dire sur l’état actuel de la société et sur ce qui nous attend demain.

Dans une approche évolutive répartie sur deux années (congrès 2022 et 2023), le colloque abordera la communication et la culture scientifiques et technologiques telles qu’elles se déploient au Québec ainsi que dans l’espace francophone, et ce, sous les regards croisés de diverses activités et disciplines, y compris l’éducation, la didactique, la psychologie, la communication, la médiation et le journalisme scientifique. Les propositions de communication se baseront sur des données issues de la recherche ou sur l’expérience de praticiennes et de praticiens reconnus dans leur milieu. Le colloque s’interrogera aussi sur la question de la formation à la pensée scientifique et critique des citoyennes et des citoyens comme outil pour prévenir l’adhésion aux fausses nouvelles et prendre une position éclairée face aux controverses socioscientifiques, ainsi que sur les moyens à mettre en œuvre pour mobiliser cette pensée au moment de l’analyse et de la prise de décision face à des enjeux à caractère scientifique.

Le colloque permettra donc de dresser l’état des lieux de la communication et de la culture scientifiques et technologiques des Québécoises et des Québécois, mais s’ouvrira également sur diverses perspectives dont nous poursuivrons le développement jusqu’au colloque de 2023. Ainsi, le colloque 2022 sera l’occasion de lancer des chantiers de recherche et de réflexion pratiques et concrets dont l’aboutissement fera l’objet de communications en 2023, toujours dans un souci de collaboration et d’interdisciplinarité entre les divers acteurs que ces questions intéressent.

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Accueil et mots de bienvenue


Communications orales

Littératie scientifique, pensée critique et apprentissages

  • Communication orale
    Revue de la littérature scientifique des pratiques enseignantes en pensée critique en éducation scientifique
    Élise Rodrigue Poulin (UdeS - Université de Sherbrooke)

    La pensée critique en sciences est essentielle chez une population pour se forger une opinion raisonnée sur un problème scientifique complexe (Albe, 2009). La désinformation scientifique liée à la pandémie de la Covid-19 en est un exemple (Bidgman, 2020). Dans un contexte où l’éducation peut être considérée comme un facteur de changement social (Cherkaoui, 2010), l’éducation scientifique (ÉS) pourrait permettre d’aider à développer une pensée critique chez les futurs citoyens dans le but de lutter contre la désinformation (UNESCO, 2020; Barma, 2007). Il est donc important de se pencher sur les écrits scientifiques concernant la formation à la pensée critique en ÉS. Nous présenterons donc une revue systématique des écrits scientifiques concernant la pensée critique en ÉS. Cette revue permettra dans un premier temps de recenser les pratiques et dans un deuxième temps de les classer. Cette classification se fera en deux volets, soit de classer les différents types de pratiques et d’identifier l’aspect de la pensée critique mis de l’avant, par exemple la prudence de l’information. Cette revue ciblera également de futures recherches pour approfondir le domaine. Cette communication vise à une meilleure compréhension des pratiques éducatives proposées et d’explorer leurs liens dans une discussion entre sciences et société.

  • Communication orale
    L’expérience d’apprentissage en formation initiale à l’enseignement des sciences et technologies : point de vue d’une étudiante
    Justine Dion-Routhier (Université Laval), Christine Hamel (Université Laval), Vincent Richard (Université Laval)

    Pour soutenir le développement d’une culture scientifique, le rôle de l’école parait incontestable (OCDE, 2018). Malgré que l’exploitation de démarches d’investigation scientifique (DIS) en enseignement des sciences et technologies (S&T) fasse consensus (Roberts & Bybee, 2014), elles sont presque absentes des classes du primaire (Cartwright & Hallar, 2018). Les difficultés des enseignants à les implémenter sont connues (Biggers & Forbes, 2012) et justifient l’importance de leur formation initiale (FI) en S&T. Plusieurs chercheurs (p.ex. Hamed & al., 2020) proposent une FI en enseignement des S&T qui permette de rassembler des connaissances et d’engager les futurs enseignants dans une DIS. Windschitl (2002) a toutefois démontré que ce n’était pas suffisant. Les défis de la FI expliquant le non-transfert des apports théoriques dans les classes du primaire sont documentés depuis longtemps (Appleton, 2006). Ce qui n’a pas encore été investigué, c’est le point de vue des futurs enseignants sur leur processus d’apprentissage dans la FI à l’enseignement des S&T. Cette recherche vise donc à présenter le point de vue d’étudiants dans un cours de didactique des S&T au BÉPEP de l’Université Laval. Nous analyserons les conceptions initiales et finales des S&T d’une étudiante dans un entretien d’explicitation (Vermersch, 2017) sur les traces d’activité réelle. Nous présenterons une analyse des résultats préliminaires pour comprendre ce qui est appris et significatif pour l’étudiante.

  • Communication orale
    Le développement de la littératie des jeunes à travers le concept de capital scientifique et de motivation dans le contexte d’une activité d’éducation scientifique : un modèle
    Julien Bureau (Université Laval), Viviane Desbiens (Université Laval), Simon Larose (Université Laval)

    Cette communication invite à réfléchir aux différentes conditions qui favorisent le développement de la littératie scientifique dans une activité éducative. Les éléments de contexte dans lequel ont lieu ces activités doivent être considérés pour optimiser l’impact recherché : susciter la motivation du jeune envers les sciences et participer au développement de sa littératie scientifique. Or, on ignore souvent ces éléments. Afin de faciliter la prise en compte des éléments qui maximiseraient l’effet motivateur des activités d’éducation scientifique, nous proposons un modèle théorique qui s’inspire de théories motivationnelles et de celle du capital scientifique. En effet, la littératie scientifique s’inscrirait dans un concept plus englobant : le capital scientifique. Ce capital comprend tout bagage social et culturel dont le jeune dispose lorsqu’il aborde les sciences. D’abord, le modèle valide que les caractéristiques du jeune (ex. : son genre et son niveau de capital scientifique) modèrent les effets à court et long termes des activités. Ensuite, le modèle prend en compte les caractéristiques de l’activité et de la personne animatrice de celle-ci, et teste les liens sur les perceptions du jeune, puis sur la motivation. L’ensemble permet une interprétation des divers éléments du contexte de l’activité, menant à un plus grand potentiel d’effets visibles sur la motivation envers les sciences, le capital scientifique et donc la littératie scientifique du jeune.


Dîner

Dîner libre


Panel / Atelier

Atelier : Chercheur-euse-s et communicateur-trice-s scientifiques : des acteurs influents socialement impliqués?

La production et la communication scientifique viennent-elles avec une responsabilité sociale? Les chercheurs et les communicateurs scientifiques se perçoivent-ils comme des acteurs influents devant s’impliquer dans la Cité? Si tous semblent souhaiter que leurs travaux servent à faire un monde meilleur, la question est comment? En 2018, nous avons produit un rapport sur la participation des acteurs de la recherche aux commissions parlementaires québécoises et aux comités parlementaires canadiens. Nous concluions que ces experts étaient presque absents de ces instances législatives. Notre recension des écrits a donné peu de résultats en ce qui a trait à la relation entre la recherche et les parlements. La relation entre la science et la politique, elle, fait l’objet d’écrits plus nombreux portant, notamment, sur la façon de rapprocher les décideurs politiques de la recherche. Ainsi, nous avons choisi de consulter les chercheurs pour dresser un portrait de leurs perceptions quant à la responsabilité sociale reliée à leur propre rôle. Le présent atelier est un premier pas. Nous inviterons le public à réfléchir avec nous à la responsabilité sociale des chercheurs et des communicateurs scientifiques, et de quelle façon cette responsabilité peut se traduire en actions concrètes. Cet atelier précédera le lancement d’une enquête sur cette thématique en vue de produire des tendances et des recommandations quant aux relations entre science et décideurs.

Participant·e·s : Christian Sarra-Bournet

Communications orales

Outils et ressources au service de la diffusion

  • Communication orale
    Ressources francophones en ligne pour l'éducation aux médias et à l'information : conceptions, aspects critiques et limitations
    France Aubin (UQTR), Priscilla Boyer (UQTR), Raymond Corriveau (UQTR), Marty Laforest (UQTR), Fabio Henrique Pereira (Université Laval), Nikolai Vokuev (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

    Pour faire face à la surabondance d'informations, souvent biaisées, incomplètes ou délibérément fausses, les citoyen.ne.s doivent développer, en plus de la pensée scientifique et critique, une forme de littératie, qui inclut la capacité d'évaluer l'information et de comprendre le fonctionnement des canaux de sa diffusion. Ces dernières années, сe besoin est devenu manifeste et des acteurs de toutes tailles, allant des organisations internationales (UNESCO), des ministères et des grands médias, des associations de journalistes, aux chercheurs et journalistes individuels, ont commencé à publier des ressources de l'éducation aux médias et à l'information (l'EMI). Or, ils se sont souvent concentrés sur des sujets « chauds » tels que les fausses nouvelles, les théories du complot ou les algorithmes des réseaux sociaux tandis que d'autres sujets, par exemple liés aux activités des grands médias eux-mêmes, ont souvent été laissés dans l'angle mort. Dans le cadre de notre projet, nous avons analysé plus de 50 ressources francophones publiées sur internet, allant de sites spécialisés à des textes journalistiques qui recoupent l'EMI et ont des intentions pédagogiques plus ou moins prononcées. En les étudiant, nous avons cherché à comprendre quel ensemble de compétences et de connaissances nécessaires à la perception critique de l'information ils forment, et ce qu'ils laissent de côté. Nous proposons donc un aperçu critique des ressources en ligne pour l'EMI disponibles en français.

  • Communication orale
    La démonstration culturellement ancrée : un outil de médiation scientifique pour une plus grande culture des sciences
    Dominic Boudreau (Cégep Garneau), Mathieu Riopel (Cégep Garneau)

    La mise en scène d’un phénomène naturel par le recours à un montage de démonstration est répandue autant dans le milieu de la vulgarisation scientifique que dans les classes et les musées de sciences. Toutefois, malgré la popularité de cette pratique, son intérêt pédagogique est rarement discuté. La démonstration constitue un levier indéniable afin d’éveiller l’intérêt, mais qu’en est-il de son apport au niveau du développement de connaissances et de compétences ? Fort d’une expérience de plus de 20 ans, le Centre de démonstration en science physique (CDSP) a développé au fil du temps une approche originale de la médiation scientifique basée sur la démonstration. Contextualisée sur les plans social et historique, interactive, étonnante et signifiante, la démonstration devient au CDSP un outil éducatif à haut potentiel. Grâce à des exemples concrets, nous explorerons ce potentiel permettant notamment de susciter une réflexion sur la construction des savoirs scientifiques, d’aiguiser sa pensée critique et de favoriser un rapprochement entre sciences et société. Appuyés par les données d’une enquête interne, nous discuterons des pistes de chantiers potentiels à mettre en place.


Communications orales

Synthèse de la première journée

Communications orales

Dialogue science-société

  • Communication orale
    L’émergence et les conditions de développement d’un dialogue entre sciences, recherche et société en France
    Yvan Boude (Ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'Innovation), Anne Nivart (Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation)

    Si la loi de programmation de la recherche de 2020 et la feuille de route ministérielle « science avec et pour la société » de 2021 portent de nouveaux dispositifs pour dynamiser la culture et la communication scientifiques, elles ancrent un changement de paradigme. La promotion de ce changement conceptuel au périmètre encore fluctuant s’exprime dans le passage d’une diffusion d’une culture scientifique, technique et industrielle commune, qui caractérise le premier mouvement d’ouverture des sciences « dures » vers la société dans les années 1980, vers l’avènement d’un véritable dialogue entre sciences, recherche et société. Ce basculement exprime la nécessité de créer de nouveaux espaces de porosité et lieux d’interface, de multiplier les opportunités d’interaction. Il trace un triangle vertueux entre les sciences, corpus des savoirs stabilisés, la recherche, processus de production de nouvelles connaissances, et la société avec toutes ses composantes. Ce dialogue peut prendre diverses formes allant du partage d’une culture scientifique commune jusqu’à l’appui des chercheurs à la décision publique en passant par les sciences participatives ou la science ouverte. Nous nous proposons d’interroger les conditions d’émergence de ce nouveau concept, avec une analyse des conditions de son développement en pointant les lacunes et manques pour permettre son déploiement et son appropriation par les acteurs et institutions francophones.

  • Communication orale
    La désinformation scientifique comme un problème public au Brésil : Une analyse de la couverture médiatique sur la Covid
    Isadora Martins Pereira (Université de Montréal), Fábio Henrique Pereira (Université Laval)

    Cette communication discute comment le sujet de la désinformation scientifique sur la Covid a été traité par les médias brésiliens. Appuyé sur un approche sociologique autour de la construction des problèmes publics (Neveu, 2005), elle discute du rôle des médias et des d’acteurs des milieux médical, scientifique et politique, appelés ici, "entrepreneurs de cause”, dans la sensibilisation de l'opinion publique sur ce sujet. Cette étude est basée sur une analyse de contenu d’un média de référence (Folha de S. Paulo), d’un média populaire (Metrópoles) et d’un média spécialisé (Revista Pesquisa Fapesp). Quatre périodes ont été considérées : suite à la déclaration de l’OMS sur l'infodémie (février 2020); la période où l’Amérique Latine devient l'épicentre de la pandémie (mai-juin 2020); le début des essais de phase 3 des vaccins (août 2020); et le début de la vaccination au Brésil (janvier 2021). Les résultats suggèrent que les médias brésiliens ont cadré la désinformation scientifique par l’opposition entre les discours politique et scientifique, dans un effort de délégitimation de la posture négationniste du gouvernement fédéral. Les médias ont donné la parole à une gamme d’entrepreneurs de cause des milieux scientifique et médical, y compris certaines vedettes de la vulgarisation scientifique. Ces résultats suggèrent la construction de possibles alliances entre journalistes et scientifiques dans le combat contre la désinformation et le discours anti-science au Brésil.

  • Communication orale
    Imaginons des futurs possibles : pistes pour amorcer un dialogue en lien avec les technologies quantiques
    Marie-Helene Haeck (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Parmi toutes les technologies émergentes existantes, les technologies quantiques suscitent un grand intérêt pour les bénéfices économiques et environnementaux qu’elles pourraient générer, mais également quelques appréhensions. Dans l’optique d’établir des pistes de dialogue entre scientifiques, institutions de recherche et membres du grand public, cette recherche explore les perceptions publiques et préoccupations éventuelles à leur égard. Notre méthodologie a inclus une analyse de presse, la conduite de 14 entrevues professionnelles, ainsi que l’animation de 3 groupes de discussion inspirés des principes d’engagement du public de Macnaghten (2021). L’analyse préliminaire des discussions des groupes a mis en lumière des thématiques telles l’importance de la répartition équitable des bénéfices et la difficulté de faire confiance à ce que l’on ne connait pas. Les participants ont souligné le potentiel de la science quantique à faire rêver et leurs perceptions variaient de neutres à positives. Notre démarche nous a aussi permis d’élaborer des stratégies de communication scientifique et d’esquisser des apprentissages méthodologiques sur comment favoriser l’engagement du public à propos de sujets scientifiques complexes et abstraits. Ultimement, nous croyons que de mieux comprendre les perceptions publiques et d’amorcer un dialogue hâtif sur les technologies quantiques contribue à favoriser le développement d’une recherche responsable et orientée vers le bien commun.

  • Communication orale
    Le jugement de la confiance en l’information scientifique sur les médias socionumériques : Juger l’information présentée dans des images et des vidéos
    Audrey Groleau (UQTR), Gabriel Lecompte (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Ousmane Sy (UQTR)

    Plus de 90 % des canadien⸱ne⸱s de 15 à 34 ans utilisent les médias socionumériques sur une base régulière. Les sites de partage de vidéos et de photos sont parmi les plus populaires. Ainsi, les informations scientifiques qui se retrouvent sur les médias socionumériques ne prennent pas seulement la forme d’un texte. Bien que plusieurs recherches se soient intéressées au jugement de la confiance en l’information sous forme de texte, peu se sont interrogées sur le jugement des informations scientifiques présentées sous forme d’images ou de vidéos. Ainsi, notre recherche a pour but de relever les stratégies et critères utilisés par les élèves afin de juger s’ils peuvent faire confiance en une information scientifique prenant la forme d’une image ou d’un vidéo sur les médias socionumériques. La collecte de données a été réalisée auprès d’élèves de 4e secondaire. Les élèves ont d’abord été rencontrés dans le contexte d’entrevues semi-dirigées, puis ont jugé, aussi de manière individuelle, diverses images et vidéos contenant des informations à teneur scientifique en expliquant à haute voix comment ils s’y sont pris. Les élèves ayant accès à un ordinateur pour faire des vérifications au besoin, une capture d’écran vidéo a aussi été faite. Dans cette communication, nous présenterons les résultats préliminaires de cette recherche. Les résultats de cette recherche alimenteront les réflexions sur l’enseignement et la production de contenu scientifique sur les réseaux socionumériques.


Dîner

Dîner libre


Panel / Atelier

Atelier : Faire vivre la culture scientifique à travers de nouvelles initiatives numériques : tour d’horizon de contenus novateurs

L’atelier a pour objectif de faire un point sur les nouvelles façons de communiquer la science à l’ère du numérique et après deux années de pandémie. D’abord, une brève description de l’événement 24 heures de science sera suivie de la présentation des nouveautés développées au cours des deux dernières éditions. Les activités novatrices seront mises de l’avant : comment faire vivre la culture scientifique au grand public dans un contexte de pandémie ? Quelles activités scientifiques attirent le public après un hiver rigoureux de consignes sanitaires ? Dans un deuxième temps, nous développerons l’exemple d’une activité mise en place en 2021 et reprise en 2022: 24 heures de science en direct, sur la chaîne Sciences À La Carte diffusée sur la plateforme Twitch. Animée par Thomas Milan, la première édition de cet événement a connu un franc succès avec plus de 2000 personnes rejointes. Nous présenterons la nouvelle formule hybride de l’activité proposée en 2022, ainsi que ses moments forts. Enfin, nous proposerons un tour d’horizon des différents réseaux sociaux qui constituent un formidable outil de promotion et de valorisation des sciences. De Facebook à TikTok, en passant par Instagram ou Twitter, quel contenu est vulgarisé sur ces médias socionumériques ? Quelle est la place de la médiation scientifique sur ces plateformes ? Et comment permettent-ils de rejoindre un nouveau public ?


Panel / Atelier

Table ronde : Communicateurs scientifiques : sommes-nous utiles?

Du côté des médias traditionnels (journaux, magazines, télé, radio, web), le Québec compte une cinquantaine de journalistes scientifiques professionnels. À cela s'ajoute toute une constellation de communicateurs scientifiques pratiquant différents métiers: animatrices et animateurs scientifiques, muséologues, YouTubeuses et YouTubeurs, bédéistes, relationnistes d'institutions de recherche, écrivaines et écrivains... Les uns comme les autres font partie d'un écosystème, complémentaire au système scolaire formel, de transmission du savoir scientifique auprès du grand public. Mais tous ces articles, toutes ces capsules vidéos, toutes ces expositions, toutes ces animations scientifiques atteignent-ils leur cible? Contribuons-nous à la culture scientifique et à l'esprit critique des Québécois à la hauteur de nos espoirs? Et comment le savoir? Et d'ailleurs, où en est la littératie scientifiques des Québécoises et Québécois et est-elle en croissance, en décroissance, en stagnation? Quelle est la part de notre travail dans cette évolution? Ce forum se veut un moment d'échange et de discussion afin d'exprimer les questions qui nous taraudent et de les préciser, afin de jeter les bases d'un projet de recherche qui tentera d'y répondre.

Discutant·e·s : Michel Dubois (CNRS - Centre national de la recherche scientifique), Nicolas Martin, Bernard Schiele

Panel / Atelier

Synthèse du colloque : En route vers l’édition 2023!