Communiquer avec les autres est fondamental pour maintenir la participation sociale et le bien-être. Cependant, les troubles de la communication tels que l’aphasie et la dysarthrie (troubles du langage et de la parole) sont fréquents, notamment chez les personnes âgées, avec la prévalence accrue des accidents vasculaires cérébraux et des troubles neurocognitifs. Les obstacles à la communication peuvent entraîner un retrait de la vie sociale et un isolement, augmentant encore les risques de problèmes de santé. Il est donc essentiel de prendre soin des capacités de communication. Les orthophonistes s’accordent sur l’importance d’évaluer les troubles de la communication à partir d’échantillons de parole naturelle (discours). L’évaluation du discours est en effet présentée depuis longtemps comme plus écologique que d’autres tâches traditionnelles comme la dénomination d’objets. Les mesures relevées (p. ex. : l’informativité, le débit de parole et les types de gestes effectués) sont des points d’appui pour des interventions thérapeutiques ciblées. Ces dernières années, les efforts de recherche ont été renouvelés dans le domaine de l’analyse du discours avec l’amélioration des possibilités d’analyse automatique, et les travaux actuels s’attachent à répondre aux besoins de propriétés psychométriques pour l’utilisation de l’analyse du discours en recherche et en clinique.
Ce colloque est l’occasion pour le public de connaître les travaux et résultats récents des quatre conférencières principales, orthophonistes et chercheuses à la pointe de la recherche visant à « standardiser » l’évaluation et l’analyse du discours en français. Elles mettent en commun, avec les autres conférencières et conférenciers et le public, leurs réflexions pour améliorer l’évaluation des troubles de la communication et outiller les orthophonistes et les chercheuses et chercheurs pour analyser le discours naturel.
Remerciements
Nous remercions les personnes qui ont contribué au Colloque "Troubles de la communication chez l’adulte : nouveaux regards sur l'analyse du discours".
Nous remercions également nos partenaires de financement :
- le groupe de recherche CogNAC (Cognition, Neurosciences, Affect et Comportement),
- l'Université du Québec à Trois-Rivières.