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Le lundi 5 mai 2025

Les iniquités de santé persistantes vécues par les Peuples Autochtones du Canada trouvent racine dans les répercussions continues du colonialisme, qui a une influence indéniable sur différents déterminants sociaux de la santé des autochtones, incluant l’accès primaire (entrée dans le système) et secondaire (utilisation) aux services de santé. De fait, les systèmes et les services de santé, dans leur conception et leur fonctionnement, continuent de refléter des structures coloniales et des relations de pouvoir inégales. Le racisme systémique qui sévit dans ces institutions ne se limite pas à des comportements individuels ou des discriminations explicites, mais est profondément enraciné dans des mécanismes institutionnels, des pratiques organisationnelles et des politiques qui désavantagent systématiquement les Peuples Autochtones. Il se traduit notamment par des programmes et des pratiques de soins qui sont d’emblée basés sur les valeurs et les perspectives de la culture dominante et qui ne prennent pas en compte les besoins des Peuples Autochtones, ainsi que par des interactions avec les prestataires de soins marquées par la discrimination et le racisme. En plus d’être inacceptables à la lumière des valeurs fondatrices de notre système de santé, ces iniquités d’accès contribuent à alourdir un fardeau de maladie et de souffrance évitable pour ces populations.

Des soins culturellement sécuritaires, pensés par et pour les Peuples Autochtones ou développés dans le cadre de partenariats équitables entre communautés autochtones et organismes de santé, constituent la solution plaidée par les principaux acteurs de ce domaine pour lutter contre les discriminations et les relations de pouvoir inéquitables dans le système de santé. Des soins culturellement sécuritaires font référence à des soins qui sont prodigués dans le respect, l’équité et la sécurité en fonction des normes culturelles et des valeurs de la personne. Des recherches récentes mettent en évidence la nécessité de changements systémiques profonds, capables de transformer les politiques et les pratiques institutionnelles afin d’y arriver, ainsi que l’importance de soutenir l’autonomisation et la résurgence autochtones dans le développement de leurs propres soins de santé.

Bien qu’elle soit reconnue par plusieurs acteurs comme un concept pertinent ayant le potentiel d’avoir des retombées significatives pour les populations autochtones, la sécurité culturelle demeure un concept relativement récent, complexe, défini de manière variée, difficile à appréhender et à traduire concrètement. Il y a encore très peu d’applications pratiques qui restent fidèles à ce concept dans les politiques, les formations ou les pratiques de soins. Ce colloque, suivant un format de cercles de partage successifs, présentera l’expérience de ceux et celles qui ont cherché à la mettre en pratique au moyen de divers partenariats et initiatives.

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Colloque

Section 100 - Sciences de la santé

Responsables

Partenaires

  • VITAM
  • CRASIQ
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Avant-midi

08 h 30 à 08 h 45
Communication orale
Communications orales
Accueil et ouverture
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment D
Local : D-4025
Présidence/Animation : Marie-Claude Tremblay (Université Laval)
Discutant·e : Amélie Blanchet Garneau (UdeM - Université de Montréal)
Résumé de la session
08 h 45 à 10 h 30
Panel
Panel / Atelier
1er cercle : Mise en commun des expériences concernant des initiatives de sécurité culturelle dans les soins
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment D
Local : D-4025
Présidence/Animation : Marie-Claude Tremblay (Université Laval)
Participant·e·s : Dave Bergeron (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Sandro Echaquan (UdeM - Université de Montréal), Joannie Gill (Utapi Consultants), Anne-Marie Leclerc (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Emmanuelle O'bomsawin (Université Laval), Julie Rock (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
Résumé de la session
09 h 45
Période de questions
10 h 15
Pause
10 h 30 à 12 h 00
Panel
Panel / Atelier
2e cercle : Partage sur les stratégies pour naviguer les résistances individuelles, organisationnelles et structurelles à l’implantation d’initiatives de sécurité culturelle
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment D
Local : D-4025
Présidence/Animation : Amélie Blanchet Garneau (UdeM - Université de Montréal)
Participant·e·s : Dave Bergeron (UQAR - Université du Québec à Rimouski), Sandro Echaquan (UdeM - Université de Montréal), Joannie Gill (Utapi Consultants), Anne-Marie Leclerc (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Emmanuelle O'bomsawin (Université Laval), Julie Rock (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
Résumé de la session
11 h 30
Période de questions

Après-midi

13 h 00 à 14 h 45
Panel
Panel / Atelier
3e cercle : Partage autour des stratégies et des leviers pour faciliter le partage des pouvoirs et la décolonisation de notre système de santé, ancré dans le colonialisme
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment D
Local : D-4025
Présidence/Animation : Amélie Blanchet Garneau (UdeM - Université de Montréal)
Participant·e·s : Sonia Bossum (CIUSSS Saguenay-Lac-Saint-Jean), Annie Hervieux (Université Laval), Karine Millaire (UdeM - Université de Montréal), Jennifer Petiquay-Dufresne (ENAP - École nationale d'administration publique), Audrey Pinsonnault (Regroupement des centres d'amitié autochtones du Québec (RCAAQ)), Samir Shaheen-Hussain (Université McGill)
Résumé de la session
14 h 00
Période de questions
14 h 30
Pause
14 h 45 à 16 h 15
Panel
Panel / Atelier
4e cercle : Partage autour des stratégies et des leviers pour soutenir l’autodétermination et la résurgence autochtones en matière de soins culturellement sécuritaires
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment D
Local : D-4025
Présidence/Animation : Marie-Claude Tremblay (Université Laval)
Participant·e·s : Sonia Bossum (CIUSSS Saguenay-Lac-Saint-Jean), Annie Hervieux (Université Laval), Karine Millaire (UdeM - Université de Montréal), Jennifer Petiquay-Dufresne (ENAP - École nationale d'administration publique), Audrey Pinsonnault (Regroupement des centres d'amitié autochtones du Québec (RCAAQ)), Samir Shaheen-Hussain (Université McGill)
Résumé de la session
15 h 45
Période de questions
16 h 15 à 16 h 30
Communication orale
Communications orales
Mot de la fin et clôture
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment D
Local : D-4025
Présidence/Animation : Marie-Claude Tremblay (Université Laval)
Discutant·e : Amélie Blanchet Garneau (UdeM - Université de Montréal)
Résumé de la session