Informations générales
Événement : 87e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 500 - Éducation
Description :Au Canada, 65 % des jeunes âgés de moins de 24 ans considèrent être en bonne santé mentale, soit avoir un sentiment positif à l’égard de la vie, une bonne santé fonctionnelle et une absence de troubles mentaux (Gilmour, 2014). Un jeune canadien sur quatre est, par ailleurs, aux prises avec un trouble de santé mentale (Commission de la santé mentale du Canada, 2013). La dépression majeure et les troubles anxieux sont les troubles les plus répandus chez les jeunes (OMS, 2006; Piché et al., 2017; Institut de la Statistique du Québec, 2015; Merinkangas et al., 2010).
Des problèmes de santé mentale vécus précocement au cours de la vie ont des répercussions importantes sur la trajectoire des jeunes. Ils influent sur le cheminement scolaire et professionnel ainsi que sur les relations sociales et peuvent avoir des conséquences tout au long de la vie (Bouchard, Batista et Colman, 2018). Les coûts économiques de ces troubles sont également considérables (Commission de la santé mentale du Canada, 2012). Une bonne santé mentale constitue, quant à elle, un facteur protecteur contre les difficultés psychosociales et scolaires, et ce, autant pour les jeunes qui sont porteurs d’un trouble mental reconnu que pour ceux qui ne le sont pas (Keyes et al., 2012).
L’amélioration de la santé mentale des jeunes, et notamment de ceux qui transitent vers l’âge adulte, est considérée comme un enjeu majeur dans le plan stratégique 2017-2022 de la Commission de la santé mentale du Canada (Commission de la santé mentale du Canada, 2016). Pour ce faire, la Commission de la santé mentale du Canada recommande notamment de soutenir le déploiement de stratégies de promotion de la santé mentale et de prévention ou intervention efficaces. Il s’avère également essentiel de faciliter le dialogue entre praticiens et chercheurs spécialistes des différentes tranches d’âge (enfance, adolescence et âge adulte émergent) afin d’assurer une continuité dans les services offerts.
Remerciements :Les organisatrices du colloque tiennent à remercier l'Université du Québec en Outaouais, les partenaires de l'événement (Boscoville, le Réseau Avant de Craquer) ainsi que l'ensemble des conférenciers et participants pour leur précieuse contribution à cet événement.
Date :- Mélissa Goulet (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Geneviève Piché (UQO - Université du Québec en Outaouais)
- Aude Villatte (UQO - Université du Québec en Outaouais)
Programme
Recommandations et pistes de promotion, de prévention et d’intervention à l’enfance
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Communication orale
Comment prévenir l’anxiété chez les enfants et les adolescents? État des connaissances aux niveaux local et internationalLyse Turgeon (UdeM - Université de Montréal)
Cette présentation portera sur la prévention de l’anxiété chez les enfants et les adolescents. Nous présenterons d’abord les principaux programmes développés pour la prévention des troubles anxieux chez les enfants et les adolescents, autant au plan international (comme le programme FRIENDS) que sur le plan local. Nous présentons ensuite les résultats de l’étude d’efficacité de Super l’Écureuil, programme de prévention de l’anxiété chez les enfants et les adolescents développé au Québec. Nous discuterons ensuite des avantages et des inconvénients de la prévention ciblée et de la prévention universelle. Enfin, la dernière partie de la présentation portera sur l’approche par paliers (step-care model), de plus en plus préconisée dans la prévention et le traitement des troubles anxieux chez les enfants et les adolescents.
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Communication orale
Mission Méditation: Impact d’une intervention basée sur la présence attentive sur l’anxiété, la dépression et le bien-être des élèves du primaire en classes régulières et spécialesJeff Kobersy (Université Bishop's), Terra Léger-Goodes (Bishop’s University), Catherine Malboeuf-Hurtubise (Université Bishop's), G Taylor (Université Bishop's)
Au Canada, 20% des étudiants souffrent de problèmes de santé mentale, causant des difficultés considérables dans les sphères éducative et psychosociale des élèves. Ces problèmes amènent de la détresse psychologique qui peut compromettre la réussite scolaire. Les données probantes issues de la recherche suggèrent que les interventions basées sur la présence attentive (IBPA) sont prometteuses afin d’aider les jeunes à mieux gérer leur anxiété et à favoriser une meilleure santé mentale en milieu scolaire. Dans le cadre de cette présentation, les résultats de diverses études portant sur l’évaluation du programme Mission Méditation auprès d’élèves du primaire en classes régulières et spéciales seront présentés, plus spécifiquement sur l’anxiété, la dépression et le bien-être. De manière générale, l’IBPA semble avoir un effet positif sur l’anxiété chez les élèves du primaire, surtout pour des élèves en classes spéciales avec difficultés d’apprentissage ou troubles psychologiques. Toutefois, les enseignants discernent moins les changements sur le plan des symptômes internalisés chez leurs élèves. Par ailleurs, bien que l’IPBA ait un impact positif sur l’anxiété chez des élèves avec difficultés graves d’apprentissage, celle-ci n’est pas plus efficace qu’une intervention cognitive-comportementale. À la lumière de ces résultats, il pourrait s’avérer judicieux d’explorer la possibilité de combiner l’IBPA à d’autres approches afin de favoriser une meilleure santé mentale chez les jeunes.
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Communication orale
Présentation du volet enfants du programme Famille+ pour promouvoir la résilience chez les enfants vivant avec un parent dépressifRima Habib (Université du Québec en Outaouais), Geneviève Piché (UQO - Université du Québec en Outaouais), Kelly Vetri (Université du Québec en Outaouais), Aude Villatte (Université du Québec en Outaouais)
Les enfants vivant avec un parent dépressif sont à plus haut risque de développer des problèmes sociaux, scolaires et psychologiques, ainsi que de développer un trouble mental. À l’étranger, plusieurs interventions ont été développées pour ces enfants et leurs familles, afin de favoriser leur résilience et prévenir l’apparition de troubles mentaux. Toutefois, aucune stratégie préventive n’a à ce jour été mise en place au Québec pour les enfants exposés à la dépression parentale. Le programme FAMILLE+, une intervention préventive ciblée pour les enfants et familles vivant avec un parent atteint d’un trouble dépressif, en format multifamilial de groupe, a été développée en 2018. Cette présentation portera spécifiquement sur le développement du volet enfants du programme FAMILLE+. Plus spécifiquement, nous discuterons brièvement de l’historique ayant mené au projet, des défis rencontrés et du contenu du programme (fondements théoriques, objectifs, activités d’apprentissage, matériel). En conclusion, certains résultats préliminaires de l’étude de mise en œuvre pilote ayant été effectuée à l’hiver 2019 seront mis en évidence.
Séance d’affiches
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Communication par affiche
Facteurs démographiques et familiaux associés à l'enrôlement dans un programme d'entraînement aux habiletés parentales visant la prévention de difficultés extériorisées chez l'enfantJulie Murray (UdeM - Université de Montréal)
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Communication par affiche
L’impact d’une intervention basée sur la présence attentive sur l’anxiété chez des élèves du primaireMireille Joussemet (Université de Montréal), Jeff Kobersy (Bishop’s University), Geneviève Mageau (Université de Montréal), Catherine Malboeuf-Hurtubise (Université Bishop's), Carla Talmaciu (Université Bishop's), Geneviève Taylor (UQAM), Shawn Turk (Université Bishop's)
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Communication par affiche
Le projet Préville: Impact de la présence attentive sur la satisfaction des besoins psychologiques de base chez des élèves du primaireMireille Joussemet (Université de Montréal), Jeff Kobersky (Université Bishop's), Terra Léger-Goodes (Université Bishop's), Geneviève Mageau (Université de Montréal), Catherine Malboeuf-Hurtubise (Université Bishop's), Catherine Moleski (Université Bishop's), Carla Talmaciu (Bishop’s University), Geneviève Taylor (UQAM), Shawn Turk (Université Bishop's)
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Communication par affiche
Adaptation d’une intervention préventive aux capacités développementales des enfants d’âge primaire : l’expérience du projet FAMILLE+Rima Habib (Département de psychoéducation et psychologie), Geneviève Piché (Département de psychoéducation et psychologie - UQO), Kelly Vetri (UQO - Université du Québec en Outaouais), Aude Villatte (Département de psychoéducation et psychologie - UQO)
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Communication par affiche
Dépression maternelle, relation parent-enfant, pratiques parentales et le développement de comportements suicidaires à l’adolescence : Une étude longitudinaleLaurie Ouellet (UQO - Université du Québec en Outaouais), Geneviève Piché (UQO), Monique Séguin (UQO)
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Communication par affiche
Impact du programme Mission Méditation sur l’autocompassion chez des élèves du primaireMireille Joussemet (Université de Montréal), Jeff Kobersky (Université Bishop's), Terra Léger-Goodes (Bishop’s University), Geneviève Mageau (Université de Montréal), Catherine Malboeuf-Hurtubise (Université Bishop's), Catherine Moleski (Université Bishop's), Carla Talmaciu (Université Bishop's), Geneviève Taylor (UQAM), Shawn Turk (Université Bishop's)
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Communication par affiche
Quels symptômes sont les plus représentatifs d'une dépression au cours de l'adolescence et de l'émergence de l'âge adulte?Simon Lapierre
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Communication par affiche
Le rôle du soutien social dans l’association entre l’intimidation/la victimisation et la dépression chez les adolescentsJosiane Chicoine, Simon Lapierre (Université du Québec à Montréal), Diane Marcotte (Université du Québec à Montréal)
Recommandations et stratégies concrètes de promotion, de prévention et d’intervention à l’adolescence
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Communication orale
Le Dominique Interactif pour adolescents-révisé : Un logiciel d’évaluation des problèmes de santé mentale conçu pour les jeunes de 12 à 15 ansLise Bergeron (UdeM - Université de Montréal), Elissa Zavaglia (Université de Montréal)
Un défi important dans le domaine de la psychopathologie est de proposer des instruments qui évaluent directement auprès des adolescent(e)s les principaux symptômes et syndromes définis par la Classification américaine de psychiatrie dont la version la plus récente est le DSM-5. Le Dominique Interactif pour Adolescents-Révisé (DIA-R) est le seul logiciel conçu pour les jeunes de 12 à 15 ans qui permet d’identifier, dans un temps raisonnable (20-25 minutes), plusieurs problèmes cliniquement pertinents à cette période cruciale du développement : la dépression, la phobie sociale, l’anxiété généralisée, les problèmes extériorisés, les traits de la personnalité limite, les idéations et les comportements suicidaires. Une étude récente réalisée auprès d’un échantillon de 447 adolescent(e)s montréalais, a démontré la cohérence interne, la fidélité test-retest et la validité de critère de l’instrument. La conférence portera sur trois aspects : 1) la description du DIA-R ; 2) les principaux résultats de l’étude psychométrique ; 3) l’utilité de ce logiciel, aux différents niveaux du continuum des services, pour évaluer les symptômes, les syndromes et les tendances suicidaires chez les adolescent(e)s. Une attention particulière sera accordée à la pertinence d’identifier les problèmes anxieux et dépressifs, au début de l’adolescence, dans une perspective de prévention de l’émergence des idéations suicidaires, des tentatives de suicide et, ultimement, du suicide complété.
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Communication orale
Le programme In vivo : une intervention ciblée pour les problèmes d’anxiété et de dépression à l’adolescenceMarie-Pier Baril (Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue), Jonathan Bluteau (UQAM)
L’anxiété et la dépression sont en croissance chez les jeunes, ce qui en font des préoccupations incontournables de santé publique. La prévalence des troubles de santé mentale aurait doublé au cours des 10 dernières années chez les jeunes. Il est démontré qu’intervenir en prévention des problèmes anxiodépressifs s’avère un investissement pour en réduire leur incidence
(Organisation mondiale de la santé, 2016). Le programme In vivo (Bluteau et Julien, 2015) permet le développement de stratégies pour mieux négocier avec le stress. À ce jour, le programme In vivo est qualifié de prometteur pour l’intervention auprès des adolescents présentant un profil anxio-dépressif. -
Communication orale
Prévenir la dépression chez les jeunes : Progrès et défisFrédéric Brière (UdeM - Université de Montréal)
Dans cette présentation, j’effectuerai un survol des connaissances scientifiques concernant la prévention de la dépression à l’adolescence. Je décrirai brièvement les principales approches qui ont été étudiées jusqu’à maintenant et dégagerai certains grands constats qui témoignent de progrès intéressants, mais aussi de défis majeurs qui demeurent dans le domaine. J’appuierai ces constats par certains résultats issus de travaux auxquels je participe en lien avec le programme Blues (Stice, Rohde, Seeley, & Wade, 2008; Rohde, Stice, Shaw, & Brière, 2014; Brière, Reigner, Yale-Soulière, & Turgeon, 2019), un programme modèle de prévention ciblée-indiquée de la dépression. Je terminerai ma présentation en proposant quelques pistes d’action susceptibles de faire progresser le domaine de la prévention.
Dîner libre
Recommandations et stratégies concrètes de promotion, de prévention et d’intervention à l’âge adulte émergent
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Communication orale
Soutenir le passage vers la vie adulte afin de favoriser la santé mentale des jeunes adultesMarie-Claude Roberge (Institut national de santé publique du Québec)
Le passage vers la vie adulte est une période marquée par l’acquisition de nouveaux rôles et responsabilités. La capacité des jeunes adultes à faire face aux situations propres à cette période influence positivement leur santé mentale. En contrepartie, la difficulté à relever les défis représente un risque pour la santé mentale et peut occasionner une détresse importante. Dans ce contexte, la promotion de la santé mentale devient un objectif à poursuivre. De plus, agir dans une perspective de promotion de la santé mentale peut contribuer à réduire l’apparition de troubles mentaux. En conséquence, la santé mentale, comme c’est le cas pour la santé physique, peut être influencée par un ensemble d’actions qui permettent l'amélioration des conditions de vie, la mise en place de normes et de règles favorisant la réduction des inégalités sociales de santé mentale, l’accès aux ressources et services dans les divers milieux de vie, la participation des jeunes à la vie économique et sociale ainsi que le renforcement des capacités des jeunes.
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Communication orale
Jeunes issus de la diversité sexuelle : symptômes anxieux/dépressifs au cours de leur transition à la vie adulte et état des lieux des recommandations destinées à soutenir leur santé mentale au cours de cette période développementaleMélissa Goulet (UQO - Université du Québec en Outaouais), Aude Villatte (Département de psychoéducation et psychologie - UQO)
L'âge adulte émergent s'accompagne d'une multitude de défis développementaux qui peuvent compromettre la santé mentale: d'ailleurs, les symptômes de santé mentale sont plus prévalents à cette période développementale qu'à tout autre âge (SAMHSA, 2014). Dans cette lignée, l'amélioration de la santé mentale des jeunes adultes émergents, et plus particulièrement des plus vulnérables d'entre eux, représente une priorité dans le plus récent plan stratégique de la Commission de la santé mentale du Canada (Commission de la santé mentale du Canada, 2016). Mais qu'en est-il des jeunes adultes émergents issus de la diversité sexuelle? Sachant qu'ils sont en moyenne 2,5 fois davantage à risque de manifester des symptômes anxieux/dépressifs que leurs pairs hétérosexuels (Meyer, 2013), la présentation abordera les résultats tirés de deux études s'étant penchées sur la question. À l'aide notamment du modèle de médiation de Tinto (1993) et du modèle du stress de minorité de Meyer (2013), les différents facteurs de risque, de protection et de résilience en jeu dans l'expérience vécue par les jeunes adultes émergents issus de la diversité sexuelle seront explorés. Une attention particulière sera accordée au cheminement scolaire postsecondaire de ces jeunes. De nombreuses pistes d'action seront explorées. Un état des lieux des recommandations destinées à soutenir leur santé mentale au cours de cette période développementale viendra conclure la présentation.
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Communication orale
Zenétudes : Vivre sainement la transition au collègeDiane Marcotte (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Face à l’augmentation des demandes de services en santé mentale dans les établissements postsecondaires, plusieurs études et instances, s’entendent pour insister sur l’importance de développer et d’implanter davantage d’interventions préventives. On insiste également sur le fait que ces interventions doivent s’appuyer sur des modèles conceptuels reconnus et être soutenues par des données probantes. C’est dans ce contexte que Le programme Zenétudes: vivre sainement la transition au collège (Marcotte, Viel, Paré et Lamarre, 2016), un programme de prévention en santé mentale pour les nouveaux étudiants au collège a été développé. Il vise à diminuer les symptômes de dépression et d'anxiété afin de favoriser la transition secondaire-collégial et diminuer le risque d'abandon scolaire. Il se décline en trois volets : volet 1 - prévention universelle, offert par les enseignants; volet 2 - ciblée-sélective et volet 3 – ciblée indiquée. Ces 2e et 3e volets sont offerts aux étudiants dépistés lors du volet 1. Les 15 composantes du programme incluent l’identification des stress reliés à la transition secondaire-collégial, la réflexion sur le choix professionnel, la gestion de l’anxiété, la pratique de la pleine conscience, le développement des habiletés de gestion de conflits. Les résultats de l’étude pilote démontrent l’efficacité du programme à diminuer les symptômes d'anxiété et de dépression. Le programme fait actuellement l’objet d’une étude évaluative dans les cégeps du Québec.
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Communication orale
Espace Transition : l’art et la création collective pour soutenir le bien-être et l’adaptation d’adolescents et de jeunes adultes vivant avec des troubles mentauxKim Archambault (Centre hospitalier universitaire Ste-Justine), Patricia Garel (CHU Sainte-Justine), Sylvie Gauthier (CHU Sainte-Justine)
La transition de l’adolescence vers l’âge adulte est conçue comme une période singulièrement fragilisante pour les jeunes vivant avec des troubles mentaux, dont les habiletés nécessaires à la négociation des défis rencontrés sont souvent affectées par les symptômes psychiatriques et la fréquentation intensive ou prolongée des services de soins. Espace Transition (ET) est un projet d’innovation du CHU Sainte-Justine (CHUSJ) mis sur pieds dans le but soutenir le rétablissement des adolescents et des jeunes adultes traités en raison de troubles mentaux. Ce projet regroupe divers programmes misant tous sur l’attrait et le potentiel bénéfique des arts et offrant aux jeunes un contexte normalisant, sécuritaire et stimulant favorable au développement des habiletés sociales et personnelles et à l’expérience de succès et de gratification. Des programmes ET sont désormais offerts dans différentes régions du Québec et des résultats de recherches préliminaires en ont appuyé le caractère sécuritaire, le grand attrait pour les usagers et leurs familles, ainsi que le potentiel prometteur à améliorer le bien-être affectif et le fonctionnement psychosocial des participants, de même qu’à diminuer leur stigmatisation. Cette présentation offrira un survol des programmes ET et des principaux résultats de recherche associés, avec un accent mis sur l’adéquation entre certaines composantes des programmes et les réalités particulières aux jeunes en transition vers la vie adulte.