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Le mardi 10 mai 2022

Depuis la seconde moitié du 20e siècle, l’école québécoise a connu d’importants changements institutionnels, curriculaires et pédagogiques. Schématiquement, les années 1960 sont le fait de la démocratisation de l’éducation et, à partir des années 1990, de nouvelles politiques éducatives, liées au New Public Management, se diffusent dans l’ensemble des pays de l’OCDE (Mons, 2006). Nous faisons l’hypothèse qu’elles se sont incorporées dans le système éducatif québécois (Lessard et Carpentier, 2015).

Certes, le ministère de l’Éducation fait de la lutte contre les inégalités une priorité, mais plusieurs de ses discours contiennent des références à l’efficacité et à une nouvelle régulation du système éducatif dont les principaux dispositifs sont la décentralisation, qui favorise la concurrence entre les établissements, leur évaluation et la « gestion axée sur les résultats », qui s’inscrivent dans une culture de la performance et de la responsabilité à laquelle doit adhérer, en principe, l’ensemble des agents scolaires comme les enseignants, les directeurs d’établissement, les professionnels non enseignants (psychologues, conseillers d’orientation, ergothérapeutes, etc.), mais également des techniciens (ex. : les éducateurs spécialisés) et des paratechniciens (ex. : surveillants d’élèves)?

L’objectif principal du colloque consiste à examiner, dans une perspective québécoise aussi bien qu’internationale, la manière dont les agents scolaires composent avec un système éducatif qui exige, tout à la fois, une réduction des inégalités, d’une part, et, d’autre part, l’efficacité de l’enseignement, du fonctionnement des établissements et du système éducatif dans son ensemble. Comment de possibles tensions entre des finalités démocratiques et des finalités « performatives » se traduisent-elles dans le travail concret des agents scolaires et dans la définition de leur identité professionnelle (ou au travail)? Enfin, ces tensions sont-elles, pour eux, source de souffrance?

Remerciements

Chères et chers collègues,

Au nom de Bernard Wentzel et de Simon Viviers, je vous remercie très cordialement d’avoir accepté de participer au colloque que nous avons organisé sur le thème des politiques éducatives et de leurs effets sur le travail des agents scolaires.

Au plaisir de vous rencontrer le mardi 10 mai 2022, à 8h15, pour le mot de bienvenu.

Louis LeVasseur

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Colloque

Section 500 - Éducation

Responsables

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Avant-midi

08 h 15 à 12 h 30
Communication orale
Communications orales
Les « nouvelles » politiques d’éducation et leur influence sur le travail des agents scolaires
Uniquement en ligne
Présidence/Animation : Louis Levasseur (Université Laval)
08 h 15
Accueil des participants
08 h 30
Les "nouvelles" politiques éducatives, travail, identités professionnelles et souffrance des agents scolaires
Louis Levasseur (Université Laval), Bernard Wentzel (Université Laval), Simon Viviers (Université Laval)
Résumé
09 h 00
Faire preuve en éducation
Claude Lessard (UdeM - Université de Montréal), Pierre Doray (UQAM - Université du Québec à Montréal), Frédéric Saussez (UdeS - Université de Sherbrooke)
Résumé
09 h 30
Réduction des inégalités ou performance des systèmes éducatifs : Analyse de l’évolution des débats et négociations dans le canton suisse de Genève
Sonia Revaz (Université de Genève), Barbara Fouquet-Chauprade (Université de Genève)
Résumé
10 h 00
Pause
10 h 30
Quelle place pour les enseignants face aux nouveaux modes de gouvernance de l’école ? Une revue critique de la littérature scientifique
Vincent Dupriez (UCLouvain)
Résumé
11 h 00
Des résultats scolaires aux exigences d’équité et d’excellence: Une analyse historique de l’accroissement de la reddition de compte et de ses instruments en Ontario de 1993-2017
Eliane Dulude (Université d’Ottawa)
Résumé
11 h 30
Construire une école inclusive : sources de l’action publique et mise en œuvre institutionnelle dans deux contextes nationaux. Les cas de Genève et du Québec
Mélanie Savioz (Université de Genève)
Résumé
12 h 00
Mot de clôture