Informations générales
Événement : 91e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 500 - Éducation
Description :La maîtrise de l’écriture est primordiale pour réussir à l’école et hors d’elle : elle sous-tend plusieurs apprentissages scolaires et facilite l’obtention d’un diplôme ou d’un emploi, permettant ultimement aux citoyens de devenir autonomes et de s’épanouir au sein de la société (Arfé et Dockrell, 2023; Chartrand, 2006). Compétence universelle, écrire permet de partager des idées, d’argumenter, de raconter des histoires ou de communiquer avec ses pairs (Graham et Harris, 2019).
Or, devenir un scripteur compétent ne va pas de soi. En font foi les plus récents taux de réussite aux épreuves ministérielles d’écriture au secondaire, inférieurs à 60 % dans plusieurs régions du Québec (Morasse, 2022). Cette difficulté s’explique sous deux plans. D’une part, écrire serait la tâche la plus exigeante en ressources cognitives (Favart et Olive, 2005), en raison notamment de la gestion en mémoire des différents traitements nécessaires à l’élaboration du contenu, aux choix lexicaux, syntaxiques et orthographiques et à la mise en œuvre de stratégies rédactionnelles (Alarmargot et Chanquoy, 2011; Berninger et Amtmann, 2003; Berninger et Winn, 2006). D’autre part, les élèves n’ont pas tous un rapport positif à l’écriture, ce qui nuit à leur engagement dans cette tâche, et ce rapport se dégrade considérablement lors de la transition primaire-secondaire (MEESR, 2015).
Devant ce constat, il faut interroger le rôle de l’évaluation dans le développement des compétences scripturales des élèves. Pour les milieux scolaires et scientifiques, l’évaluation de l’écriture représente un défi conceptuel et méthodologique (Dockrell et al., 2019), puisqu’elle doit couvrir les nombreux aspects qui l’entourent (Daigle et Berthiaume, 2021). Ce colloque est justement l’occasion d’aborder l’évaluation de l’écriture du préscolaire au secondaire sous deux axes : 1) les pratiques d’évaluation de l’écriture en classe de français; et 2) les pratiques d’évaluation en écriture issues de la recherche actuelle.
Date :Format : Sur place et en ligne
Responsables :- Katrine Roussel (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Marie-Pier Godin (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Programme
Bloc 1 : État de la recherche actuelle
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Communication orale
L’évaluation de la compétence scripturale au sein des dispositifs didactiques d’écriture : revue systématique et retombées didactiquesAlain Cadieux (Université du Québec en Outaouais), Nastaran Movaghar (Université du Québec en Outaouais), Martine Peters (Université du Québec en Outaouais), Jennifer Smith (Université du Québec en Outaouais), François Vincent (UQO - Université du Québec en Outaouais)
Au cours des dernières décennies, quelques modèles didactiques de l’écriture dominants se sont succédé, sans toutefois se substituer complètement un à l’autre (Chabanne et Bucheton, 2002). Dans les dernières années, le nombre de recherches du domaine a explosé, permettant d’une part une analyse de plus en plus complexe de l’objet écriture, et, du point de vue de l’élève, de la compétence scripturale qui le sous-tend (Dabène, 1987). Cette dernière est entendue comme la mobilisation de connaissances, d’habiletés, de ressources cognitives et du rapport à l’écriture d’un scripteur au cours de processus d’écriture contextualisés, de manière concomitante à d’autres compétences (Vincent, 2022). Son évaluation est envisagée comme une démarche (Jorro, 2005), reliée à la posture de l’évaluateur (Smith, soumis). Garcia-Debanc (2022) se questionne quant à une évolution parallèle des champs de la didactique de l’écriture et de l’évaluation. Nous proposons à travers cette communication de présenter les résultats d’une revue systématique de lecture (Whittemore et Knafl,2005) visant à identifier au sein des recherches en didactique de l’écriture les points de convergence et de tensions entre les dispositifs didactiques proposés, les modèles de l’écriture qu’ils sous-tendent et les formes d’évaluation qu’ils proposent. Suivra une discussion sur la cohabitation des modèles d’écriture et d’évaluation dans la recherche, et leur transposition en salle de classe.
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Communication orale
Quelle adéquation des pratiques d’enseignement et des pratiques d’évaluation en écriture? Résultats d’une revue systématiqueMélissa Dumouchel (Université de Sherbrooke), Kara Edward (Université de Sherbrooke), Stéphanie Laurence (UdeS - Université de Sherbrooke), Martin Lépine (Université de Sherbrooke), Judith Marcil-Levert (Université de Sherbrooke), Myriam Villeneuve-Lapointe (Université de Sherbrooke)
La recherche menée au Québec permet difficilement de brosser un portrait des pratiques enseignantes en écriture au primaire. Cette dernière se concentre souvent sur des aspects précis de l’écriture (p. ex. Anctil et al., 2018), comprend des échantillons trop faibles pour permettre toute généralisation (p. ex. Laroui et al., 2014) ou vise une transformation des pratiques plutôt que les décrire (p. ex. Tremblay et al., 2020). Toutefois, différents documents ministériels indiquent la nécessité d’un changement de pratiques en classe (p. ex., Gouvernement du Québec, 2018) sans qu’un portrait de ces dernières soit accessible. Dans la cadre d’une revue systématique en cours, nous avons recensé des recherches québécoises publiées depuis le Rapport Parent (N=118) comprenant des pratiques d’enseignement ou des pratiques d’évaluation de l’écriture. Dans le cadre de cette communication, nous nous penchons sur l’adéquation des pratiques d’enseignement et des pratiques d’évaluation pour dégager comment, au fil du temps, l’enseignement et l’évaluation sont alignés. Les résultats préliminaires montrent d’ailleurs que certaines pratiques comprennent un volet enseignement et un volet évaluation, comme les orthographes approchées (Charron et al., 2018). Or, la proportion de ces pratiques reste faible comparativement à celles n’ayant qu’un volet enseignement ou qu’un volet évaluation. Cette communication ouvre donc la réflexion quant à l’alignement curriculaire pensé par Pasquini (2019).
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Communication orale
L’évaluation formative en écriture au primaire : ce que nous dit la recherche sur les pratiques actuellesCatherine Provencher (UdeS - Université de Sherbrooke), Saïdou Segueda (Université de Sherbrooke), Myriam Villeneuve-Lapointe (Université de Sherbrooke)
Les besoins des élèves en écriture sont nombreux (McMaster et al., 2020) et pourraient s’expliquer par le fait que plusieurs habiletés doivent être mobilisées pour produire un texte (Graham et al., 2015). Ainsi, les élèves doivent apprendre à planifier leurs tâches d’écriture, organiser leurs idées et choisir le vocabulaire approprié en fonction du destinataire (MÉQ, 2006). Les personnes enseignantes croient en l’importance de l'écriture, mais elles planifient peu l’enseignement de l’écriture (Falardeau et al., 2023) et l’évaluation de cette matière est parfois vue comme une finalité et non comme un processus d’apprentissage (Yerly et Monney, 2022). L’évaluation de l’écriture demeure un aspect peu étudié (Kaboré et al., 2022) et elle peut sembler complexe à mettre en application considérant les besoins variés des élèves (Mackenzie et al., 2013). Afin de soutenir les élèves dans le développement de leur compétence à écrire, certaines personnes enseignantes se tournent vers des pratiques d’évaluation formative (Mak et Wong, 2018), intégrant ainsi apprentissage et évaluation dans un processus unique. Ainsi, des tâches complexes en écriture sont offertes aux élèves qui reçoivent de la rétroaction afin de s’ajuster en fonction de leurs objectifs d’apprentissage (Perry et al., 2020). L’objectif de cette communication est de présenter une recension des écrits concernant l’évaluation formative en écriture au primaire afin d’orienter nos recherches futures.
Bloc 2
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Communication orale
Évaluer la compétence scripturale des élèves : conceptions et pratiques déclarées d’enseignants de français du secondaireJennifer Smith (UQO - Université du Québec en Outaouais), François Vincent (Université du Québec en Outaouais)
Bon nombre de travaux menés en évaluation mettent en exergue la complexité de l’exercice du jugement évaluatif des enseignants (Mukamurera et Fontaine, 2017). Plus particulièrement au sein de la discipline du français, ces derniers se disent en perte de repères lors de l’évaluation de productions écrites d’élèves (Bucheton, 2014). Or, afin d’arriver à guider les élèves par l’entremise de l’évaluation en soutien à l’apprentissage, il a été suggéré par certains auteurs (Blaser et al., 2015; Colognesi et al. 2022) de s’intéresser à leurs rapports à l’écriture et à son évaluation. À la lecture de ce qui précède, la question de recherche suivante a été posée: Quels liens existe-t-il entre le plan didactique du rapport à l’écriture et le rapport à l’évaluation de productions écrites à titre de préexistants au jugement évaluatif d’enseignants de français œuvrant dans les écoles secondaires québécoises ?
La proposition suivante vise à présenter les résultats d’une étude de cas multiple réalisée à l’automne 2021 auprès de neuf enseignants de français du Québec. Plus précisément, les données recueillies par l’entremise d’entretiens semi-dirigés visant à décrire le rapport à l’écriture et le rapport à l’évaluation des participants seront partagées. Enfin, les résultats exposeront les principaux constats quant à la nature des obstacles possibles entre les rapports et mettront en lumière le potentiel de mobiliser la subjectivité comme levier à la création d’outils de formation.
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Communication orale
Penser les différentes formes d’écritures dans un continuum pour évaluer les élèvesStephanie St-Onge (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)
Selon François Le Goff, la singularité des sujets-scripteurs doit être prise en compte dans l’évaluation de l’écriture, puisque la « valeur de la production écrite ne se mesure pas uniquement à la distance qui la sépare de la norme » (2020, p. 108). Travailler à développer une « conscience scripturale » chez les élèves serait d’ailleurs nécessaire à leur formation de scripteurs. En ce sens, nous pensons que diversifier les formes d’écritures ainsi que les penser dans un continuum contribuent au développement des compétences scripturales et lectorales des élèves et à la prise en compte de leur singularité.
Notre proposition s’inscrit dans le domaine de la didactique de la littérature. Nous avons analysé et interprété trois formes d’écritures de la réception (Le Goff et al., 2017), soit des écrits réflexifs (Chabane et Bucheton, 2002 ; Sauvaire, 2019), métatextuels (comme des analyses littéraires) et d’invention (comme des écrits de création), pour un total de 201 écrits de 26 élèves en cinquième secondaire. Nous avons notamment observé que les écrits évalués de manière formative contribuent aux écrits qui visent une évaluation sommative et que tous ces écrits donnent une place à la singularité des élèves. Nous montrerons, entre autres, que les élèves sont eux-mêmes capables de nommer l’apport des divers écrits, que certains ont ressenti l’effet bénéfique de l’interaction entre les écrits et que les écrits réflexifs contribuent au développement de la conscience scripturale.
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Communication orale
Évaluer le vocabulaire en production écrite des élèves au primaire : enjeux et perspectives de rechercheAya Bouebdelli (UdeM - Université de Montréal)
La production d'un texte écrit est une tâche complexe et multidimensionnelle qui requiert divers éléments pour assurer sa qualité, dont le choix lexical. Au Québec, le vocabulaire représente 20 % de la note dans les grilles de correction du ministère de l'Éducation (MÉQ) pour les épreuves d'écriture à la fin des 2e et 3e cycles du primaire. Or, les résultats en apparence encourageants des élèves à ces épreuves ont révélé quelques faits contradictoires. D’une part, d’excellents résultats au critère de vocabulaire. D’autre part, des chercheurs qui admettent que le lexique est peu enseigné au primaire et des enseignants qui se plaignent du déficit lexical des élèves. Cela remet en question la pertinence des descriptions qualitatives sur lesquelles repose l’évaluation du vocabulaire, qui demeurent floues et s’appuient sur des critères vagues comme la variété et la précision. Le vocabulaire est soumis à une appréciation globale contrairement aux autres critères de la langue. De plus, peu d’outils sont disponibles pour accompagner les enseignantes. Face à ces constats, nous réfléchissons dans cette communication à la nécessité d’approfondir les indicateurs prescrits par le MÉQ pour permettre aux enseignants de porter un jugement plus éclairé sur la maîtrise lexicale des élèves en production écrite. Pour cela, nous souhaitons concevoir et mettre à l’essai une grille de correction qui permet aussi de fournir des rétroactions afin d’aider les élèves à améliorer leurs textes.
Dîner
Bloc 3
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Communication orale
Évaluer la compétence en orthographe d’élèves de 2e secondaire : regard sur différents instruments de mesureJudith Beaulieu (Université du Québec en Outaouais), Catherine Maynard (Université Laval), Noémia Ruberto (UQO - Université du Québec en Outaouais)
Le développement de la compétence en orthographe est un processus complexe impliquant la prise en compte de différentes connaissances (Daffern, 2018). Plus spécifiquement, en français, les élèves doivent considérer l’ensemble des principes qui régissent le code orthographique, soit les principes phonogrammique, morphogrammique et visuogrammique (Daigle et Berthiaume, 2021). Pour décrire la compétence en orthographe des élèves, les chercheurs ont recours à une variété d’épreuves : dictée, production de texte, activité de complètement, verbalisations, etc. (Downing et Caravolas, 2024). Toutefois, ces épreuves sont rarement utilisées en combinaison et ne sont pas toujours assez sensibles pour rendre compte des principes régissant le code orthographique (Joye et al., 2022). Dans le cadre d’une recherche qui vise à décrire la compétence en orthographe des élèves de 2e secondaire (Ruberto et al., 2021-2024), différents instruments de mesure ont été créés : deux dictées permettant d’évaluer les connaissances des élèves en orthographe lexicale et en orthographe grammaticale, une production de texte et un entretien métaorthographique. L’objectif de cette communication est de présenter ces instruments et la démarche sous-jacente à leur développement. De plus, les résultats obtenus aux différentes épreuves seront discutés afin de montrer la pertinence d’utiliser des instruments complémentaires pour peindre un portrait juste, nuancé et précis de la compétence des élèves en orthographe.
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Communication orale
Grille d’analyse critériée ciblant la production des verbes en contexte d’écritureGeneviève Baran (UdeM - Université de Montréal), Daniel Daigle (Université de Montréal), Noémia Ruberto (Université du Québec en Outaouais)
L’accord verbal pose problème à de nombreux élèves québécois (Gauvin et Boivin, 2012). Pour orthographier adéquatement le verbe, l’élève doit se poser une série de questions qui concernent notamment le choix du verbe, l’orthographe de la base du verbe, le temps et le mode du verbe, la personne, le genre et le nombre du sujet (Daigle et Berthiaume, 2021). Les études portant sur cette question n’ont pas tenu compte de toutes ces variables à la fois (p. ex. : Boivin et Pinsonneault, 2018; Brissaud, et al., 2014; Boyer, 2012; Totereau, et al., 2013).
Pour mieux documenter la compétence des élèves à bien orthographier le verbe, le recours à une grille d’analyse critériée tenant compte de l’ensemble des variables ci-haut mentionnées semble une piste pertinente pour a) accroître les connaissances dans le domaine de l’apprentissage de l’orthographe, notamment en précisant la nature des erreurs et b) permettre la formulation de recommandations pour l’amélioration de l’enseignement de l’orthographe.
L’objectif de la présentation est de présenter la démarche qui nous a permis de constituer une telle grille et de la valider auprès d’élèves de la 2e année du primaire (n = 102) et d’élèves de la 2e année du secondaire (n = 420) en contexte d’évaluation de productions écrites. Une discussion entourant les défis du chercheur sera abordée en fonction de la pertinence d’une telle démarche pour l’avancement des connaissances scientifiques et des pratiques de classe.
Bloc 4
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Communication orale
Évaluer la syntaxe et la ponctuation : entre norme et esthétiqueRosianne Arseneau (Université du Québec à Montréal), Marie-Hélène Giguère (UQAM - Université du Québec à Montréal), Claude Quevillon Lacasse (Université d'Ottawa)
Selon plusieurs recherches, les activités d’apprentissage de la syntaxe et de la ponctuation (S-P) disponibles se révèlent essentiellement courtes et cloisonnées (Dolz et Schneuwly, 2009; Myhill et Watson, 2014). Il en résulte un enseignement peu efficace pour améliorer la compétence à écrire des élèves (Chartrand, 2009 ; Jaffré, 2014 ; Paolacci et Rossi-Gensane, 2014). Qu’est-il de l’évaluation de cette dimension de l’écriture? Dans le cadre d’une recherche-action-développement (FRQSC-PREL-MEES, 2021-2024) portant sur la coélaboration d’une autoformation numérique en enseignement de la S-P, sept personnes enseignantes ont été accompagnées dans leur classe pendant une période de deux ans par l’équipe de recherche. Elles ont été invitées à s’approprier la séquence didactique issue d’une recherche quasi-expérimentale (Nadeau, Giguère et Fisher, 2020). Au début et au terme de ces deux années, une tâche de correction explicitée (Rondelli, 2010; Van Beveren, Dumortier et Dispy, 2013) leur a été proposée à partir d’un texte d’élève présentant des difficultés variées en S-P afin de décrire l’évolution de leurs savoirs et de leurs pratiques (linguistiques et didactiques au regard de la S-P). Cette communication présentera les résultats issus de l’analyse des traces que les personnes enseignantes ont laissées sur les copies, mise en relation avec l’évolution de leurs savoirs et pratiques, de même qu’une discussion sur l’intérêt et sur les limites de cet instrument méthodologique.
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Communication orale
Décrire les stratégies de révision grammaticale et le rapport à la révision d’élèves du secondaire : caractéristiques d’un questionnaire et processus de sa conceptionRosianne Arseneau (UQAM - Université du Québec à Montréal), Christiane Blaser (Université de Sherbrooke), Amélie Bélanger (Fédération des établissements d’enseignement privé), Isabelle Carignan (Université TÉLUQ), Marion Deslandes Martineau (Université du Québec à Montréal), Marie-Hélène Giguère (Université du Québec à Montréal), Catherine Maynard (Université Laval)
Déterminantes pour la réussite en écriture, les stratégies de révision, notamment de la grammaire, ont été souvent décrites en utilisant des entretiens, par exemple des entretiens métagraphiques (Giguère et Aldama, 2019, Maynard, 2022) et protocoles verbaux (Roussel, 2017) pendant ou après une activité d’écriture. Ces entretiens comportent un intérêt certain en ce qui a trait à la richesse des données recueillies dans une perspective compréhensive (Savoie-Zacj, 2009). Le caractère chronophage de leur réalisation et de leur analyse ne permet cependant pas de sonder un grand échantillon d’élèves afin d’explorer, par exemple, le rôle de variables intersujets. Dans le cadre d’une recherche descriptive (CRSH - FEEP, 2023-2025), nous avons élaboré un questionnaire en ligne visant à décrire l’utilisation de stratégies de révision grammaticale et le rapport à la révision d’élèves du secondaire (i.e. les conceptions, la valeur, le rapport affectif et les pratiques associés à la révision). S’inscrivant dans l’axe 2 et adoptant une perspective méthodologique, la communication présentera les caractéristiques de l’instrument et les différentes étapes de sa conception, incluant la phase de validation réalisée auprès d’élèves de 1re et 5e secondaire (n=24), puis nous donnerons un aperçu des résultats préliminaires. La discussion abordera l’intérêt et les limites de l’instrument, ainsi que sa complémentarité avec d’autres outils de l’attirail méthodologique de la recherche.
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Communication orale
Conception d’une grille d’évaluation informatisée pour cibler les besoins en écriture au 1er cycle du primaireMarie-Pier Godin (UQAM - Université du Québec à Montréal), Katrine Roussel (Université du Québec à Montréal), Noémia Ruberto (Université du Québec en Outaouais)