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Le mardi 6 mai 2025

La crise de la pandémie de COVID-19 a rappelé l’ampleur des inégalités de genre dans le travail rémunéré et non rémunérée à l’échelle mondiale. En Afrique, en Asie et en Amérique Latine si le travail des femmes n’a rien de nouveau, on assiste depuis les années 1990, avec le renchérissement du coût de la vie, la précarisation de l’emploi des hommes, mais aussi la forte progression de la scolarisation féminine, à une « féminisation de la survie » ou une « féminisation des responsabilités et des obligations ». Pour assurer la survie et le bien-être des familles et des communautés, dans les villes notamment, les femmes ont progressivement intensifié leur présence sur le marché du travail et leur implication bénévole dans les associations et organisations communautaires, tout en continuant de s’occuper de la quasi-totalité des tâches domestiques. 

Bien que la question du travail des femmes occupe aujourd’hui une place de choix dans les priorités des agences de coopération, et malgré la disponibilité accrue de statistiques sur les activités réalisées par les femmes, le travail féminin demeure, à bien des égards, sous-évalué, particulièrement dans les pays pauvres. Comme le dénoncent les chercheures féministes, le travail domestique et de soins non rémunéré et le travail de communautaire bénévole, notamment, restent encore largement invisibles.

Le colloque s’intéressera à l’articulation des activités professionnelles, domestiques, et communautaires réalisées par les femmes, et aux modalités de gestion du cumul de travail dans un contexte de féminisation de la survie dans les Suds. 

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Colloque

Section 400 - Sciences sociales

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