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Luc Faucher, Institut technologique de maintenance industrielle (CCTT)

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Parcours

Luc Faucher

 

En réalisant mes études doctorales en génie des matériaux et de la métallurgie, j’ai tenté de trouver un emploi dans la région de Québec, mais en vain. C’est grâce à deux amis nouvellement établis à Sept-Îles que j’ai eu connaissance d’une offre d’emploi sur la Côte-Nord. Avec à l’époque l’émergence du Plan Nord, il y avait un besoin criant de main-d’œuvre qualifiée, et j’ai décidé de tenter ma chance. L’appel n’a pas tardé. 

Je travaille désormais, depuis l’automne 2012, à l’Institut technologique de maintenance industrielle (ITMI), un centre collégial de transfert de technologie (CCTT) relié au Cégep de Sept-Îles. Je n’ai jamais regretté mon choix. La Côte-Nord offre un potentiel immense pour un jeune professionnel. La mobilisation régionale est très forte et les grands acteurs du changement et de l’innovation collaborent sur une base quotidienne. C’est essentiel pour un centre de recherche appliquée comme le nôtre.

Dès mon arrivée en 2012, les acteurs du milieu se sont regroupés pour lancer une chaire de recherche en exploitation et maintenance ferroviaire puisque l’embauche d’un Ph.D. permettait de faire une telle demande. La chaire a été octroyée par le CRSNG au printemps 2013. Jamais je n’aurais pensé lancer ma carrière avec une chaire de recherche! La confiance des partenaires et leur expertise mélangée à la mienne nous ont permis de lancer plusieurs projets ambitieux et bien réussis. Les projets se sont très bien déroulés et, lorsque le poste de directeur du CCTT du Cégep de Sept-Îles s’est libéré, il m’a été offert. J’occupe maintenant cette fonction depuis mai 2016. 

En plus de réaliser des activités de formation, d’information et d’aide technique, le centre a lancé de nombreux projets de recherche en maintenance industrielle. Avec l’implantation des nouvelles technologies dans les entreprises, le visage de la maintenance industrielle va grandement changer. De fait, à l’ère de l’industrie 4.0, une énorme quantité de données deviennent disponibles et permettent de prévoir des défaillances et d’intervenir rapidement afin que l’entreprise améliore sa productivité. Notre centre s’intéresse à cette vague depuis 2013, et nous avons déjà réalisé plusieurs projets de numérisation et d’implantation des technologies avec les entreprises. 

Cette vague 4.0 est présentée comme la 4e révolution industrielle. Le contact de proximité entre les 49 CCTT et les entreprises permettant de réaliser des projets très appliqués, nos centres sont bien positionnés pour accompagner les entreprises dans cette révolution. Notre principal laboratoire de recherche, c’est le plancher des entreprises. Peu de chercheurs ont la chance de monter des projets sur des centaines de kilomètres de voie ferrée ou directement dans les départements de production des entreprises. Je suis très heureux de travailler partout au Québec à partir de Sept-Îles. Ce milieu offre un immense potentiel et ce ne sont pas les idées de projets qui manquent!

 

Plus de 1 200 kilomètres de voies ferrées

Le parc ferroviaire

 

Le parc ferroviaire de la région de la Côte-Nord compte plus de 1 200 kilomètres de voies ferrées. Il est très largement dédié au transport du minerai de fer. Les activités de la chaire ferroviaire s’intéressent à l’exploitation et à la maintenance de ce moyen de transport en milieu nordique. Le transport de minerai lourd, les conditions météorologiques hivernales, l’isolement du service routier, la présence de parois rocheuses, la lacune des moyens de communication et l’accès difficile aux ressources énergétiques sont des enjeux imbriqués dans les projets de la chaire de recherche du CRSNG.

 

Capter et collecter les données

Un concasseur

 

L’apparition des nouvelles technologies transforme les processus de maintenance des équipements. L’ajout de capteurs et de collecteurs de données permet de produire un grand flot d’informations, que nous traitons par la programmation d’algorithmes. Ce traitement peut ensuite être émis sous forme de rapports permettant aux superviseurs et aux contremaîtres de connaître l’état de fonctionnement de leur équipement en temps réel. Sur cette image, Eric Perreault et Aurimar Yajure de l’ITMI examinent les données prélevées d’un concasseur lié à deux convoyeurs.

 

Élaboration et fabrication de nouveaux capteurs
Eric Perreault face aux nouveau capteurs

 

Avec l’ajout de nouvelles technologies, nous devons fabriquer des capteurs sur mesure pour les équipements. Ici, Eric Perreault mesure la tension sur un nouveau capteur. L’équipe de l’ITMI est composée de chercheurs en électronique, en génie mécanique, en électromécanique, en génie des matériaux et en génie industriel. Il y a également un analyste informatique et des techniciens en informatique et en maintenance industrielle. Tous ces champs d’expertise sont requis afin d’implanter les concepts de l’Industrie 4.0 dans les entreprises.   

 

L’équipe de l’ITMI au Port de Sept-Îles

Le port de Sept-Îles

 

Le Port de Sept-Îles est l’un des ports minéraliers les plus importants en Amérique du Nord. Il a la capacité d’accueillir les Chinamax, des bateaux pouvant contenir plus de 400 000 tonnes de port en lourd.  En comparaison, les bateaux traversant le nouveau canal de Panama n’excédent pas 120 000 tonnes de port en lourd. Le Port de Sept-Îles transborde près de 25 millions de tonnes de marchandises par année. Olivier Paradis, Luc Faucher et Louis Tremblay, de l’équipe de l’ITMI, prennent ici la pose sur un des deux chargeurs du nouveau quai multiusager.


  • Luc Faucher
    Institut technologique de maintenance industrielle (CCTT)

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