La littérature migrante produite par les écrivains d’origine ouest-africaine est souvent marquée par une diversité linguistique et culturelle. À la différence de la littérature occidentale, elle se colore très souvent d’une altérité, mélangeant plusieurs codes et couches linguistiques, accueillant des inflexions, des tournures, des étrangetés syntaxiques, lexicales et des références à la culture ouest-africaine. Dans son roman Half of a Yellow Sun, Adichie joue, de manière pertinente, avec plusieurs couches linguistiques et crée un texte hybride qui traduit sa personnalité multilingue et multiculturelle. Si les textes littéraires ne doivent pas poser de difficultés au traducteur, c’est l’écriture migrante d’Adichie qui lui pose de sérieux problèmes en raison de son caractère hybride. La préoccupation principale de travail est de relever quelques créations linguistiques dans le roman d’Adichie et d’explorer les défis liés à leur traduction. Dans l’analyse, une approche contrastive sera appliquée à leur traduction afin d’évaluer les différentes stratégies de traduction adoptées par la traductrice pour faire face aux difficultés. Tout au long de cette étude, nous serons amener à souligner comment les choix de la traductrice peuvent affecter le rapport d’équivalence entre les textes source et cible. Nous proposerons également des solutions qui permettront de bien traduire les textes des auteurs d’origine ouest-africaine sans nuire à leur lisibilité dans le monde.
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