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Auteur et co-auteurs
Audrey Potz
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Annie Gendron, Julie Maheux
École Nationale de police du Québec, Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé

Les enquêteurs en exploitation sexuelle et physique d’enfants (EESPE) ont des fonctions qui les placent de façon chronique dans des contextes émotionnellement chargés pouvant compromettre leur santé psychologique au travail. Parmi les atteintes les plus documentées, on y retrouve le stress traumatique secondaire (STS) dont la prévalence varierait entre 40 % et 62 % chez les EESPE spécifiquement en se manifestant notamment par l’hypervigilance. Cette proportion et ses impacts sur la santé psychologique appuient l’importance de documenter l’occurrence de STS chez les EESPE du Québec. L’objectif de ces analyses préliminaires est de décrire et mesurer le niveau de STS et l’état de santé psychologique au travail chez les EESPE au Québec. Avec 17 organisations policières québécoises, 56 participants (66% F) ont complété une batterie de questionnaires (sociodémographique; STS; santé psychologique au travail). En moyenne, le score de STS était de 19,39 (ET : 5, 87) (niveau de symptômes modéré) et de 4,04 (ET : 0, 50) au questionnaire de santé psychologique (ce qui représente un haut score du bien-être). Ces résultats corroborent les études antérieures sur la présence de symptômes de STS chez les EESPE. Le bien-être psychologique des EESPE doit être prioritaire, car ces derniers jouent un rôle central dans la protection des victimes de sévices sexuels. Des études ultérieures pourraient permettre de mieux connaître les facteurs permettant d’amenuiser les symptômes de STS.


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