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Présentateur des activités scientifiques

521 - Regards croisés sur l'évaluation de l'écriture en contexte scolaire

  • Mercredi 7 mai 2025

Responsables

Apprendre à écrire est un facteur important pour la réussite scolaire et, ultimement, pour l’épanouissement des citoyennes et citoyens au sein de la société (Spinillo et Sotomayor, 2023). L’écriture permet non seulement de communiquer avec ses pairs, mais aussi de diffuser ses idées, de défendre ses opinions, d’informer la population et d’inventer des histoires (Graham et Harris, 2019). Or, atteindre une certaine expertise scripturale ne se fait pas en un jour, comme en témoignent, année après année, les taux de réussite aux épreuves certificatives d’écriture au secondaire et au postsecondaire (Boivin et al., 2022; Dion-Viens, 2024; Morasse, 2022). Du point de vue cognitif, écrire serait « la plus coûteuse des activités mentales humaines » (Favart et Olive, 2005, p. 278), en raison notamment de la gestion en mémoire des différents traitements nécessaires à l’élaboration du contenu, aux choix lexicaux, syntaxiques et orthographiques et à la mise en œuvre de stratégies rédactionnelles (Alarmargot et Chanquoy, 2011; Berninger et Amtmann, 2003; Berninger et Winn, 2006; Dabène, 1995). Du point de vue affectif, les élèves n’entretiennent pas tous un rapport positif à l’écriture, ce qui nuit à leur engagement dans cette tâche (Barré-de-Miniac, 2015; Chartrand et Blaser, 2008). En effet, leur motivation à écrire et leur sentiment de compétence en écriture déclinent significativement au fil de leur scolarité, notamment lors de la transition du primaire vers le secondaire (MEESR, 2015, p. 66). Pour le corps enseignant, ces aspects cognitifs et affectifs, conjugués aux attentes élevées de la société envers la maitrise de la langue et à l'évolution des pratiques d’écriture numérique, font en sorte que l’évaluation de l’écriture vient avec un lot considérable d’enjeux didactiques. Ce colloque portera un regard actuel sur l’évaluation de l’écriture en croisant les constats issus des plus récents travaux de recherche grâce à des contributions ancrées dans divers milieux scolaires.

Cette 2e édition du colloque sur le thème de l’évaluation de l’écriture se veut une occasion de réunir des contributions de recherches ancrées dans deux axes principaux.

Axe 1 : Portrait des pratiques actuelles d’évaluation de l’écriture du préscolaire à l’université (recensions, sondages, observations, récits de pratique, etc.). 

Axe 2 : Innovations en évaluation de l’écriture émergeant, entre autres, de projets de recherche-action, de recherche-développement ou de recherche quasi expérimentale.


Appel à communications

Apprendre à écrire est un facteur important pour la réussite scolaire et, ultimement, pour l’épanouissement au sein de la société (Spinillo et Sotomayor, 2023). Or, atteindre une certaine expertise scripturale ne se fait pas en un jour, comme en témoignent, année après année, les taux de réussite aux épreuves certificatives d’écriture au secondaire et au postsecondaire (Boivin et al., 2022 ; Dion-Viens, 2024 ; Morasse, 2022). Du point de vue cognitif, écrire serait « la plus coûteuse des activités mentales humaines » (Favart et Olive, 2005, p. 278), en raison notamment de la gestion en mémoire des différents traitements nécessaires à l’élaboration du contenu, aux choix lexicaux, syntaxiques et orthographiques et à la mise en œuvre de stratégies rédactionnelles (Alarmargot et Chanquoy, 2011 ; Berninger et Winn, 2006 ; Dabène, 1995). Du point de vue affectif, les élèves n’entretiennent pas tous un rapport positif à l’écriture, ce qui nuit à leur engagement dans cette tâche (Barré-de-Miniac, 2015 ; Chartrand et Blaser, 2008). En effet, leur motivation à écrire et leur sentiment de compétence en écriture déclinent significativement au fil de leur scolarité, notamment lors de la transition du primaire vers le secondaire (MEESR, 2015). Pour le corps enseignant, ces aspects cognitifs et affectifs, conjugués aux attentes élevées de la société envers la maitrise de la langue et à l'évolution des pratiques d’écriture numérique, font en sorte que l’évaluation de l’écriture vient avec un lot considérable d’enjeux didactiques. Cette 2e édition du colloque sur le thème de l’évaluation de l’écriture se veut une occasion de réunir des contributions de recherches ancrées dans deux axes principaux.

Axe 1 : Portrait des pratiques actuelles d’évaluation de l’écriture du préscolaire à l’université (recensions, sondages, observations, récits de pratique, etc.). 

Axe 2 : Innovations en évaluation de l’écriture émergeant, entre autres, de projets de recherche-action, de recherche-développement ou de recherche quasi expérimentale.

Si vous souhaitez prendre part à ce colloque, veuillez nous faire parvenir une proposition de communication répondant aux cinq éléments ci-dessous avant le 14 février 2025 à l’adresse courriel roussel.katrine@uqam.ca.

  1. Titre de la proposition (maximum de 180 caractères espaces comprises) ;
  2. Axe dans lequel s’inscrit la proposition
  3. La proposition (maximum de 1 500 caractères espaces comprises) ;
  4. Le nom des personnes conférencières (nom, fonction, organisation d’attache, courriel utilisé pour l’inscription à l’Acfas) ;
  5. Modalité : sur place ou à distance.

Une réponse vous sera acheminée d’ici le 18 février, et dans l’affirmative, une plage horaire anticipée sera proposée. N’hésitez pas à partager cet appel dans vos réseaux !

Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le document PDF ci-joint.

Au plaisir d’échanger avec vous sur l’évaluation de l’écriture,

Katrine, Marie-Pier et Kathleen, professeures en didactique des langues, UQAM

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