L’automatisation consiste à utiliser des machines pour effectuer des tâches que les humains soit ne veulent pas faire, par exemple lorsque les tâches sont monotones, répétitives, de longue durée ou dangereuses, ou ne peuvent pas faire, par exemple lorsque les tâches sont effectuées dans des conditions trop difficiles ou dans des endroits difficilement accessibles.
Dans l’automatisation avancée, les machines sont dotées de capacités de traitement avancées, par exemple des programmes dits d’intelligence artificielle. Les tâches effectuées peuvent alors s’apparenter à la perception et à la cognition humaines, par exemple la vision, l’audition, le toucher, le raisonnement et l’expression orale, écrite ou artistique.
Pour que les humains aient confiance en ces machines, ils doivent les concevoir et les développer de façon à pouvoir définir leur champ d’action et anticiper, comprendre et expliquer leur comportement dans les différentes situations où elles seront utilisées.
Dans ce cadre, la question qui se pose est de savoir quelle est la meilleure façon de répartir les rôles entre les humains et les machines, non seulement dans la réalisation des tâches mais surtout dans la conception et le développement des machines.