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Auteur et co-auteurs
M'boh Delphin Herbert N'gou
Centre de Recherche de L'Institut de Démographie de Paris (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne )
5a. Résumé

Introduction :

La maternité précoce est classée comme un problème de santé publique majeur par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En Haïti, en dépit de l’instauration de nombreux programmes de planification familiale par les pouvoirs publics, la fécondité précoce demeure relativement élevée.



Objectifs :

Ainsi, au regard de la persistance de ce phénomène et de ses conséquences tant sur la jeune fille que sur son enfant, cet article a pour objectifs d’identifier et de hiérarchiser les facteurs sous-jacents de la fécondité précoce à Haïti.

Méthodes :

Afin de parvenir aux objectifs fixés dans le cadre de cet article, nous avons mobilisé les données de la dernière Enquête démographique et de santé réalisée en Haïti en 2017. L’analyse des données a consisté en la réalisation de tris à plat, de tris croisés et à l’estimation d’un modèle de régression logistique.



Résultats :

Nous observons que la religion, le niveau d’instruction, l’âge à la première relation sexuelle, l’âge à la première union et le nombre idéal d’enfants sont les facteurs qui influencent la maternité au moment de l’adolescence. Et parmi ces facteurs, on constate que l’âge à la première union et l’âge à la première relation sexuelle sont ceux qui contribuent le plus à l’explication de ce phénomène.