Depuis une vingtaine d’années, les politiques éducatives des systèmes éducatifs francophones appellent les enseignants à se concerter de manière à améliorer leurs pratiques de classe et, in fine, l’apprentissage des élèves. Plus récemment, les injonctions au travail collaboratif se sont muées en la promotion de la participation des équipes éducatives à la gestion de l’établissement scolaire (Letor, 2021). À cette fin, les directions cherchent à mobiliser leurs équipes éducatives et leurs partenaires (Progin, Letor, Étienne et Pelletier, 2021).
De nouvelles configurations interdisciplinaires et interprofessionnelles de travail collaboratif s’organisent dans le cadre de projets transversaux, de partenariats entre institutions ou encore de missions hors de la classe (Kherroubi, 2017). Ce travail collaboratif « inter » (-disciplinaire, -niveau, -professionnel, -institution) semble soutenir la mise en place de nouvelles pratiques au sein des écoles ainsi que le développement professionnel des acteurs qui y prennent part (Letor, 2008; Biémar et al., 2020). Il constitue dès lors un enjeu important pour le développement des organisations scolaires. Au-delà des facteurs socioorganisationnels mis en évidence (Chen et Mitchell, 2015; Bouchamma, 2019), nous souhaitons porter un regard spécifique sur le soutien ou l’accompagnement apporté au travail collaboratif, qu’il soit pris en charge par un acteur tiers interne (directeur, coordinateur) ou externe à l’établissement. Comment ce soutien ou cet accompagnement se met-il en place? Par qui est-il pris en charge? Quelles en sont les caractéristiques? Dans quelle temporalité s’inscrit-il? Quels en sont les impacts sur les plans individuel, groupal, organisationnel ou institutionnel tant du côté de la personne qui accompagne que du côté des personnes accompagnées?
Remerciements
Nous remercions les équipes préselectionnées pour leur engagement. Pour toute personne intéressée d'assister au colloque, nous vous saurions gré de prendre contact avec les responsables du colloque.