La violence à l'école ou à l'université devient presqu'un fait ordinaire tellement qu'il existe des cas. Les temples du savoir et de la connaissance deviennent des théâtres des injures, des pugilats, d'agression, des braquages et des tueries. Ce papier a pour objectif de montrer l'origine et l’impact de la violence entre étudiants en milieu universitaire. Nous mobilisons la théorie du mimétisme pour expliquer les racines de cette violence qui seraient imputées à la reproduction du phénomène par les victimes. Les données sont extraites d'une enquête auprès de 200 étudiants des universités et grandes écoles du Gabon à partir d'un questionnaire administré en ligne et en auto-administration. L'approche méthodologique est mixte, quali-quanti adossée à la technique de l’analyse qualitative comparée (QCA) dans sa version multivariée mvQCA. Les résultats sont de deux types : le premier, nous enseigne que le bourreau est brutal et colérique, et de sexe masculin, il a été lui-même victime de violence, il exerce les violences physiques et verbale sur ses congénères par pulsions entrainant la réduction de leur confiance en soi et de leur confiance à autrui. Le deuxième, nous enseigne que les étudiant(e)s victimes ou témoins qui n’exercent pas la violence sur leurs congénères sont de sexe féminin, ont subi principalement la violence verbale dont les conséquences affectent leur bienveillance et leur empathie, leurs résultats ou leur réussite académique.
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