Le symposium propose d’aborder la question de l’intervention offerte aux enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) du point de vue de la famille, des proches, des milieux de vie et des intervenants eux-mêmes, ainsi que certains défis qui y sont associés.
En effet, des défis subsistent quant à l’implantation de pratiques d’intervention destinées aux enfants ayant un TSA qui sont basées sur les données probantes au sein des milieux de pratique (Odom et al., 2013). De plus, des travaux récents menés par l’Institut national d'excellence en santé et en services sociaux au Québec (2013), mais aussi en France par la Haute Autorité de Santé (2013), soutiennent l’importance de la participation de la famille dans l’intervention à l’enfant et de la formation qui leur est offerte. Pour ce faire, les parents doivent être informés, mais aussi croire en leur capacité d’aider leur enfant. Il en va de même pour les intervenants des différents milieux fréquentés par l’enfant, notamment les milieux de garde, les milieux de réadaptation ou encore les milieux scolaires. De ce point de vue, le concept de validité sociale (Wolf, 1978), faisant référence à la perception qu’ont les différents acteurs de la pertinence des objectifs et des interventions, ainsi que de l’importance des effets escomptés et obtenus, semble particulièrement efficient.
Les conférences de ce symposium présenteront ainsi 1) les modèles et stratégies d’intervention et s’attarderont sur 2) les modalités de l’implantation des programmes à destination des enfants avec un TSA ou de leur famille, et les facilitateurs et freins à l’implantation par les services (p. ex. le programme ICI au Québec ou le programme francophone « L’ABC du comportement des enfants ayant un TED/TSA : des parents en action! »); 3) la validité sociale des programmes d’intervention du point de vue des intervenants ou des familles, y compris lorsque ces dernières sont issues de minorités ethnoculturelles.