La mobilité étudiante est au cœur des moyens que se donnent les établissements dans le but de mieux s’internationaliser, soit, selon la définition de l’Association internationale des universités, de mettre en place un processus d’« intégration comprenant une dimension internationale, interculturelle ou mondiale autant en ce qui concerne sa finalité, ses fonctions, la dispense de l’enseignement postsecondaire, et ce, afin d’améliorer la qualité de l’enseignement et de la recherche pour tous les étudiants et le personnel ainsi que de contribuer significativement à la société ». Le Québec reçoit un assez bon nombre d’étudiants internationaux chaque année, mais les étudiants québécois sont eux-mêmes peu mobiles en comparaison des étudiants européens. Ce colloque vise à définir les enjeux en lien avec cette faible mobilité, et surtout à proposer des moyens de favoriser une plus grande mobilité. Ces moyens pourront être sous la responsabilité des établissements, du gouvernement ou d’un ministère en particulier comme le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) ou le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF), ou d’un organisme paragouvernemental comme l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) ou encore le Conseil franco-québécois de coopération universitaire (CFQCU). Évidemment, la mobilité internationale ne se réduit pas à la mobilité vers la France. Ce pays demeurera cependant pour longtemps un des plus importants pour la mobilité, dans les deux sens.
Le mercredi 5 mai 2021