Nombre de gouvernements font des investissements majeurs dans les grands projets d’infrastructures. Ils souhaitent dès lors établir un cadre de gestion approprié pour garantir la réalisation des bons projets.
Jusqu’ici, la valeur d’un projet d’infrastructure était essentiellement considérée sous l’angle des bénéfices financiers qu’il pouvait générer. Or, les recherches démontrent que la valeur des projets se doit d’être conceptualisée dans une perspective plus large. Un bon projet se doit de générer non seulement des gains financiers, mais aussi des bénéfices non financiers. Autrement dit, un bon projet doit concourir à la croissance économique tout en assurant une qualité de vie aux citoyens et à la société dans son ensemble. Il doit miser pour ce faire sur le capital social et le bien-être humain, le tout dans une perspective durable.
Ces objectifs ambitieux exigent des pratiques de gestion capables de générer non seulement des avantages économiques mais aussi des résultats moins tangibles a priori. Un changement de paradigme est donc nécessaire pour repenser les habiletés et les expertises requises par les gestionnaires de projet, afin de livrer les grands projets durables d’aujourd’hui et de demain.
Ce colloque propose donc de se pencher sur la problématique de l’intégration des bénéfices non financiers dans le cadre de la gouvernance et de la gestion des grands projets d’infrastructures.