Les investisseurs institutionnels ont pour mandat d’obtenir le meilleur rendement possible pour les actifs qu’ils gèrent au profit des ayants droit avec qui ils sont liés contractuellement. Or, certains investisseurs institutionnels, au Canada et ailleurs dans le monde, ont publiquement annoncé leur décision de sortir de certains secteurs économiques polluants. C’est le cas notamment de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui a fait part, le 28 septembre 2021, de sa volonté de se désengager de la production pétrolière d’ici la fin de l’année 2022. Comment ces décisions risquées sont-elles prises et justifiées à ceux et celles envers lesquels les investisseurs institutionnels ont une obligation fiduciaire? Dans ce colloque, nous proposons d’orchestrer des réflexions universitaires et pratiques sur les justifications du « désinvestissement écologique » en faisant dialoguer des chercheurs, des militants pour la décarbonisation de l’économie, des gestionnaires d’actifs et des administrateurs de fonds de pension qui gèrent des milliards de dollars et qui ont le pouvoir financier de contribuer à lutter concrètement contre le réchauffement climatique.
Remerciements
Nous remercions chaleureusement tous les conférenciers invités pour leur participation et l'Institut d'Éthique Appliquée de l'Université Laval (IDÉA) pour son soutien.