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Le mardi 6 mai 2025

Depuis #MeToo, on assiste à une augmentation des mouvements masculinistes en ligne (ONU, 2020; O’Hanlon et al., 2023; Perliger, Stevens et Leidig, 2023). Ces acteurs prônent un retour aux rôles de genre traditionnels et banalisent, ridiculisent ou ignorent les violences basées sur le genre (Bujalka, Rich et Bender, 2022). Il convient d’ailleurs de rappeler que « l’antiféminisme et le masculinisme s’inscrivent comme un contre-mouvement de pensée et d’action qui s’oppose au féminisme » (Bard, 2019, p. 8), et soutient que les inégalités de genre n’existent plus et que de nouvelles inégalités seraient créées par les privilèges obtenus par les femmes, faisant des hommes les victimes de ces avancements (Devreux et Lamoureux, 2012, p. 7).

Selon une étude du Global Institute for Women’s Leadership (2024), les Gen Z sont davantage susceptibles que leurs aîné·es de croire que le féminisme cause plus de tort que de bien (GIWLkings, 2024). L’influence des masculinistes est renforcée par les outils numériques à leur disposition, comme les réseaux sociaux (Grannis, 2020; Clermont-Dion, 2022). Il a été démontré que les tenants des discours masculinistes en ligne de la manosphère mobilisent des cyberviolences comme moyen de mobilisation (Clermont-Dion, 2022). La cyberviolence se définit comme étant différents types de comportements nuisibles en ligne incluant les cybercrimes (violence, diffamation, exploitation, propagation de discours haineux), la cyberexploitation, le cyberharcèlement, etc. (Blaya et al., 2020).

Or, ce colloque vise à comprendre la teneur de ces discours masculinistes qui percolent en ligne et à saisir comment ceux-ci mobilisent des stratégies de mobilisation qui peuvent s’apparenter ou non aux manifestations de cyberviolences. Par ailleurs, nous tenterons d’examiner des stratégies de résistance à ce type de discours.

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Colloque

Section 400 - Sciences sociales

Responsables

Partenaires

  • Université Concordia
  • Center for the Study of Learning and Performance
  • Université de Montréal
  • Université du Québec à Montréal
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Avant-midi

09 h 10 à 09 h 30
Communication orale
Communications orales
Briser le cycle : comprendre les discours masculinistes dans les écoles et les salles de classe, et y résister
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment A
Local : A-1302
Présidence/Animation : Léa Clermont-Dion (Université Concordia)
Discutant·e : Tessa Maclean (Université Concordia), David Waddington (Université Concordia)
Résumé de la session
09 h 30 à 10 h 45
Communication orale
Communications orales
La cybervictimisation et son lien avec le soutien à la radicalisation violente chez les adolescent·es du secondaire
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment A
Local : A-1302
Présidence/Animation : Léa Clermont-Dion (Université Concordia)
Discutant·e : Biondy Capitaine (UdeM - Université de Montréal)
Résumé de la session
09 h 50
Période de questions
10 h 10
Pause
10 h 45 à 11 h 05
Communication orale
Communications orales
Résister face aux stratégies de répression individualisée de (cyber)violences des réseaux antiféministes
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment A
Local : A-1302
Présidence/Animation : David Waddington (Université Concordia)
Discutant·e : Elena Waldispuehl (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé de la session
11 h 05 à 11 h 25
Communication orale
Communications orales
Cyberviolences et hostilité à l’ère numérique : enjeux, analyses et état des faits
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment A
Local : A-1302
Présidence/Animation : David Waddington (Université Concordia)
Discutant·e : Léa Clermont-Dion (Université Concordia)
Résumé de la session