539 - Interventions par les arts en soutien au développement positif des jeunes vulnérables en milieu scolaire
- Jeudi 8 mai 2025
Responsables
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Kim Archambault
UdeM - Université de Montréal
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Mélissa Goulet
UQAM - Université du Québec à Montréal
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Catherine Malboeuf-Hurtubise
Bishop’s University
Plusieurs travaux soutiennent que les activités parascolaires contribuent à favoriser l’adaptation psychosociale et l’engagement scolaire des jeunes (Fusion Jeunesse, 2020; MESS, 2017). Théoriquement, le modèle du Développement positif des jeunes de Lerner et al. (2013) présente les activités parascolaires comme une avenue de choix pour l’acquisition d’habiletés cruciales au développement sain de l’adolescent.e, incluant une perception positive de ses capacités, une confiance envers soi-même ainsi qu’un sentiment de connexion positive aux autres et aux institutions, notamment l’école. Empiriquement, une foule de travaux mettent en évidence des liens positifs entre la participation aux activités parascolaires et divers indicateurs d’adaptation psychosociale et scolaire (Vandell et al., 2015), mais ceux-ci ont été majoritairement réalisés auprès de jeunes hautement investis et ayant accès à ces activités sans avoir à composer avec des barrières à la participation (Deutsch et al., 2017; Vandell et al., 2015). Or, les écoles regorgent de jeunes présentant des besoins particuliers, pour qui la participation à des activités parascolaires de qualité pourrait être singulièrement bénéfique, mais qui font face à des défis susceptibles de limiter leur engagement dans celles-ci. Par ailleurs, un nombre croissant d’études, dont certaines réalisées en contexte scolaire, appuient le potentiel de la participation à des activités artistiques en matière de soutien au développement positif des jeunes à risque ou vivant avec des difficultés d’adaptation psychosociale, les principaux bénéfices recensés concernant l’amélioration des habiletés sociales et de l’estime de soi, le développement de sentiments de bien-être et de connexion aux autres, ainsi que la diminution des symptômes anxieux et dépressifs (p. ex. Archambault et al., 2020; Coholic et al., 2020; Macpherson et al., 2016; Perez et al., 2024; Zarobe et Bungay, 2017).