École de technologie supérieure, Université de Montréal
5a. Résumé
Le bruit trop élevé dans les écoles est une problématique reconnue qui a reçu beaucoup d’attention dans la littérature. Alors que plusieurs études rapportent les impacts négatifs du bruit sur les apprentissages des élèves, peu couvrent leur perception des ambiances sonores des classes et ses impacts sur les apprentissages. L’objectif de cette étude de cas était d’explorer la perception subjective des élèves de l'ambiance sonore de leur classe et d’explorer comment leur perception est associée au niveau d’intensité sonore de la classe. Pendant 11 jours, des élèves de secondaire 1, âgés de 12 à 13 ans, fréquentant une classe spécifique, ont renseigné leur appréciation de l’ambiance sonore dans un formulaire à questions fermées et ouvertes. Parallèlement, nous avons procédé à des enregistrements de l’ambiance acoustique de la classe aux moments où elle était fréquentée. L’analyse des résultats subjectifs, soit la perception sonore des élèves, et des résultats objectifs, soit les niveaux d’intensité sonore, nous révèlent l’importance d’intégrer des données qualitatives dans l’étude des milieux acoustiques et d’éviter d’uniquement se fier sur les mesures quantitatives. En effet, la perception subjective du bruit des élèves doit absolument être prise en considération dans l’étude de ces milieux, car ce sont eux qui doivent composer avec les impacts de l’ambiance sonore sur leurs apprentissages.
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