88e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Université du Québec à Montréal
Commentaires
Monique
Pellerin
Cette étude est prometteuse…
Cette étude est prometteuse. On ne peut qu'espérer qu'elle aura des retombées pour introduire l'art et la médiation culturelle dans les pratiques auprès des jeunes contrevenants. Ce serait une belle alliance entre les artistes médiateurs, les intervenants psycho-sociaux pour rejoindre une clientèle difficile à rejoindre.
Céline
Guindon
Merci Monique pour ce…
Merci Monique pour ce commentaire. En cette période de réorganisation de services pour les jeunes, nous souhaitons qu'un place à l'introspection puisse se faire par l'art et l'écriture du Slam!
Johanne
Lebel
Sublimer sa colère par la…
Sublimer sa colère par la parole poétique, par la narration "documentaire". Ouvrir par les mots et les rencontres la trame narrative de sa vie, et s'en libérer peu à peu. Si simple et pourtant si puissant. Bravo pour votre présentation, fond et forme.
Céline
Guindon
Merci beaucoup pour le…
Merci beaucoup pour le commentaire madame Lebel. En effet, si simple et si puissant. Il faut aussi préciser que ces résultats nous proviennent seulement après trois ateliers Slam de 90 minutes et un spectacle. L'effet groupal, le fait d'entendre les textes des autres adolescents venant d'un même milieu, leur permettait de contacter leur réalité interne, souvent pressenti à cet âge, comme étant singulière et à cacher des autres. Les jeunes ont pu apprendre des autres, sortir des réponses stéréotypées et voir qu'ils n'étaient pas seuls (vécus, traumas, émotions, déceptions). Tout ceci était possible en n'attaquant pas de front les enjeux psychologiques, comme on le ferait en thérapie. Le médium non menaçant de la poésie Slam et le format déclamation au micro qui était pour eux stimulant et rassurant à la fois (leur amour du rap). Merci encore pour l'intérêt porté à ma recherche.