Arianne Côté UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Paule Miquelon, Marie-Claude Rivard
Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé
Bien que la littérature démontre que la pratique régulière d’une activité physique (AP) présente de nombreux avantages physiques, psychologiques et sociaux, les femmes sont nettement moins nombreuses que les hommes à atteindre les recommandations en matière d’AP. Plusieurs initiatives ont été mises en œuvre dans divers pays afin de promouvoir la pratique de l’AP chez les femmes. Au Québec, c’est notamment le cas du Défi des Roses, un défi sportif non compétitif d’envergure. L’étude avait pour objectifs: 1) de décrire le portrait physique, psychologique et social des participantes au début de leur entraînement pour le défi (phase quantitative), et 2) d’évaluer les impacts physiques, psychologiques et sociaux du défi sur celles-ci, ainsi que les impacts de la pandémie de COVID-19 sur leur entraînement (phase qualitative). Un plan mixte utilisant un questionnaire (n=141) et des entrevues individuelles (n=38) a été utilisé. Les résultats de la phase quantitative ont révélé, entre autres, que les participantes pratiquent une AP modérée à vigoureuse en moyenne trois jours/semaine, ont une estime de soi générale et physique modérée à assez bonne, et, en majorité, croient qu’elles ont eu au moins un certain impact sur la pratique de l’AP de leur réseau social. Les données de la phase qualitative confirment et approfondissent ces tendances. Les résultats pourraient être utilisés pour consolider l’initiative du Défi des Roses, ainsi que d’autres défis non compétitifs dédiés aux femmes.
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