Josée Lafrance UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé
Les connaissances sur la formation des sages-femmes (SF) au Québec sont très peu développées. Ailleurs dans le monde occidental, les écrits permettent de constater qu’il y a de l’hétérogénéité dans les pratiques d’évaluation des formatrices de terrain (préceptrices) en sciences de la santé. Les pratiques d’évaluation font référence à une manière d’agir. Le but de cette étude est de circonscrire les pratiques d’évaluation de l’activité professionnelle des stagiaires SF que les préceptrices relatent. Cette étude est de type exploratoire et qualitative/interprétative. La collecte de données s’est effectuée par entretiens semi-dirigés auprès de 12 préceptrices.
Dans leurs pratiques, les participantes utilisent leurs propres notes aide-mémoire, ainsi que les documents fournis par le programme de baccalauréat en pratique sage-femme. Pour les participantes, le but ultime de l’évaluation se veut au profit de la stagiaire et de la profession. Elles évaluent majoritairement le savoir-être et les actions de la stagiaire dans leur globalité. Les participantes se fient aussi à l’évaluation de leurs collègues SF pour prendre une décision finale. Il appert que la relation interpersonnelle entre la préceptrice et la stagiaire contextualise l’évaluation lors d’un stage. Cette étude contribue à l’établissement d’une base scientifique au sujet de la formation des sages-femmes sur le terrain. Cela peut contribuer à la qualité de la formation, au bénéfice des mères et de leur nouveau-né.
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