La nuit a toujours été une source d’inspiration tant en sciences que dans le domaine des arts. Elle occupe une place importante dans la littérature et fait aussi l’objet d’une peur ancestrale. Repousser les limites de la nuit fut un moyen de créer de la prospérité en augmentant la productivité de nos sociétés. Mais cette transformation n’est pas sans conséquence. Au cours des dernières années, nous avons pu prendre la mesure des différents effets environnementaux, sanitaires, économiques et humains liés à l’érosion du cycle diurne naturel. Le colloque « Études noctambules » vise à regrouper des chercheurs de toutes les disciplines qui désirent partager leurs découvertes en lien avec la nuit et les effets de l’introduction de l’éclairage artificiel. Durant ce colloque multidisciplinaire, les impacts de la lumière artificielle nocturne sur la faune et la perte de ses habitats, sur la santé humaine et le dérèglement des cycles circadiens ainsi que sur le ciel étoilé et la perte de ce patrimoine naturel sont explorés. Nous voulons aussi aborder le conflit apparent entre le besoin de sécurité et la protection de l’intégrité nocturne. Est-il plus sécuritaire d’éclairer la nuit? L’éclairage nocturne est-il essentiel à la prospérité économique? Quels sont les coûts associés à l’éclairage nocturne? Existe-t-il des technologies d’éclairage à faible impact?
Remerciements
Nous remercions la Fondation Cégep de Sherbrooke et Productique Québec pour avoir apporté aux étudiantes et aux étudiants du Cégep de Sherbrooke un soutien financier qui leur a permis de participer au congrès de l'Acfas.