Dans le traitement du cancer, la combinaison de l’immunothérapie avec des approches thérapeutiques plus classiques, telles que la chimiothérapie et la radiothérapie, est de plus en plus adoptée avec des succès jamais observés auparavant. Cela a provoqué une ruée vers la recherche de nouvelles cibles thérapeutiques (les inhibiteurs de points de contrôle), multipliant ainsi les études cliniques, dont les résultats sont freinés par la non-disponibilité de participants. Dans le domaine de la neurologie, où les options thérapeutiques sont limitées, la complexité sous-jacente du système nerveux pose des défis cliniques majeurs pour l’optimisation des régimes médicamenteux, tout en tenant compte du bien-être des patients. L’accent sera mis ici sur les thérapies du Parkinson ainsi que celles du trouble du déficit de l’attention avec/sans hyperactivité (TDAH).
Ces deux axes thérapeutiques bénéficient de l’apport de la pharmacologie quantitative des systèmes (QSP), traduisant ainsi les mécanismes impliqués en modèles mathématiques. Ces modèles sont par la suite utilisés pour simuler différentes cohortes de patients virtuels reproduisant le plus fidèlement possible les critères des études cliniques, et soumis à des scénarios thérapeutiques divers, dont les résultats sont quantitativement évalués.
Remerciements
Nous remercions les organismes de soutien et nos partenaires industriels:
- CRSNG
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- Pfizer
- Faculté de pharmacie, Université de Montréal