Informations générales
Événement : 91e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Enjeux de la recherche
Description :Ces dernières années, l’appel aux méthodologies intersectionnelles et décoloniales en recherche s’est fait plus urgent au Québec et dans la francophonie, reflétant un profond changement dans les priorités des chercheurs et la prise de conscience de la société. L’intersectionnalité, créée à l’origine par Crenshaw (1989), est un concept qui reconnaît que les individus incarnent des identités multiples fondées sur la race, le genre, la sexualité, la classe sociale, etc. Simultanément, les méthodologies décoloniales remettent en question l’héritage tenace du colonialisme dans le monde universitaire. Elles encouragent les chercheurs à examiner d’un regard critique les structures de pouvoir ancrées dans les pratiques de recherche, la production de connaissances et la représentation, tout en mettant l’accent sur les voix et les points de vue des communautés marginalisées (Bell et al., 2020). Le mouvement en faveur de la décolonisation reconnaît qu’une grande partie de la recherche traditionnelle a perpétué les préjugés coloniaux et réduit au silence les voix autochtones, non occidentales et historiquement marginalisées (Held, 2019; Tuhiwai, 2022; Darder, 2019). Bien que la communauté universitaire reconnaisse l’urgence de considérer de nouvelles approches, les chercheur·e·s ont souvent du mal à appliquer des méthodologies non traditionnelles telles que les approches intersectionnelles et décoloniales, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ces méthodologies exigent un changement fondamental de perspective et une réflexion personnelle approfondie, ce qui peut être inconfortable. Deuxièmement, elles exigent une reconfiguration des processus de collecte et d’analyse des données qui peut s’avérer substantielle et requérir du temps et des ressources accrues (Misra et al., 2020; Quinless, 2022). Troisièmement, l’inertie institutionnelle et la résistance au changement au sein des disciplines peuvent entraver leur adoption. Enfin, le manque de formation et de compréhension de ces nouvelles méthodologies constitue un obstacle.
Malgré ces difficultés, la reconnaissance croissante de leur importance dans la résolution des complexités sociétales et la promotion de l’inclusion pousse progressivement les chercheur·e·s francophones à les adopter, bien qu’à un rythme plus lent. En accueillant des approches innovantes, en encourageant le dialogue et en bousculant les contours de la recherche traditionnelle, ce colloque contribuera à faire émerger des stratégies concrètes pour des méthodologies et approches conductives à l’EDI et la décolonisation. Le besoin de ces méthodologies est alimenté par une reconnaissance croissante des limites des paradigmes de recherche traditionnels (Ndlovu-Gatsheni, 2019; Hamel-Charest, 2022). L’objectif du colloque est de créer un espace de réflexion sur les défis émergents et occasions en recherche liées aux méthodologies visant la décolonisation, l’équité et la justice intersectionnelle selon une perspective interdisciplinaire.
Date :Format : Sur place et en ligne
Responsables :- Diahara Traoré (UdeM - Université de Montréal)
- Annie Pullen Sansfaçon (UdeM - Université de Montréal)
- Isabelle Archambault (UdeM - Université de Montréal)
- Tommly Planchat (UdeM - Université de Montréal)
Programme
Conférence d’ouverture
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Communication orale
Vers une praxis décoloniale de guérison: Intersectionnalité, Miᴧo Pimatisi8iᴧ et Modèle Écologique dans les réalités carcérales des femmes des Premières NationsCyndy Wylde (Université d’Ottawa)
Cyndy Wylde est une Anicinapek8e et Atikamekw Nehirowisiw originaire de communauté Pikogan en Abitibi. Elle est actuellement doctorante en études autochtones à l’UQAT (Ph.D. en cours). Sa thèse de doctorat porte sur la surreprésentation carcérale des femmes Premières Nations au Québec. Forte d'une expérience professionnelle de plus de 25 ans au Service correctionnel du Canada, principalement dans les Initiatives autochtones, elle a contribué en tant qu'experte pour le service public des Services correctionnels du Québec à la Commission d’enquête sur les relations entre les autochtones, écoute, réconciliation et progrès (CERP) de 2017 à 2019. Elle a également été conseillère politique auprès de l’Assemblée des Premières Nations du Québec-Labrador (APNQL). Depuis le 1er juillet 2021, elle est professeure à l’École de service social de l’Université d’Ottawa. Cyndy Wylde s’engage activement dans les enjeux sociaux et politiques autochtones, et elle est auteure publiée. En mai 2021, sa première nouvelle « Pakan » a été publiée dans le collectif de nouvelles d'anticipation autochtone Wapke, dirigé par Michel Jean. Son premier essai, Émergence insoumise, est paru en avril 2024 dans la collection Harangue des éditions Hannenorak.
Amplifier les voix marginalisées : la recherche centrée sur les communautés et considérations éthiques dans la recherche avec les communautés marginalisées
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Communication orale
Acokanikew – Faire un pont, un projet de sécurisation culturelle pour soutenir la persévérance des élèves de 4e et 5e secondaires de l’école Nikanik de WemotaciKarine Awashish (Coop Nitaskinan), Gilbert Niquay (Collège Ahuntsic), Jrene Rahm (Université de Montréal), Eliane Santschi (UdeM - Université de Montréal), Pascal Sasseville Quoquochi (Secteur éducation, Communauté de Wemotaci)
Acokanikew est l’aboutissement d’une collaboration entre l’école secondaire Nikanik de Wemotaci, la Coop Nitaskinan, Cap campus de l’Université de Montréal et le Collège Ahuntsic. Le projet vise à favoriser la persévérance des jeunes, développer leur leadership et augmenter leur niveau de confiance à l’approche des études post-secondaires hors communauté. Regroupant les élèves de secondaire 4 et 5 de l’école secondaire Nikanik, des étudiants universitaires et des modèles autochtones, Acokanikew créé un pont entre les différentes réalités géographiques, sociales et culturelles. Le projet se concrétise par l’intermédiaire d’un grand jeu immersif représentant différents domaines d’études, animé par des étudiants de l’Université de Montréal et guidés par Coop Nitaskinan. Acokinakew est un échange culturel dans lequel chacun apporte et apprend des autres. Le projet se veut à long terme, alternant annuellement entre activités sur la communauté de Wemotaci en Haute-Mauricie et Montréal. Enfin, l’activité s’inscrit dans un projet plus large situé dans une pratique décolonisatrice en visant sur un véritable dialogue entre les partenaires pour ensuite arriver à ré-imaginer ce qui pourrait advenir si les systèmes de connaissance autochtones et leurs pendants occidentaux étaient conçus en vue de leur coexistence dans une relation mutuellement respectueuse.
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Communication orale
Recherche-action-formation sur la capitalisation des savoirs d'expérience de survivantes de violences sexuelles au Sud-Kivu (République Démocratique du Congo)Anne-Laurence Franzini (Université de Tours)
Cette communication présente le dispositif méthodologique qui a été conduit lors d'une recherche-action-formation, réalisée en 2022-2023, avec et pour des survivantes de violences sexuelles au Sud-Kivu (République Démocratique du Congo), en partenariat avec une ONG internationale. Cette recherche participative, par une démarche intersectionnelle et décoloniale, visait à expérimenter une approche innovante de capitalisation des savoirs d'expérience de survivantes de violences sexuelles aux fins de favoriser le développement du pouvoir d'agir de ces femmes qui font souvent l'objet d'un rejet familial et d'une stigmatisation au sein de la communauté. La praxis collective de la narration de soi a été conçue comme le vecteur central du processus de capitalisation des savoirs d'expérience et d'appropriation du pouvoir de formation par le collectif de femmes survivantes de violences sexuelles impliquées dans le dispositif. Dans le Sud-Kivu, marqué par des crises et conflits prolongés, construire et conduire une recherche participative avec et pour des survivantes de violences sexuelles requiert de prendre en considération le milieu de recherche à partir d'une vision holistique et les rapports sociaux en présence (entre le collectif de femmes, la situation de la chercheuse et le psychologue de l'ONG co-accompagnateur). Les enjeux et les effets d'une démarche de recherche participative qui s'appuie sur une épistémologie soucieuse des lieux et des liens seront présentés.
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Communication orale
Appartenir ou non au groupe étudié en tant que chercheures : un gage de légitimité et de décolonisation?Geneviève Audet (Université du Québec à Montréal), Rola Koubeissy (UdeM - Université de Montréal)
À partir d’un projet de recherche mené auprès d’enseignantes libanaises et enseignant.e.s réfugié.e.s syrien.ne.s œuvrant auprès d’élèves réfugiés syriens au Liban, nous explorons comment appartenir ou non au groupe étudié peut interroger notre légitimité en tant que chercheures. Le projet de recherche Faire une différence porte sur l’intervention pédagogique auprès d’élèves réfugié.e.s en contexte d’urgence. Il a été proposé à des enseignant.e.s de prendre la parole et de revisiter leur expérience professionnelle, à partir d’un événement singulier lié à celle-ci, reconstruisant ainsi un récit de pratique. L’échantillon est constitué de dix récits de pratiques recueillis au cours de l’année scolaire 2021-2022. Ainsi, en tant que personne issue de l’immigration récente au Québec et d’origine libanaise et que personne blanche d’implantation ancienne, mais dont l’histoire sociale et personnelle a occulté la présence autochtone, nous aborderons notre motivation de recherche, notre rapport au terrain, aux personnes participantes, aux récits de pratique recueillis et à la parole de ces enseignant.e.s que nous souhaitons porter. Cette réflexion méthodologique sur notre positionnement de chercheures en tant qu’insider, outsider ou en partial insider (Marzo et Gomez-Perez, 2020) remet en question le statu quo dans les normes de recherche dans une perspective critique et décoloniale, afin d'explorer de nouvelles formes d'alliance avec les personnes participantes.
Dîner
Décoloniser les méthodologies de recherche et l’approche intersectionnelle dans l’analyse des données
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Communication orale
Mobilité forcée par les changements climatiques et augmentation des violences envers les femmes : méthodologie et analyse empirique au prisme de la décolonisationKarine Bates (UdeM - Université de Montréal), Marianne-Sarah Saulnier (Université McGill)
Les femmes sont les premières à décéder lors des migrations causées par des catastrophes climatiques, principalement en raison des tâches et discriminations qui leur sont socialement attribuées. Cette recherche anthropologique, ancrée dans une perspective féministe intersectionnelle (Crenshaw 1989), se base sur des entretiens auprès de militantes indiennes (2024). Elle vise à recueillir leurs témoignages pour mieux comprendre les impacts de la mobilité forcée sur les violences subit par les femmes en Asie du Sud, là où les bouleversements environnementaux sont les plus marqués mondialement. Nous avons orienté nos angles d’analyse vers des études réalisées par des chercheurs indiens de diverses disciplines afin de rendre compte de leurs perspectives sur les enjeux environnementaux incontournables. Nous avons puisé dans des registres rarement considérés quant à l’analyse de l’impact des changements climatiques, soit l’anthropologie de la parenté incluant les questions de genre et d’organisation familiales, l’anthropologie juridique et les travaux récents portants sur la décolonisation de la justice. Alors que la majorité des recherches actuelles abordent l’adaptation aux changements climatiques à travers des solutions techno-économiques, nous croyons que la démarche proposée contribuera à combler un angle mort en priorisant les dimensions empiriques et genrés des catastrophes climatiques et de la mobilité forcée qui y est associée.
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Communication orale
L’expérience migratoire et le désir des haïtiens et haïtiennes de partir du pays exprimé par "lèm pati"Nathanael Pericles (UFABC)
Ce travail se concentre sur l'expérience migratoire haïtienne, exprimée par "lèm pati". Il s'agit de mettre en évidence les espoirs futurs dans un ailleurs rêvé comme un projet de vie à partir des des théories féministes intersectionnelles. L'étude de la migration comme fait total éclaire aussi l'intime, le sens, l'identité personnelle, le privé, les relations, le corps. Cela nous amène à nous interroger sur la manière de délimiter les discours qui circulent autour de cette migration, qui est en partie régie par les représentations qui en sont faites. Une expérience migratoire du point de vue des migrants potentiels installés en Haïti. Celle-ci s'inscrit dans l'imaginaire d'un processus ouvert de transformation du monde et des conditions de vie. Comprendre ce qui est significatif pour les acteurs sociaux nécessite de comprendre les micro-événements significatifs, les gestes, les discours, la pluralité, la différence et la contradiction. Le genre structure les organisations collectives et les trajectoires individuelles et génère des relations de pouvoir complexes, ce qui caractérise l'imaginaire lié à ce phénomène, le vécu de cette attente, la constitution de l'extériorité, la matérialisation dans le thème du projet initial. Sur la base d'entretiens semi-structurés, et d'observation de terrain, nous tentons de saisir la complexité de la migration conçue comme un projet de vie circulaire total reliant différentes échelles sociales, spatiales et temporelles.
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Communication orale
Co-construction inclusive des connaissances dans l'évaluation de programmes internationaux : l’analyse de données: perspectives féministe, décolonisatrice et anti-oppressiveMarianne St-Onge (Groupe indépendant de recherche et de consultance EFE), Marjorie Vidal (UdeS - Université de Sherbrooke)
L'émergence des approches féministes, décolonisatrices, et anti-oppressives influence les méthodes d’évaluation, traditionnellement enracinées dans des paradigmes et des épistémologies néolibéraux. Des cadres de décolonisation (DF) et l’évaluation culturellement réactive (CRE) fournissent des outils pour remettre en question et déconstruire les structures, normes et paradigmes hérités de la colonisation. Ces approches intègrent les aspects culturels dans le processus d’évaluation, remettant en question les fondements des programmes eux-mêmes. Nous examinerons les tensions liées aux dynamiques de pouvoir entre les parties prenantes, qui émergent au cours des étapes d’évaluation et se cristallisent autour de questions pratiques comme la disponibilité, l’accueil, le consentement, les présentations, la participation et les temporalités. Nous examinerons la manière dont l’analyse de données peut rendre compte des dynamiques complexes d’autodétermination et de souveraineté entre les personnes impliquées, les lieux, les temporalités et l’environnement. Nous mettrons l’accent sur les outils d’analyse favorisant la contribution significative des communautés ainsi que sur deux limites importantes:l'envisageavilité de décoloniser une entité forgée dans une perspective coloniale, profondément enracinée dans les épistémologies et les objectifs du colonialisme; et la réflexion sur nos propres contraintes en tant que femmes occidentales blanches cis-genre.
Innovations, solutions et créativité dans la recherche décoloniale et intersectionnelle
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Communication orale
Trois pistes pour renouveler l’épistémologie africaineRobert Mbella Mbappé (Faculté des Sciences de l'Education)
En ce siècle, la production d’un savoir africain constitue l’un des défis que l’Afrique, assujettie à un ordre scientifique majoritairement occidental, doit relever. Cette situation a donné lieu à une épistémologie de la reproduction, tout savoir n’ayant de valeur que lorsqu’il se légitime à partir du discours scientifique occidental. Les cadres d’analyse ainsi empruntés, s’avèrent souvent inadaptés à l’écosystème africain. L’usage de chiffres s’est érigé en mètre-étalon de la recherche, si bien que les travaux de recherche les plus considérés sont ceux qui intègrent des mesures quantitatives. Or, certaines réalités échappent à ce mode d’appréhension du réel, parce que ces méthodologies sont imparfaites pour rendre compte de l’expérience de l’aventure sociale. Les revues occidentales priorisent certaines thématiques et même certains cadres d’analyse, ce qui a pour conséquence l’exclusion des thématiques prioritaires pour l’Afrique en raison d’une asymétrie de besoins. Derrière de telles pratiques scientifiques se cache une oppression et la création d’inégalités épistémiques. Il y a donc la nécessité d’une réinvention de la science africaine. En partant de ce contexte, la présente étude propose trois approches pour un tel projet: il s’agit de (i) l’épistémologie réflexiviste, (ii) l’épistémologie de la transgression et (iii) l’épistémologie du vivant.
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Communication orale
Une perspective inclusive des besoins humains : un nouveau cadre de référenceDavid Castrillon (PCEIM, Parranaige civique de l'est de l'île de Montréal)
Le Projet collectif en inclusion à Montréal est une organisation à but non lucrative qui œuvre dans le domaine de la santé mentale dans une perspective collective d’inclusion. Nous avons élaboré un cadre de référence, conceptuel et opérationnel (CRCO) (Pichon-Rivière, 2004) sur l’inclusion, résultant d’une pluralité de disciplines telles que la psychologie collective, la psychiatrie critique, l’économie, l’anthropologie générale, les sciences cognitives, la philosophie, entre autres. Ce cadre nous a permis de guider la conception de projets et leur évaluation. Partant d’une perspective non dualiste de l’esprit (du mental), nous nous sommes inspirés du modèle de besoins humains proposé par Max-Neef, Elizalde et Hopenhayn (1986) afin de promouvoir des approches non pathologisantes et non individualisantes de la souffrance humaine. Nos pratiques reconnaissent ainsi des épistémologies traduisant la remise en question de la conception occidentale dominante de la condition humaine.Cette communication s’insère dans la thématique d’« innovations, solutions et créativité dans la recherche décoloniale et intersectionnelle ». Elle vise à partager une perspective pouvant servir de référence aux projets et aux recherches sur l’inclusion, en suscitant une réflexion sur la tension entre l’universalité des besoins humains (partagés en tant qu’êtres humains) et les réponses particulières à ces besoins (dépendant du contexte) et à trouver des voies inclusives pour gérer cette tension.
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Communication orale
Céder le pouvoir, protéger les liens: Vers une éthique de la recherche avec les communautés autochtones fondée sur la relationMathieu Boivin (UdeM - Université de Montréal)
À la base de toute recherche avec une communauté autochtone se trouve l’établissement d’un lien de confiance entre les acteurs de la recherche. De nombreux∙ses chercheur∙se∙s ont nourri la méfiance des communautés envers les universités. Pour contrer les effets de la recherche extractive, on demande d’élaborer les projets en partenariat et de s’assurer qu’elles profitent directement des retombées des projets. Des communautés autochtones réclament que la recherche se fasse sans qu’elles n’aient à céder leur propriété et leur pouvoir de gouverner les données issues de la recherche. Pour plusieurs auteur∙trice∙s autochtones, cette politique est d’abord fondée sur une ontologie valorisant et priorisant l’autonomie et l’interdépendance parmi les individus au sein du groupe. Cette « ontologie relationnelle » entraîne corollairement une éthique relationnelle (Wilson 2008; Chilisa 2020). La recherche en contextes autochtones devrait avant tout prendre en compte le lien vital, spirituel et social, qui lie chaque individu au groupe, à la terre, au lieu et aux savoirs qui sont partagés. En tant que jeune-chercheur allochtone, je pose ma réflexion sur l’agir responsable en recherche avec les communautés autochtones. Je tenterai de suggérer des actions à prendre afin, d’une part, de prendre conscience du pouvoir de l’individu et de l’université dans le processus de la recherche et, d’autre part, de rétablir un équilibre en fondant les considérations éthiques sur la relation.
Synthèse et pistes de réflexion
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Communication orale
Synthèse et mot de clôtureAnnie Pullen Sansfaçon (UdeM - Université de Montréal)