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Informations générales

Événement : 87e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 500 - Éducation

Description :

Nombre d’études ont documenté la détresse psychologique des enseignants et ses effets néfastes tels que le stress (Skaalvik et Skaalvik, 2009), l’épuisement professionnel (Five et al., 2007) et l’attrition professionnelle (Sharplin et al., 2011). Au Québec, un enseignant sur cinq évalue sa santé mentale de moyenne à médiocre (Houlfort et Sauvé, 2010). On sait aussi que la détresse psychologique d’un enseignant peut avoir des effets négatifs sur ses élèves (Jang et al., 2016).

La santé psychologique et le bien-être à l’école renvoient à une multitude de concepts : détresse psychologique, stress, bien-être, résilience, motivation, sentiment d’efficacité, compétence émotionnelle, etc. Bon nombre d’études se centrent presque exclusivement sur des indicateurs de santé psychologique négatifs, alors qu’il importe de prendre en compte également la présence d’états positifs (Hontoy et Grégoire, 2015). Progressivement, on privilégie des approches qui considèrent davantage les forces individuelles que les déficits (Magyar-Moe, 2015), car le sentiment de bien-être des apprenants semble lié à un meilleur apprentissage (Rascle et Bergugnat, 2016).

En vue d’améliorer la santé psychologique, d’aucuns privilégient le développement d’interventions s’appuyant notamment sur le yoga et la présence attentive. Brouillette (2008) révèle que des ateliers de yoga favorisent le développement de certaines compétences d’élèves du préscolaire. Par ailleurs, Malboeuf-Hurtubise, Leroux et Taylor (2018) soutiennent que les interventions basées sur la présence attentive s’avèrent faciles à implanter et favorisent une bonne santé mentale chez les élèves du primaire. Chez les enseignants, ce type d’interventions favorise une réduction des symptômes de détresse psychologique, une amélioration de la régulation émotionnelle et du sentiment d’efficacité personnelle (Flook et al., 2013; Jennings et al., 2013, 2017), puis a des effets positifs sur la résilience et le bien-être (Hwang et al., 2017).

Ce symposium est l’occasion de se questionner sur la place de la promotion de la santé psychologique et du bien-être à l’école, tant auprès des élèves, des enseignants en exercice, que des futurs enseignants. Il permet d’exposer et de clarifier divers concepts sous-jacents (présence attentive, compétence émotionnelle, sentiment d’efficacité personnelle, yoga, etc.), puis de déterminer des pistes de formation et d’intervention en vue de favoriser le bien-être à l’école.

Date :
Responsables :

Programme

Communications orales

Accueil et introduction du colloque

Salle : B1006 — Bâtiment : UQO L.-Brault

Communications orales

Chez les enfants...

Salle : B1006 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    Le projet Préville: Impact de la présence attentive sur la santé mentale chez des élèves du primaire
    Mireille Joussemet (Université de Montréal), Jeff Kobersy Kobersy (Université Bishop's), Terra Léger-Goodes Léger-Goodes (Université Bishop's), Geneviève Mageau Mageau (Université de Montréal), Catherine Malboeuf-Hurtubise (Université Bishop's), Catherine Moleski Moleski (Université Bishop's), Carla Talmaciu (Bishop’s University), Geneviève Taylor (UQAM), Shawn Turk Turk (Université Bishop's)

    L’enfance est associée à l’émergence de divers troubles psychologiques qui peuvent persister jusqu’à l’âge adulte (Felver et al., 2014). Il est primordial de favoriser un développement sain et de minimiser les facteurs propices aux troubles comportementaux et émotionnels chez les enfants. Les interventions basées sur la présence attentive (IBPA) sont prometteuses pour diminuer les symptômes de dépression, d’anxiété et d’inattention chez des élèves du primaire (Malboeuf-Hurtubise et al., 2016; Felver et al., 2014). La présente étude avait pour but d’évaluer l’impact d’une IBPA sur les symptômes de dépression, d’anxiété, d’inattention et d’hyperactivité chez des élèves de la 3e à la 6e année du primaire.

    Des élèves de 3e année du primaire ont été aléatoirement assignés au groupe expérimental ou témoin. Les élèves du groupe expérimental ont reçu l’IBPA, tandis que les élèves du groupe témoin ont été placés sur une liste d’attente. L'impact de l’IBPA sur les niveaux d'anxiété, de dépression, d'inattention et d'hyperactivité a été examiné pré-post intervention.

    Une analyse préliminaire des données sur les élèves du groupe expérimental uniquement (N=35) ne montre aucun impact significatif de l’intervention.

    Ces données suggèrent que l’IBPA n’a pas été efficace pour diminuer les symptômes de dépression, d’anxiété, d’inattention et d’hyperactivité dans cet échantillon. D’autres groupes seront ajoutés à nos analyses (élèves de 4e à 6e années, groupes témoin) d’ici au mois de mai.

  • Communication orale
    Les effets d'un programme de yoga en milieu scolaire sur le bien-être des enfants de 6 à 9 ans
    Christiane Bergeron-Leclerc (UQAC), Jacques Cherblanc (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Frédérique Chouinard Chouinard (UQAC), Anne-Sophie Langlois (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Eve Pouliot (UQAC), Élisabeth St-Pierre St-Pierre (UQAC)

    Selon de nombreuses études, la pratique du yoga semble constituer une réponse à différents problèmes de santé physique (Cramer et al., 2012, 2013, 2014) et mentale (Hendriks et al., 2017). Or, ces résultats concernent surtout les adultes. Il existe certes des études qui confirment les effets positifs de la méditation pleine conscience auprès des enfants (Zoogman et al., 2015; Zenner et al., 2014), mais peu concernant l’utilisation du yoga (Brouillette, 2008 ; Demers, 2012) et ses trois composantes que sont : la respiration, les postures et la méditation. Les quelques recensions systématiques publiées à l’égard des effets du yoga en milieu scolaire suggèrent la présence d’effets positifs et l’absence d’effets iatrogéniques (Ferreira-Vorkapic et al., 2015; Serwacki et Cook-Cottone, 2012). Ces recensions concluent toutefois en mentionnant que des études supplémentaires, privilégiant des devis avec groupes contrôles et des échantillons plus importants sont nécessaires pour confirmer ces effets. Cette communication présentera les résultats préliminaires d’une étude évaluant les effets biopsychosociospirituels d’un programme de yoga en milieu scolaire. Dans cet essai contrôlé non-randomisé mené auprès de 70 enfants, différentes stratégies quantitatives et qualitatives ont été privilégiées. Cette communication portera plus spécifiquement sur les effets psychosociaux, tels qu’observés et perçus par les enfants, leurs parents, et l’équipe scolaire.


Communications orales

Chez les futurs enseignants...

Salle : B1006 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    Place du bien-être psychologique dans la formation initiale : ce qu’en disent les futurs enseignants du primaire
    Marie-Andrée Pelletier (UQAR - Université du Québec à Rimouski)

    Les difficultés d’insertion des récents diplômés universitaires ont des effets sur le bien-être psychologique et cette situation peut engendrer un état dépressif ou de l’anxiété (Dufour, 2007). Dans ces conditions, une étude sur les besoins de formation psychologique perçus par 11 stagiaires finissants de 4e année au baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire (BEPEP), s’est penchée sur la place qu’occupe la formation psychologique dans les programmes de formation initiale des futurs enseignants.

    Cette communication présente les premiers résultats de cette étude, menée auprès de deux groupes de six finissants stagiaires du primaire par l’entremise de focus group (2017 et 2018). Les résultats révèlent l’importance de la place qui devrait être accordée au bien-être psychologique dans le cadre de la formation des futurs enseignants. Ces derniers souhaitent notamment que leur formation puisse leur apprendre à gérer le stress devant les difficultés de la profession enseignante, à connaitre la gamme d’émotions pouvant être vécues lors des interactions avec les différentes personnes impliquées dans le milieu scolaire ou même à se distancer devant ces difficultés liées au climat de classe et à la gestion des comportements. Ces résultats pourront permettre de formuler des hypothèses d’action visant l’amélioration de la formation psychologique dans les programmes de formation initiale en enseignement.

  • Communication orale
    Évolution du sentiment d'efficacité personnelle enseignant chez les étudiants de 3e année du baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire
    Daniel Moreau (UdeS - Université de Sherbrooke), Jonathan Smith (UdeS - Université de Sherbrooke)

    Le sentiment d’efficacité personnelle enseignant (SEPE) en formation à l'enseignement représente une variable motivationnelle qui affecterait l’engagement dans la profession enseignante et influencerait l'intention des étudiants de persévérer dans la profession (Klassen et Chiu, 2011). Ce sentiment repose sur la croyance d’un enseignant en ses capacités à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour réaliser les apprentissages auprès de ses élèves. Il y a un intérêt à étudier le SEPE en formation à l’enseignement, car c’est à ce moment qu’il est le plus malléable et qu’il serait peu susceptible de changer par la suite (Woolfolk et Hoy, 1990).

    Cette communication présentera un portrait descriptif de l'évolution du SEPE au sein d’un échantillon d’étudiants réalisant leur troisième année de formation des programmes de baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire de l’UQAM, de l’UQTR et de l’UQAC. Les données ont été recueillies à trois moments distincts au cours de l'année 2018-2019 (début et fin de la session d’automne puis d’hiver), en utilisant l’échelle du SEPE élaborée par Tschannen-Moran et Woolfolk-Hoy (2001) et traduite par De Stercke, Temperman, De Lièvre et Lacocque (2014). Les résultats mettent en relief l’évolution globale de cette variable motivationnelle, en fonction de la nature des activités de formation, selon qu’elles désignent des cours théoriques ou des stages en milieu de pratique.


Dîner

Dîner

Salle : B1006 — Bâtiment : UQO L.-Brault

Communications orales

Chez les stagiaires et les nouveaux enseignants...

Salle : B1006 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    L’évolution du degré de développement de la compétence émotionnelle chez une stagiaire finissante en éducation préscolaire
    Karina Lapointe (UQO - Université du Québec en Outaouais), Mylène Leroux (UQO)

    Le développement de la compétence émotionnelle en formation initiale à l’enseignement favoriserait le bien-être des stagiaires finissantes vivant du stress en période de stage (Van Nieuwenhoven, Doidinho Vicoso et Labeeu, 2016). Il importerait donc de les amener à s’exprimer par rapport à leur vécu dans le but de favoriser une meilleure régulation émotionnelle (Caires, Leandro et Martins, 2010). Le modèle de compétence émotionnelle de Saarni (1999a, 1999b), comportant huit composantes, a déjà été utilisé afin de maintenir l’équilibre émotionnel en insertion professionnelle (Lafranchise, Lafortune et Rousseau, 2011), mais jamais, à notre connaissance, en période de stage.

    Cette communication présentera les résultats préliminaires d’une étude de cas unique réalisée auprès d’une stagiaire finissante de l’UQO. Les perceptions de celle-ci à l’égard du degré de développement des composantes de sa compétence émotionnelle et de l’évolution de celles-ci en amont, pendant et à l’issue de son dernier stage seront décrites. Les données ont été recueillies à partir d’entrevues pré et post stage ainsi que de journaux de bord. Les résultats présentés traiteront de la progression, tant du point de vue personnel que professionnel de la stagiaire et des composantes de la compétence émotionnelle qu’elle a davantage travaillées. Le contexte du stage, l’accompagnement perçu et les expériences passées seront également décrits, afin de dégager leur influence dans le cheminement.

  • Communication orale
    Regard sur la mise en œuvre d’ateliers de présence attentive auprès de futures enseignantes du préscolaire et primaire
    Nancy Goyette (UQTR), Mylène Leroux (UQO - Université du Québec en Outaouais), Catherine Malboeuf-Hurtubise (Université Bishop's)

    Diverses études ont révélé que les stagiaires en enseignement vivent de la détresse psychologique, engendrant un lot de conséquences néfastes (Caires et al., 2012). En vue d’améliorer la santé psychologique, on s’intéresse désormais au développement d’interventions de présence attentive (PA) et à ses impacts dans le cadre de la formation initiale dans divers domaines. Ceci dit, il existe encore très peu d’initiatives de la sorte en formation à l’enseignement, bien que de plus en plus de chercheurs soutiennent qu’il est impératif de développer une meilleure formation psychologique pour les futurs enseignants (Théorêt et Leroux, 2014). Ce type d’intervention paraît prometteur, car il semble notamment favoriser une réduction des symptômes de détresse psychologique, une amélioration de la régulation émotionnelle et du sentiment d’efficacité personnelle (Jennings et al., 2013; 2017).

    Cette communication a pour but de porter un regard critique sur la mise en œuvre d’ateliers de PA réalisés auprès de stagiaires finissantes en enseignement préscolaire et primaire de deux universités (UQO : 42 et UQTR : 26). Selon le contexte, les stagiaires ont été appelées à participer à des discussions collectives, à répondre à des questionnaires écrits ou à un sondage en ligne. Les analyses préliminaires permettent de décrire l’appréciation, la pertinence et le réinvestissement possible de ces ateliers, puis de confirmer leur potentiel de contribution à la santé psychologique des stagiaires.

  • Communication orale
    La psychopédagogie du bienêtre : assise incontournable d’un dispositif d’accompagnement d’enseignantes novices
    Nancy Goyette (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Marianne Homier (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

    L’insertion professionnelle est une phase cruciale dans le développement des enseignants et elle est source de mal-être chez certains d’entre eux (Mukamurera, 2014). Bien que plusieurs dispositifs d’accompagnement soient mis en place dans certaines commissions scolaires (Martineau et al., 2014), l’accent est mis sur l’acte d’enseigner et non sur la connaissance de soi et le bienêtre en enseignement. La psychopédagogie du bienêtre (Goyette, 2018) vise le développement global de l’individu par l’intégration d’interventions pédagogiques bienveillantes favorisant l’appropriation de stratégies et d’habiletés propices à l’atteinte d’un équilibre émotif, cognitif et psychosocial. Or, en considérant que le bienêtre en enseignement est un facteur qui contribue à la résilience des enseignants (Théorêt et Leroux, 2014), la mise en place d’un dispositif d’accompagnement lors de l’insertion professionnelle axé sur la psychopédagogie du bienêtre peut permettre le développement d’une identité professionnelle positive chez les enseignantes novices.

    Cette communication présentera les résultats préliminaires d’une recherche exploratoire qualitative ayant comme objectif de tracer un portrait d’enseignantes novices (n= 6) participant à un dispositif d’accompagnement axé sur leurs forces et qui prend en compte leur bienêtre. Des résultats préliminaires laissent entrevoir que malgré les difficultés vécues, le travail sur des représentations positives de soi peut aider à leur persévérance.


Communications orales

À l’école...

Salle : B1006 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    Du curriculum officiel au curriculum caché, la place du bienêtre des élèves dans des écoles primaires du Québec
    Stéphanie Demers (UQO - Université du Québec en Outaouais), Andréanne Genest (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    Le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) soulignait dans son rapport de 2016 que l’école québécoise est déchirée entre des fonctions sociales non consensuelles (le tri social) et des finalités éducatives visant « l’épanouissement de la personne et la préparation en société » (p.7). Ainsi, la normalisation des comportements attendus a nécessairement un effet sur le bienêtre des élèves puisque ces derniers passent notamment plus du tiers de leur journée à l’école; il est donc important pour eux de se sentir bien dans cet environnement (CSE, 2016). Ceci dit, il est impératif de bien comprendre les mécanismes des curricula qui régissent le rôle du bienêtre à l’école dans sa relation avec les phénomènes scolaires (Konu et Rimpëla, 2002; Fouquet-Chauprade, 2014).

    Cette communication a pour but d’identifier et de décrire brièvement les éléments du curriculum officiel (constitué des textes et des lois qui fournissent les finalités éducatives) et les pratiques porteuses du curriculum réel (actualisé dans les écoles) et du curriculum caché (implicite et porte en lui la culture dominante) qui témoignent ou non d’un souci de bienêtre des élèves. Une revue préliminaire des curricula officiel et réel permettra de décrire la place accordée au bienêtre des élèves et ainsi, de décrire les finalités de ces curricula en lien avec le bienêtre des élèves et la nature de ces liens. Le curriculum caché sera quant à lui exploré à l’automne 2019 lors d’une ethnographie scolaire.

  • Communication orale
    Les enjeux sociopolitiques liés aux interventions basées sur la présence attentive à l’école
    Francis Lavoie (UQAM), Olivier Lessard (UQAM - Université du Québec à Montréal), Rachel Martin (UQAM), Marina Schwimmer (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Depuis plus d’une dizaine d’années, des interventions basées sur la présence attentive (IBPA) se multiplient dans les écoles publiques primaires et secondaires ainsi que dans les institutions postsecondaires d’un vaste nombre de d’États occidentaux, dont le Québec. Bien que la recherche sur les IBPA scolaires en soit à ses débuts, plusieurs synthèses et méta-analyses démontrent déjà leurs effets positifs sur l’attention, la métacognition, la résilience, le stress et l’empathie (Taylor et Malbœuf-Hurtubise, 2016). Ce phénomène s’insère dans une culture scolaire qui tend à se préoccuper de plus en plus du bien-être des élèves à l’école. Cependant, peu de recherches se sont arrêtées sur les enjeux sociaux et politiques des nouvelles pratiques thérapeutiques et contemplatives dans le cadre scolaire.

    Cette communication présente les premiers résultats de notre recherche documentaire et philosophique sur la signification sociale et politique des IBPA à l’école. Le but de la présentation est d’ouvrir la réflexion des enjeux qui dépassent la santé psychologique des jeunes. La communication présentera un bref état de la littérature philosophique sur les IBPA à l’école, puis discutera de l’importance de considérer le rôle de la présente idéologie néolibérale dans l’évolution du phénomène. Finalement, la communication propose quelques considérations à intégrer pour mieux tenir compte de ces enjeux sociopolitiques dans la conception de ces interventions à l’école.


Communications orales

Clôture du colloque

Salle : B1006 — Bâtiment : UQO L.-Brault