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Informations générales

Événement : 87e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 500 - Éducation

Description :

Parmi les volets de son mandat (instruire, qualifier, socialiser), l’école québécoise vise à la fois le bien-être de l’élève et sa réussite scolaire. La réalisation de cet objectif est complexifiée par la multiplicité des défis qu’il faut relever pour y parvenir. En effet, l’élève est aussi un enfant ou un jeune. Son bien-être global et sa performance scolaire sont intimement liés dans une même expérience socioscolaire. Qui façonne cette expérience? Il y a les institutions et organismes (école, familles, ressources communautaires, divers services) ainsi que les acteurs qui interviennent auprès de l’enfant, du jeune, de l’élève. Pour une intervention concertée, complémentaire et soutenue, il est pertinent de se demander quelles sont les conditions optimales de collaboration ou de partenariat entre ces protagonistes.

– Qu’entend-on par « bien-être » de l’élève? Quels autres concepts traduisent les conditions de ce bien-être?

– Qu’en est-il du bien-être de l’intervenant, du professionnel, de l’enseignant qui accompagne l’élève?

– Collaboration ou partenariat? Comment appréhender ces deux dynamiques, de manière séparée ou dans un continuum? Quels sont les facteurs qui les freinent ou les favorisent?

– Quelles leçons tirer de diverses configurations de collaboration-partenariat pour le bien-être de l’élève? Par exemple : la collaboration-partenariat entre intervenants et parents immigrants dans les centres de la petite enfance; entre différents professionnels œuvrant en milieu scolaire; entre école, famille et communauté; entre organismes communautaires, etc.

– Comment vulgariser efficacement les connaissances scientifiques portant sur la collaboration et le partenariat pour le bien-être de l’élève?

L’objectif du colloque porte donc sur les conditions de la coconstruction du filet de résilience autour de l’élève pour qu’il se sente bien et réussisse à l’école. Il s’inscrit bien dans le thème du dialogue que l’ACFAS a choisi en 2019.

Remerciements :

Pour l'organisation de ce colloque, nous remercions:

- RÉVERBÈRE: Réseau de recherche et de valorisation de la recherche sur le bien-être et la réussite

- Secrétariat aux relations canadiennes

- Ministère de L'Éducation et de l'Enseignement supérieur

Date :
Responsables :

Programme

Communications orales

Bienvenue au colloque : à propos de RÉVERBÈRE

Salle : 2.635 — Bâtiment : Cégep G.-Roy

Communications orales

À propos de bien-être

Salle : 2.635 — Bâtiment : Cégep G.-Roy
  • Communication orale
    Pour le bien-être et la réussite en contexte de diversité : perspective holistique émancipatrice
    Angela Aucoin (Université de Moncton), Corina Borri-Anadon (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Alain Huot (Université du Québec à Trois-Rivières), Sylvie Ouellet (Université du Québec à Trois-Rivières), Josée Richard (Université de Moncton), Annie-Claude Rivest (Université du Québec à Trois-Rivières), Véronique Saumure (Université du Québec à Trois-Rivières)

    Le RÉVERBÈRE a pour finalité le développement et la mise en place de stratégies de mobilisation de connaissances favorisant l’utilisation des connaissances issues de la recherche (CIR) pour le bien-être et la réussite en contexte de diversité. Dans ce contexte, l’élaboration d’un cadre de référence sur lequel repose le travail des équipes thématiques devient un incontournable. Cette communication porte sur la démarche adoptée par l’équipe responsable de la création de ce cadre. Un premier travail de recension d’écrits et de réflexion sur les concepts – diversité, bien-être et réussite – a été réalisé et présenté aux membres du RÉVERBÈRE, servant à recueillir les rétroactions des collègues. Par la suite, une rencontre avec les partenaires nous a permis d’analyser les représentations de ces derniers et ainsi d’en assurer une prise en compte. Enfin, une recension des écrits plus étoffée a servi à établir des liens entre les concepts de diversité, de bien-être et de réussite. Nos principaux constats sont les suivants : 1) Les représentations que l’on a de la diversité constituent une toile de fond pour appréhender les concepts de bien-être et de réussite. 2) Le bien-être et la réussite entretiennent des relations qui fluctuent selon ces représentations. 3) Le cadre élaboré souligne l’importance d’adopter une représentation de la diversité en tant que phénomène social à laquelle sont associés les concepts de réussite éducative et de bien-être holistique.

  • Communication orale
    Discuter de défis communs pour développer son bien-être au travail : le cas d’enseignants de classes d’accueil d’une école du Grand Montréal
    Caterina Mamprin (UdeM - Université de Montréal)

    L’enseignement aux élèves nouvellement arrivés peut occasionner plusieurs défis pour les enseignants de classe d’accueil (CA). Pour répondre aux besoins de ces élèves, les enseignants doivent adapter les contenus et aussi parfois offrir un soutien émotionnel plus important aux élèves ayant vécu un parcours migratoire difficile (MacNevin, 2012). Dans leur rapport avec leurs autres collègues à l’école, ceux des CA peuvent aussi percevoir une forme d’exclusion vécue au travail compte tenu de la méconnaissance de la visée de leur intervention par les enseignants du régulier (Obondo, 2016). Ils peuvent aussi ressentir un manque de formation ou de compétence pour répondre aux besoins de ces élèves (Gagné et al., 2018). Il est ainsi pertinent de se questionner sur les enjeux du bien-être de l’enseignant, ce dernier étant un acteur clé du bien-être de l’élève. Dans cette communication nous présentons les résultats d’une recherche étudiant un groupe de parole offert à huit enseignants de CA au secondaire d’une école du Grand Montréal. Les huit séances du groupe de parole visaient à regrouper des individus sur des questions communes. Deux entrevues individuelles, principalement orientées vers leur bien-être au travail, ont aussi été menées avec ces enseignants avant et après les groupes. Les résultats de cette démarche permettent de mieux comprendre les bienfaits perçus de parler des défis de l’intervention avec ses collègues pour développer du bien-être au travail.

  • Communication orale
    Les caractéristiques des enseignants qui soutiennent le bien-être et la réussite des jeunes : le lien enseignants-élève au cœur des besoins des jeunes
    Michelle Dumont (Université du Québec à Trois-Rivières), Stacey Paquin (Université du Québec à Trois-Rivières), Nadia Rousseau (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

    Cette communication vise la mise en relation de résultats de nombreuses études portant sur l’expérience scolaire et menées auprès de jeunes pour qui l’école représente un défi important, en raison de difficultés scolaires. Ainsi, il appert que pour les élèves du secondaire et de l’éducation des adultes, la relation maître élève occupe une place centrale en matière de bien-être subjectif à l’école. Cette relation est, selon nombre de jeunes, un moteur de motivation important favorisant la poursuite de leur engagement scolaire. Les propos des participants à l’égard des enseignants qui entretiennent cette relation (et parfois d’acteurs communautaires qui interviennent à l’école) renvoient, à bien des égards, aux caractéristiques des tuteurs de résilience (Lecomte, 2005). Cette communication permettra, d’une part, de rendre compte des principaux résultats de ces études, eu égard à l’importance que les jeunes accordent à la relation maître élève. D’autre part, la présentation permettra d’établir certains parallèles entre les caractéristiques de ces enseignants et celles généralement attribuées aux tuteurs de résilience. Des recommandations en matière de recherche et d’intervention concluent la présentation.


Communications orales

À propos de collaboration

Salle : 2.635 — Bâtiment : Cégep G.-Roy
  • Communication orale
    Collaboration et autodétermination: une relation symbiotique
    Tara Flanagan (Université McGill)

    L'idée fausse la plus courante sur l'autodétermination est que cela est synonyme d'indépendance. Le but de cette présentation est de déconstruire cette erreur en discutant des liens théoriques et pratiques entre l'autodétermination et la collaboration. Les modèles d'autodétermination et de collaboration seront comparés afin de révéler la relation symbiotique inhérente entre ces concepts. Des exemples seront fournis de la façon dont les enseignants et les praticiens pourraient utiliser ces concepts ensemble pour promouvoir l'inclusion dans divers contextes.

  • Communication orale
    La collaboration entre les intervenants scolaires: analyse de situations pédagogiques pour mieux répondre aux besoins diversifiés des élèves
    Karine Beaulieu (CSSMI), France Dubé (UQAM - Université du Québec à Montréal), France Dufour (Université du Québec à Montréal), Janie Dugal (CSSMI), Marie-Eve Gadbois (Université du Québec à Montréal), Francis-Germain Jannard (CSSMI)

    Cette recherche s'inscrit dans la foulée d'une volonté sociale et politique d’améliorer la persévérance et la réussite éducative des élèves en instaurant des pratiques de collaborations durables. Bien que des liens entre le niveau de collaboration des enseignants et la réussite éducative aient déjà été relevés, la collaboration entre les divers intervenants reste encore à rehausser au sein des écoles. La présente étude visait à accompagner trois équipes-écoles afin que les intervenants scolaires développent des pratiques de collaboration efficaces pour mieux organiser les services éducatifs et répondre aux besoins diversifiés des élèves. Des intervenants scolaires œuvrant dans trois écoles primaires ont effectué des analyses de situations pédagogiques en vue de consolider leurs pratiques collaboratives et de mieux planifier la transition d’élèves ayant des besoins particuliers vers la classe ordinaire. Dans cette communication nous présentons les résultats issus de 21 analyses de situations pédagogiques réalisées au cours des deux années de cette recherche collaborative. Nous nous attarderons plus spécifiquement aux résultats visant à atteindre nos deux premiers objectifs de recherche soit :

    -Expérimenter un dispositif collaboratif visant à favoriser l’intégration vers la classe ordinaire et

    -Soutenir la réflexion, engager le questionnement collectif et le partage de solutions contextualisées dans le cadre d’analyses de situations pédagogiques.

  • Communication orale
    La médiation interculturelle par l'art, une alternative intéressante pour la collaboration professionnels-parents immigrants. Expériences dans les structures préscolaires en France.
    Rajae Guennouni Hassani (Université de Montréal), Fasal Kanouté (Université de Montréal), Gwendoline Norbert (UdeM - Université de Montréal)

    À partir d’un retour d’expériences vécues en France dans les structures préscolaires, cette communication a pour objectifs de montrer l’impact de la médiation interculturelle par le biais du support artistique sur la collaboration professionnels- parents immigrants. En effet, mes diverses expériences en France, en tant qu’éducatrice de jeunes enfants, m’ont amené à réfléchir sur la manière dont le dialogue entre la culture institutionnelle et la culture familiale pouvait s’établir, à la suite de constats répétés mettant en évidence des ruptures de liens entre les parents issus de l’immigration et les professionnels dans ces structures. Ces ruptures puisaient leurs origines dans des incompréhensions quant à la manière d’éduquer l’enfant et à celle de prendre soin de lui au quotidien. Ce qui affectait l’efficacité du travail de coéducation que les professionnels doivent engager, afin de répondre aux missions de l’établissement. La médiation interculturelle, par ses diverses modalités, permet de faire le lien entre les cultures (Cohen-Emerique, 2015) et apparait, de ce fait, comme une alternative intéressante pour consolider la collaboration professionnels-parents immigrants. Cette communication aborde notamment l’art comme support de médiation interculturelle. En effet, le support artistique permet d’aller au-delà des mots, d’exprimer des émotions fortes que le langage oral ne révèle pas suffisamment.


Dîner

Dîner

Salle : 2.635 — Bâtiment : Cégep G.-Roy

Communications orales

À propos de collaboration et de partenariat

Salle : 2.635 — Bâtiment : Cégep G.-Roy
  • Communication orale
    Travailler ensemble : Points de vue d'acteurs scolaires et d'intervenants communautaires sur les besoins d’élèves immigrants et de leur famille dans des écoles défavorisées à Montréal
    Rajae Guennouni Hassani (Université de Montréal), Fasal Kanouté (UdeM - Université de Montréal), Gwendoline Norbert (Université du Québec à Montréal)

    La diversité ethnoculturelle est régulièrement alimentée par l’immigration récente qui se concentre dans les grandes villes dont Montréal. Cette diversité se reflète dans le profil des clientèles scolaires. Lorsqu’immigration et défavorisation se conjuguent, le cumul de vulnérabilités affecte la mobilisation des familles pour le décodage de la culture scolaire et l’accompagnement de l’expérience socioscolaire de leurs enfants. Cette mobilisation a besoin d’être soutenue de manière concertée par l’école et les ressources que constituent les organismes communautaires. Cette communication explore les résultats d’une étude sur l’articulation des logiques d’intervention dans les milieux scolaires montréalais avec une présence significative d’élèves issus de l’immigration et vivant en contexte de défavorisation socio-économique. Nous nous intéressons ici au croisement des regards d’acteurs scolaires (enseignants, directeurs) et d’intervenants communautaires sur les besoins de l’élève immigrant et de ses parents. Dans une perspective compréhensive, nous tentons de cerner les enjeux et défis de la collaboration entre ces protagonistes de l’expérience socioculturelle des élèves : la représentation qu’ils se font de ces besoins, des paramètres de l’agir-ensemble et des irritants de la collaboration. Des pistes sont proposées pour une collaboration mieux articulée entre école et organismes communautaires, afin de soutenir la résilience des élèves et de leur famille.

  • Communication orale
    La collaboration au secteur de l'éducation des adultes : le cas de deux écoles de type communautaire
    Marjorie Vidal (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Au Québec, la formation générale des adultes accueille et qualifie une grande partie des 16-24 ans qui ont décroché de l’école secondaire (Dumont et Rousseau, 2016). Toutefois, ils sont encore nombreux à en sortir sans diplôme ni qualification (MEES, 2015). Une piste d’explication pourrait être le manque de services professionnels (travailleurs sociaux, orthopédagogues, conseillers, etc.), jugés essentiels pour les élèves les plus vulnérables (Charlebois, 2019).

    C’est pour pouvoir répondre aux besoins de ces élèves qui ne « fonctionnent » pas dans les structures régulières que se sont développées les structures alternatives de scolarisation. Elles prennent des formes multiples (organismes communautaires, école de la rue, etc.) et présentent des modalités de scolarisation différentes. Elles ont toutefois comme point commun de se distinguer des centres d’éducation des adultes, notamment au niveau de leur offre de service mais aussi de leur culture de collaboration.

    Dans le cadre de cette communication, nous nous intéresserons à cette culture particulière par le prisme de l’organisation des services. Sur la base des résultats d’une étude comparative, nous montrerons comment les intervenants scolaires et sociaux de deux de ces structures (re)produisent la collaboration à travers leurs interactions. Le cadre de l’activité d’Engeström (2008) nous permettra de dégager plusieurs aspects qui contribuent à favoriser la collaboration autour du bien-être et de la réussite des élèves.

  • Communication orale
    Enjeux et défis de la collaboration et du partenariat favorisant le bien-être, la réussite en contexte de diversité : ce qu’en disent les partenaires pancanadiens du RÉVERBÈRE
    France Dubé (Université du Québec à Montréal), Tara Flanagan (Université McGill), Fasal Kanouté (Université de Montréal), Sébastien Rojo (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)

    Cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet pancanadien francophone de Réseau de recherche et de valorisation de la recherche sur le bien-être et la réussite (RÉVERBÈRE). Ce dernier vise le développement et la mise en place de stratégies de mobilisation de connaissances favorisant l’utilisation des connaissances issues de la recherche pour le bien-être et la réussite en contexte de diversité (RÉVERBÈRE, 2018). La nécessité de favoriser, d’encourager et de promouvoir la collaboration et les partenariats entre les différents acteurs qui œuvrent au bien-être et à la réussite des élèves, et plus largement des jeunes, semblent faire consensus (CTREQ, 2018 ; RÉVERBÈRE, 2018). Cependant, collaborer et mettre en place des mécanismes de partenariats ne sont pas si faciles et se heurtent à de nombreux obstacles malgré la nécessité indéniable d’y recourir (Daane, Beirne-Smith et Latham, 2001 ; MEES, 2017). Lors de la première rencontre annuelle du réseau, le point de vue des différents milieux partenaires a été recueilli. Ce dernier nous permettra d’en dégager les enjeux et les défis de la collaboration et du partenariat visant le bien-être, la réussite en contexte de diversité.


Communications orales

Prospective : lancement d’ouvrages

Salle : 2.635 — Bâtiment : Cégep G.-Roy