526 - Partage des savoirs en petite enfance : concilier recherche, pratique et politique
- Mercredi 7 mai 2025
Responsables
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Maude Roy-Vallières
Université Laval
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Nancy Proulx
UQAM - Université du Québec à Montréal
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Christelle Robert-Mazaye
UQO - Université du Québec en Outaouais
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Martine Asselin
Université Laval
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Anabelle Guérette
UQAM - Université du Québec à Montréal
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Joanne Lehrer
UQO - Université du Québec en Outaouais
Les premières années de vie des enfants sont reconnues comme étant cruciales pour leur développement (April et al., 2018; Simard et al., 2018). De nombreuses recherches ont démontré qu’entre 0 et 6 ans, la qualité des expériences vécues a un impact significatif à court, moyen et long terme sur la réussite éducative (Slot, 2018 ; Van Huizen and Plantenga, 2018) et la poursuite des objectifs à l’âge adulte (Heckman, 2011). Face à ce constat, des chercheurs se sont penchés sur les conditions les plus favorables au développement des jeunes enfants. Parallèlement, les milieux éducatifs n’ont cessé d’innover pour répondre à leurs besoins variés, tandis que les instances gouvernementales ont mis en place des programmes et politiques publiques pour favoriser l’accès aux services éducatifs à l’enfance (OECD, 2015).
Malgré ces avancées, la collaboration entre le monde de la recherche, le milieu de la pratique et les instances décisionnelles demeure insuffisante (Pacini-Ketchabaw et Nxumalo, 2013). Cette absence de synergie limite l'intégration des connaissances scientifiques aux pratiques éducatives et aux décisions politiques, et réduit les opportunités pour la recherche de bénéficier des retours d'expérience nécessaires à son enrichissement. En effet, ce partage des découvertes, scientifiques et pratiques, est essentiel pour garantir la qualité des services éducatifs en cohérence avec les besoins des professionnel.le.s, des enfants et de leur famille (Brown, Sharpe et Andrews, 2022; Pirard, 2021 ; Vandenbroeck, 2021).
Ce colloque vise donc à créer un espace d'échange et de dialogue entre les différents acteurs. En favorisant la mise en réseau et la collaboration, il permettra de réfléchir aux meilleures stratégies pour intégrer la recherche à la pratique et aux décisions politiques, et inversement. Ainsi, il contribuera à améliorer la qualité des services éducatifs à l'enfance en veillant à ce que les connaissances acquises soient mises à profit de manière concrète.
Appel à communications
Les premières années de vie des enfants sont reconnues comme étant cruciales pour leur développement (April et al., 2018; Simard et al., 2018). De nombreuses recherches ont démontré qu’entre 0 et 6 ans, la qualité des expériences vécues a un impact significatif à court, moyen et long terme sur la réussite éducative (Slot, 2018 ; Van Huizen and Plantenga, 2018) et la poursuite des objectifs à l’âge adulte (Heckman, 2011). Face à ce constat, des chercheurs se sont penchés sur les conditions les plus favorables au développement des jeunes enfants. Parallèlement, les milieux éducatifs n’ont cessé d’innover pour répondre à leurs besoins variés, tandis que les instances gouvernementales ont mis en place des programmes et politiques publiques pour favoriser l’accès aux services éducatifs à l’enfance (OECD, 2015). Malgré ces avancées, la collaboration entre le monde de la recherche, le milieu de la pratique et les instances décisionnelles demeure insuffisante (Pacini-Ketchabaw et Nxumalo, 2013). Cette absence de synergie limite l'intégration des connaissances scientifiques aux pratiques éducatives et aux décisions politiques, et réduit les opportunités pour la recherche de bénéficier des retours d'expérience nécessaires à son enrichissement. En effet, ce partage des découvertes, scientifiques et pratiques, est essentiel pour garantir la qualité des services éducatifs en cohérence avec les besoins des professionnel.le.s, des enfants et de leur famille (Brown, Sharpe et Andrews, 2022; Pirard, 2021 ; Vandenbroeck, 2021).
Ce colloque sera l’occasion de mettre en lumière les interactions bidirectionnelles qui existent entre ces trois corps d’influence de l’écosystème en valorisant les initiatives de transfert des connaissances entre les milieux de la recherche, de la pratique et décisionnels en petite enfance. Cela permettra de mieux comprendre comment, pourquoi, pour qui et dans quelles conditions le partage des connaissances se réalise en petite enfance, afin de guider les pratiques de recherche et éducatives, ainsi que les prises de décision administratives et politiques. Ce colloque souhaite aussi être l’occasion d’explorer le vécu des personnes pour identifier les défis liés au transfert de connaissances en petite enfance, ainsi que les pratiques perçues comme gagnantes pour favoriser les interactions bidirectionnelles et l’intégration des avancées dans les différents corps d’influence.
Axe 1. Explorer l’expérience des chercheurs au regard de la participation des acteurs du réseau à leurs travaux de recherche.
- Comment les chercheurs se saisissent-ils de la mise en œuvre des connaissances sur le terrain pour questionner leurs approches et enrichir leurs travaux ?
- Quelles méthodologies de recherche favorisent le rapprochement entre la pratique et la politique ?
- Quels sont les enjeux et les pratiques favorables au rapprochement entre la recherche, la pratique et la politique?
Axe 2. Explorer l’expérience des acteurs du réseau de la petite enfance au regard du transfert de connaissances.
- Comment se vit le transfert et l’intégration des connaissances chez les acteurs des différents milieux ?
- Quelles sont les initiatives existantes en matière de transfert des connaissances en petite enfance ?
- En tant qu’acteur du réseau de la petite enfance, qu’est-ce que la participation à une activité de transfert de connaissance (p.ex. participation à un projet de recherche, rédaction d’un article à la revue Pour la petite enfance, etc.) apporte à la pratique?
Si vous souhaitez prendre part à ce colloque, veuillez nous faire parvenir une proposition de communication à l’adresse courriel qui suit maude.roy-vallieres.1@ulaval.ca au plus tard le 14 février 2025.
PRÉCISIONS CONCERNANT LES PROPOSITIONS DE COMMUNICATION
Coordonnées de chaque personne conférencière
- Prénom et nom
- Statut
- Établissement ou université d’attache
- Adresse courriel
Axe 1
- Titre (maximum 180 caractères)
- Résumé de la communication (maximum 1 500 caractères espaces comprises)
- Format : présentation d’une durée d’environ 20 minutes suivie d’une période de questions (environ 5 minutes). Toutefois, l’horaire final du colloque dépendra des communications soumises et vous sera partagé en amont du congrès.
- Présentation de communication en lien avec vos travaux de recherche, en misant sur l’importance de l’apport du milieu de la pratique, le développement des liens entre la pratique, la recherche et le milieu décisionnels, et en précisant le type de recherche qui a facilité la collaboration entre les milieux (ex. recherche-action, recherche collaborative), etc.
- Nous vous invitons également à solliciter la participation de personnes issues de la pratique ayant pris part à votre projet de recherche, de façon à croiser les points de vue autour du projet.
- 4-5 mots-clés
Axe 2
- Titre (maximum 180 caractères)
- Résumé de la communication (maximum 1 500 caractères espaces comprises)
- Contexte
- Objectif(s) du projet / de l’initiative
- Lien(s) explicite(s) avec le thème du colloque
- 4-5 mots-clés
Les propositions seront évaluées par un comité d’évaluation. Une réponse sera rendue au plus tard le 24 février 2025.
Le colloque aura lieu le mercredi 7 mai 2025. Les personnes conférencières doivent obligatoirement être inscrites au Congrès de l’ACFAS pour prendre part au colloque.
Si vous êtes une personne étudiante de 1er, 2e ou 3e cycle ou une personne postdoctorante, vous pouvez consulter le site suivant pour les ententes universitaires quant au paiement des frais d'inscription au congrès : https://www.acfas.ca/evenements/congres/inscription/92e#tab-ententes-universitaires
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